Au bout du tunnel

Chapitre 06

Une chronique de L_Graphicapixel

Écrit par : Debora Sylvana

Titre : Au bout du tunnel

Chap : 06

Il faisait nuit chez les Diop. Allongés l'un à côté de l'autre sur le lit, Rania et son mari Malik discutaient amoureusement.

– Rania : comment s'est passée ta journée ?

– Malik : très fatiguante mais ça va. Tout s'est bien passé. Et toi ?

– Rania : j'ai passé du temps avec mes amies et j'avoue que ça m'a fait un grand bien. Sinon ma journée aussi s'est bien passée.

– Malik : on rend grâce à Dieu alors.

– Rania : oui chéri.

– Malik : euh chérie, comme demain c'est le week-end, je me disais qu'une sortie en amoureux nous ferait du bien. Tu en penses quoi ?

– Rania (toute joyeuse) : j'en pense quoi ? Je n'attendais que ça chéri. Ça fait un bon bout de temps qu'on n'est plus sorti ensemble à cause de ton boulot. Et franchement, ça me manque.

– Malik : alors demain on sortira.

– Rania : on ira où ?

– Malik : je te laisse choisir le restaurant que tu veux.

– Rania : vraiment ?

– Malik : oui chérie. Alors, tu veux qu'on aille où ?

Rania réfléchit pendant un bon moment.

– Rania : rien ne me vient à l'esprit pour l'instant. D'ici demain j'aurai fait mon choix.

– Malik : ok, c'est comme tu veux chérie.

– Rania (regardant son mari avec tendresse) : tu es formidable Malik.

L'homme se contenta de sourire tendrement à sa femme.

*

Un autre jour s'était levé chez Fridney.

Ce matin, tante Céline lui avait donné une montagne de vêtements à laver. Elle avait donc commencer par faire sa lessive lorsque Céline sortit de la chambre avec des sous-vêtements.

Encore ? se dit-elle intérieurement.

– Tante Céline : tu vas laver ça aussi. Et tu mangeras que lorsque tu auras fini !

Elle lui balança les sous-vêtements et s'en alla. Parmi ces sous-vêtements, il y avait même ses slips tachés par ses menstrues.

La jeune fille, après avoir poussé un soupir, continua sa lessive. Comment pouvait-on se comporter comment ? se demandait-elle.

Instantanément, elle se rappela que sa mère lui avait dit que la vie à la ville n'était pas facile. Elle savait qu'elle allait faire face à des difficultés mais au grand jamais, elle n'avait pensé que ce serait ainsi. Elle a beau cherché à comprendre le pourquoi Céline la traitait comme ça, elle ne trouvait pas de réponse. Elle finit par comprendre que Céline avait tout simplement un mauvais cœur.

Pendant ce temps au salon, Céline contacta sa sœur Irène.

– Tante Céline : ma chérie, comment vas-tu ?

– Irène : bien grand-sœur. Et toi ?

– Tante Céline : ça va. Dieu fait grâce.

– Irène : et ta villageoise là ?