Au bout du tunnel

Chapitre 15

Une chronique de L_Graphicapixel

Écrit par : Debora Sylvana

Titre : Au bout du tunnel

Chap: 15

Au petit matin, Fridney était déjà sur ses pieds. Elle faisait bien son travail comme elle savait le faire.
Comme d'habitude, Rania était entrain de dormir.
Malik descendit de sa chambre et s'installa à table pour prendre son petit-déjeuner.

– Fridney : bonjour monsieur.
– Malik (en manipulant son portable) : oui bonjour.

La jeune fille s'empressa de servir rapidement son patron.

– Malik : euh, toi tu t'appelles comment déjà ?
– Fridney : Fridney, monsieur.
– Malik : ok. Merci Fridney.

Malik prit alors son petit-déjeuner et prit son véhicule pour aller au boulot.

C'est lorsque le soleil fut à son apogée que Rania ouvrit les yeux et descendit dans le salon. Elle trouva Fridney là qui faisait du ménage.

– Fridney : bonjour madame.
– Rania : mon déjeuner est-il servi ?
– Fridney : oui madame.
– Rania : ok.

Elle alla se mettre quelque chose sous la dent et prit son ordinateur portable et son téléphone pour travailler un peu. Il fallait qu'elle discute avec ses clients et faire le point avec ses employés.

Pendant ce temps, Fridney avait commencé par apprêter le repas du midi. Si elle voulait que madame Rania la garde et qu'elle puisse avoir son salaire comme il se doit chaque mois, il fallait qu'elle lui montre qu'elle est l'employée idéale dont elle a besoin.

***
Après que Jemima ait servi à manger à maman Agnès, elle s'assit à côté d'elle pour manger avec elle.

– Maman Agnès : merci beaucoup ma fille.
– Jemima : je vous en prie maman.

Maman Agnès mit une bouchée de sa nourriture dans sa bouche, qu'elle macha délicatement afin d'en apprécier le goût.

– Maman Agnès : hunmm, c'est très bon.
– Jemima (avec un sourire) : c'est Fridney qui m'a formé.
– Maman Agnès : j'ai dit à Fridney que si elle gagne un peu d'argent qu'elle ouvre un restaurant et elle a ri pensant que je blaguais.
– Jemima (en riant) : elle le fera maman.
– Maman Agnès : ah ! Espérons le.
– Jemima : en parlant d'elle, elle me manque beaucoup. Depuis qu'elle est partie je n'ai plus d'amie.
– Maman Agnès : tu dois aussi lui manquer là-bas.
– Jemima : oui...
– Maman Agnès : que Dieu vous bénisse abondamment mes enfants. Vous le méritez. Déjà, je suis contente que Inouss ait enfin décidé de te doter.
– Jemima : oui, je suis si contente.
– Maman Agnès : Dieu merci. Au moins lui il ne s'est pas comporté comme Mohamed. Les jeunes hommes d'aujourd'hui, on ne les comprends plus.
– Jemima : tous les jours je prie pour que ce que Mohamed a fait à Fridney, qu'il se retrouve dans une situation où il le regrettera amèrement.

Les deux femmes se mirent à rire à gorge déployée.

– Maman Agnès : tu sais, ça fait mal mais ça fait partie de la vie. Tu verras que cette situation va aider Fridney à grandir.
– Jemima : oui, c'est vrai.

***

De retour à la maison, Malik fit accueilli par sa femme.
– Malik : ça va ?
– Rania : oui chéri. Comment s'est passée ta journée ?
– Malik : très fatiguante mais ça va.
– Rania : maintenant que j'y pense, je me dis qu'il serait bien que tu prennes un congé pour que tu puisses te reposer et qu'on puisse passer du temps ensemble.
– Malik : oui tu as raison. J'ai bien envie et besoin de ça mais il y a trop de choses à faire. Et quand je me fais absent juste pendant quelques temps, mes employés foutent du n'importe quoi.
– Rania : si tu ne peux pas compter sur eux, vire les.