La grande décision

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MOI :pape, j'aimerais aller à l'école comme les autres enfants 

Mon père : parle avec ta tante  ("sa tanta") Marème, c'est une cousine à  moi.

MOI : mais papeu je ne la connais même pas comment tu veux que je parle avec qu'elle souffla a mon père timidement. 

Mon père :  écoute Fatou, tu es certaine que tu as a envie de faire des études.  

Moi : oui papeu, je suis sûr et certaine, une fois notre retour a Dakar. 

Mon père : je suis désolé, mais si tu veux faire des études tu vas devoir rester ici au village ("ak sa tanta Marème,sa badiéne la") avec ta tante Marème (" gno bok béne  déréte") on est de la même famille(" ni ma la diouré nonou la la diouré") elle est aussi une parente à toi tout comme moi.

Moi : mais pourquoi je dois rester ici avec elle , je ne la connais pas ("khamou ma ko ") mine boudeuse ça ne fait que deux jours depuis le baptême qu'on se rencontrait elle et moi.  

Mon père : et alors, où est le problème je t'affirme que je lui fais confiance et de plus, elle  pourra s'occuper de toi ici je serai plus tranquille, en sachant que ici tu pourras te concentrer mieux quand ville tu seras entre de bonnes mains et de plus, tu pourras revenir  pendant les grandes bonnes vacances, attends-moi je vais appelle ta tante Marème.

Moi : dans ma tête "est ce une bonne idée de m'éloigner de ma famille, genre, je vais plus, voire ni  mon père, ni ma mère ni mes frères impossibles je ne pourrais jamais supporter ça, mais d'une  autre cote, je veux aller à l'école et mon père tel que je le connais il n'aura pas le temps pour mettre a l'école il est trop pris par son travail de couturier (" tailleur") au marché tous les jours pour subvenir aux besoins de la famille  et ma mère, elle est trop occupée avec mes trois petits frères..." Ah tout ça me fatigue je veux juste aller a l'école pourquoi c'est si compliqué me disais tout bas. 

Quelques heures plus tard,  

Mon père :je viens de parler avec ta tante elle est d'accord de te prendre, tu vas reste avec elle a parti d'aujourd'hui, elle va s'occuper de tout a ma place je lui ai donné tous les droits sur ton éducation, elle devient ta tutrice légale, je t'accompagnerais à son  domicile se soire avant de prendre l'horaire pour rentrer a Dakar.

Moi : "Entre l'excitation de rentrer a l'école et le stresser de rester loin de ma famille" un seul mon mot qui pu sortir de ma bouche en ce moment-là, c'était(" yallah bakhena") Dieu est grand,

 Mais, papa je n'ai pas mes affaires j'ai amené que des habiles de rechange pour les deux jours qu'on allait passer ici après le baptême Mon père me coupa : ne t'inquiète pas je vais laisser de l'argent à ta tante  Marème pour qu'elle t'achète  de nouveau habilles et des fournitures de plus,  elle m'a affirmée que la rentrée des classes, c'était il y a deux semaines ce qui fait que tu pourras commencer d'ici une semaine inch'Allah me disais mon père.  

C'était un samedi soir que mon père m'accompagna chez ma tante Marème ; Dès qu'on a franchi  le seuil de la maison ; je pouvais distinguer la clôture en paille qui entourais la maison un bâtiment composer de 4 chambres, salon, un robinet au milieu de la véranda  et deux toilettes publique a ma gauche juste à l'entrée et puis à droite la case en paille qui servait de cuisine, c'était tellement différente de notre maison a DAKAR et voila à quoi ressemblé mon nouveau chez moi que j'allais partager avec les enfants de ma tante dont j'allais faire connaissance. 


 Il faut savoir que Fatou est une  fille à papa, c'est-à-dire son meilleur ami, elle n'allait jamais au lit sans voir son père rentré à la maison, leur relation est tellement fusionnelle et pour elle vivre loin de son papa, c'est inimaginable, mais elle n'avait plus le choix  la décision qui aller changer sa vie viens d'être prise sans retour en arrière et son père était un homme de parole ainsi son père la confia à sa tante et reprend le bus de minuit qui l'amène a Dakar en laissant Fatou qui pleurer toutes les larmes de son corps, c'est avec le cœur lourd qu'elle allait se coucher et apprendre la  vie loin de ces parents (chez nous au Sénégal le respect des ainées est très importante, les  enfants n'osent pas contre dire aux parents si non on se prend une raclée directe " 

  

              

LA GUERRIÈRE NOIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant