« J'ai trouvé, pour continuer dans la lignée du lycée, pourquoi pas parler de notre stage »
« Oh oui, c'était les deux meilleures semaines de ma vie je crois »
23 h 45
Flashback 2
Pour l'année de seconde, le lycée nous oblige à faire un stage de deux semaines pendant la période des cours. Ce qui est cool, car on n'a pas grand-chose à faire dans des stages pareils, c'est plus de l'observation qu'autre chose. Le stage se faisait deux semaines après le retour des vacances de Noël. Si on est dans le cas où on n'a pas trouvé de stage, on doit rester en permanence au lycée pendant nos heures de cours à travailler sur un projet annexe. Le résultat de ce stage est un oral devant notre professeur principal et un autre professeur. Le deuxième professeur était différent en fonction du domaine de notre stage, pour ma part, c'était la prof d'anglais et Alice, le prof d'allemand.
« J'étais effrayé à l'idée de cet oral, j'ai angoissée pendant je ne sais combien de temps avant de le passé » me dit Alice
« Je me rappelle, on passait la même après-midi, je suis passé la première et rester jusqu'à ce que tu passes »
Je lui ai tenu la main pendant toute l'après-midi presque. Elle passait dans les dernières, cela ne me déranger pas de rester au lycée. Après tout, mes parents ne faisaient pas attention aux heures à laquelle je rentrais vraiment, mais surtout, je pouvais rester plus longtemps avec Alice, c'est à ce moment-à je pense que j'avais compris qu'elle était importante pour moi et que mes sentiments se sont développé d'avantage.
« Tu es vraiment niaise je te jure » me dit-elle
Je lui donne un coup dans le coude, ce qui fait tomber une frite remplie de mayonnaise sur le drap blanc parfaitement lavé. À cette vue, on explose de rire. J'arrive tout de même à continuer mon histoire.
Alice avait trouvé rapidement son stage à la librairie, elle y allait depuis des années très régulièrement et aider parfois la propriétaire pendant les vacances. Deux semaines avant le début du stage, je n'avais toujours rien trouvé. C'est vrai que je n'avais pas plus cherché que ça, mais j'aurais pensé que les personnes m'aurais prise directement sans réfléchir, cela leur faisait de la main d'œuvre gratuite après tout. Mais j'avais tort.
J'ai fait part de mon inquiète à Alice pendant qu'on été ensemble à la cantine. Elle m'avait dit qu'elle allait en parlait à sa tutrice de stage, elle n'a pas dû mettre beaucoup de temps à se décider, car elle m'a prise directement. J'avais accompagné Alice à la librairie qui est juste à côté du lycée, elle est restée cinq minutes à l'intérieur, je l'attendais dehors, quand elle est sortie, elle m'a dit de venir.
J'étais un peu gêné du fait qu'elle avait fait ces démarches à ma place, j'aime faire les choses moi-même, je suis un peu une « control freak ».
Je suis rentrée dans la bibliothèque pour me trouver face à la propriétaire de la librairie qui était aussi la tutrice d'Alice. On a papoté pendant quelques minutes à deux pendant qu'Alice faisait un tour dans la bibliothèque. Elle m'a ensuite dit que j'étais accepté avec grande joie, j'ai évitée de sauté de joie dans le magasin, pour ne pas paraître pour une folle devant notre tutrice, je pouvais dire que c'était notre tutrice. Je suis revenu le lendemain pour signer avec les papiers avec elle.
Les deux semaines de cours suivantes se sont passée de manière très lente. J'avais hâte de commencer ce stage, ce qui voulais dire aussi plus de temps avec Alice, si on n'avait pas fait notre stage au même endroit, on n'aurait pas eu l'occasion de se voir souvent. À chaque instant où elle n'était pas là, elle me manquait.
« C'est toi en faite la hopeless romantic » me dit Alice pendant que je parle du souvenir
« Bien sûr, cela n'aurait jamais été toi » lui réponds-je
« Pourquoi ? »
« Tu te souviens d'un truc que j'ai fait à la librairie ? Pendant que notre tutrice n'était pas là »
« Ah oui, tu n'as pas tort »
Il est déjà arrivé pendant notre stage que notre tutrice nous laisser en charge de tâche importante, notamment trier les livres et les ranger. Même si on était principalement en stage d'observation, mais étant donné que la librairie ne recevait pas beaucoup de client en semaine, elle nous laissait prendre des responsabilités. Il y avait un classement spécial dans la réserve qu'il fallait respecter, au risque de se faire engueuler, ce qui est arrivée plusieurs fois dans mon cas, pas pour Alice, car on fur et à mesure des années, elle avait appris par cœur le code de rangement. Il y a un moment où j'ai fait une surprise à Alice, dans la salle de pause. J'avais réussi à arriver avant elle à la librairie. J'ai ensuite pris plusieurs bouts de papier qu'elle retrouver au fur et à mesure de la journée. Elle pensait que c'était là par hasard que rien n'avait de sens, elle m'avait demandée si j'avais trouvé des bouts de papier dans la salle de pause, je lui ai dit que non et que je ne savais pas de quoi elle parlait.
Voici la phrase finale :
« Tout le monde a le droit à un miracle, d'autres gagnent à la loterie, d'autres mettent fin à une bataille contre un cancer en phase terminale et d'autre font une rencontre qui leur changeras à vie. Vous me diriez sûrement que je suis niaise quand vous allez lire la phrase suivante, mon miracle à moi est, Chloé »
Je me suis inspiré à « La face cachée de Margo » de John Green, je n'ai jamais lu ce livre, mais j'ai vu le film plusieurs fois, c'est un film qui me fait oublier tout dans la vie. Même si l'histoire est niaise et cliché, je ne pouvais pas m'empêcher de l'adorer. Elle a mis plusieurs jours a reconstitué la phrase, mais il lui manquait un mot, son prénom qui lui était bien caché. C'est à ce moment-là qu'elle avait compris que c'était moi. Elle n'a pas eux de réaction particulière, à vrai dire, je ne savais pas à quoi m'attendre. Elle m'a juste pris dans les bras et à trouver ça mignon, mais, quand je l'avais dans mes bras, je pouvais sentir son cœur battre fort.
Je pense que c'est à ce moment-là qu'on s'est rapprochées encore davantage, on devenait plus que des amies. Au fur et à mesure que les deux semaines de stages avancées, on devenait de plus en plus inséparable.
« Tu te rappelles du moment où à failli embrasser, mais Lucille est arrivée au même moment ? » me dit Alice
Lucille était notre tutrice, elle s'occupait de la boutique et nous de la réserve, on travaillait sur la même section et sur la même étagère, il y a un moment où nos mains se sont toucher au-dessus de la pile de livre, nos mains sont restées là pendant qu'on se regardait. J'analysais son visage, chose que je fais quand quelqu'un me fixe. Avec mon autre main, j'ai voulu caresser son visage, mais j'ai à la place, replacé une mèche de cheveux derrière ses oreilles. Nos visages se sont rapprochés et ce qui se passe à chaque fois dans ses actions pareilles, quelqu'un d'autre entre dans la pièce. La porte fait énormément de bruit, ce qui m'a fait sursauter, j'ai enlevé mes mains d'Alice et me suis retournée vers la porte. Lucille ne nous à pas du tout remarquer d'ailleurs, elle était au téléphone et était partie nous chercher pour mettre une de nous deux à la caisse. Alice s'en est chargé, avant de partir, je la regardais avec envie, je suis sûr qu'elle voulait la même chose à ce moment-là.
« Bien sûr que je le voulais » me déclare Alice « J'étais amoureuse de toi depuis un moment »

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Souvenirs
RomanceAlice et Chloé ont été ensemble pendant tout le lycée, maintenant, elles commencent leurs vies d'adultes. Alice décide de réaliser son rêve, c'est-à-dire, faire ses études à Londres. Mais en faisant ça, elle laisse les gens qu'elle aime derrière ell...