Au bout du tunnel

Chapitre 01

Une chronique de L_Graphicapixel

Écrit par : Debora Sylvana

Titre : Au bout du tunnel

Chap: 01

Avant le lever du jour, elle s'était déjà réveillée pour commencer ses tâches ménagères. Elle le faisait d'une gaieté qui surprenait toujours.

Pendant qu'elle balayait la cour de la maison, sa mère sortit de la chambre.

– Fridney (en se courbant) : Bonjour maman.

– Maman Agnès : bonjour ma fille. Comment tu vas ?

– Fridney : bien maman.

– Maman Agnès : Dieu merci. Moi aussi, ça va.

– Fridney : ta bouillie est déjà prête.

– Maman Agnès : Ah ! Merci beaucoup mon enfant.

Ce fut ainsi que la journée débuta chez Fridney.

Après le petit-déjeuner, elle et sa mère partirent au champ pour travailler jusqu'à ce que le soleil commença par disparaître.

– Maman Agnès : Fridney, nous devons rentrer. Il va bientôt faire nuit et je suis très fatiguée.

– Fridney : d'accord maman. Euh, toi il faut rentrer directement. Moi je vais passer par le marché avant de rentrer.

– Maman Agnès : ok c'est compris.

Fridney partit alors au marché pour acheter quelques condiments qui lui serviront à faire sa cuisine du soir. Il sonnait déjà seize heures. Après cela, elle repartit chercher du bois.

Sur le chemin du retour, elle croisa Aziz, le tailleur le plus populaire du village.

– Aziz (avec un sourire débordant) : eh ! Ma chérie, comment tu vas ?

– Fridney : très bien, Aziz.

– Aziz : Fridney, la plus belle du village.

Fridney sourit légèrement.

– Aziz : tu refuses toujours de m'épouser pourquoi même ?

– Fridney : Aziz, je suis fiancée à Mohamed. Tu as oublié ou quoi ?

– Aziz : il faut oublier cette affaire ma jolie. Mohamed là est où même ? Il n'est pas parti en ville te laisser seule ici dans ce village ?

– Fridney : ne parle pas de lui comme ça ! Il ne m'a pas abandonnée. Il est juste parti pour travailler en ville. Il va revenir très bientôt et nous nous marierons.

– Aziz : en tout cas, moi je suis là hein. Si Mohamed ne te veut pas, moi je te prends rapidement. D'ailleurs, ce gars ne te mérite pas.

– Fridney : Aziz, tu commence sérieusement par m'énerver. Comment tu peux parler de mon fiancé de la sorte ?

– Aziz : je ne te dis que la vérité hein.

– Fridney : tsruuuuuuuu ! D'ailleurs, pourquoi je suis là à t'écouter même ? Quitte devant moi je vais passer.

Fridney planta Aziz là et continua son chemin. Quelques instants plus tard, elle tomba sur son amie Jemima qui revenait de la fontaine.

– Fridney : eh ! Bonjour Jemima.

– Jemima : Fridney, comment tu vas ?

– Fridney : je vais très bien. Et toi ?

– Jemima : ça va aussi. Bon, dès que je finis de puiser de l'eau, je viendrai chez toi.