"A diyara min ye, a ma diya min ye, tchei ne furula deh !
..
Ou ya ye, ou ya mein je me suis mariée !"
("Que ça plaise ou non, je me suis mariée !")
Le mariage est devenu un jeu, juste une raison de briller dans une robe blanche devant tous pour fr...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
"L'amour est aussi grand par le bavardage que par la concision."
__Salut__
~ Yougoudou Tambadou ~
- Maman, si tu ne vois pas d'inconvénients, j'aimerais passer deux jours chez mes parents, ma mère est un peu souffrante.
Maman : J'espère que ce n'est pas grave.
- Non pas très, ne t'inquiète pas.
Maman : Prompt rétablissement à elle.
- Merci.
Maman : Tu veux y aller quand ?
- Demain ou après-demain.
Maman : D'accord, on en parlera ce soir après toutes les festivités du mariage.
- D'accord, merci maman.
Maman : Mais tu en as déjà parlé à ton mari ?
J'ai dit non en regardant ailleurs, plus précisément en regardant ma fille qui dormait dans mes bras.
Maman : Ça ne va pas entre vous ?
- Si si, ça va.
Maman : On parlera ce soir, tu resteras dormir ici aujourd'hui aussi.
- C'est compris.
Maman : Maintenant va coucher la petite Heinda, et essaie de te reposer un peu aussi, tu as l'air fatiguée.
- D'accord.
J'ai fait comme elle l'a dit. Je suis allée dans nos appartements avec Djiby qui se trouve dans la maison familiale, nous y sommes installés ces deux jours avec le mariage dans la famille. Je me demande pourquoi Djiby a tant voulu quitter la maison familiale, parce que là au moins il était bien dressé par les parents pour ne pas déconner du moins pas de manière démesurée. C'est vrai que vivre dans la grande maison familiale avec tous les commérages inutiles et tous les problèmes imaginaires est difficile, mais vivre en location avec un mari qui n'a peur de rien ni de personne pour encore moins se soucier de sa femme et de ses enfants est bien pire. Sérieusement j'aurais préféré ne jamais quitter cette maison avec nos aînés à côté. Je ne savais pas ou plutôt je n'avais pas conscience de la sécurité dont bénéficiait mon foyer à côté de tout ce beau monde qui constitue notre famille.
Hier soir, après avoir parlé de tout ce qui me rongeait, Djiby n'a pas eu d'autres réactions que de me faire croire qu'il s'en foutait. Il ne m'a rien dit après, il s'est juste contenter de me déposer et de partir à ses occupations comme il me l'avait dit. Il m'a évitée toute la journée d'aujourd'hui. Je n'ai eu droit qu'à un salut quand on s'est croisé lors du déjeuner, ensuite plus de traces de Djiby. De toute façon, il fait ce qu'il veut, j'ai dit ce que j'avais sur le cur et c'est tout. J'aurais le cur à me rapprocher de lui quand il me montrera qu'il n'est pas si indifférent que ça et qu'il veut que les choses aillent pour le mieux.