Je ne le fais pas pour toi

La bataille de farine

Bonjour tout le monde ! J'espère que vous allez bien ^^ Est-ce que je reviens tranquillou bilou alors que je n'ai rien publié depuis des lustres ? Euh... oui, exactement :-) Tenez vous prêts, le Drarry arriiiiive !!!

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Chapitre 5 - La bataille de farine

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Harry Potter s'étira et bailla bruyamment. Il prit ses lunettes et balaya ses cheveux d'un geste de la main. De grandes cernes sous les yeux, il entreprit difficilement de se traîner jusqu'à la cuisine pour se servir un grand café. De son côté, Draco Malfoy s'éveillai doucement. Il se souvenait d'avoir fait un rêve agréable, agréable et merveilleux, mais seuls deux yeux émeraudes lui restaient en souvenir. Le blond soupira et se dirigea vers la salle de bain prendre une douche. Froide. 

La sonnette retentit à plusieurs reprises, obligeant Harry à se lever et à ouvrir. C'est une ravissante Hermione Granger, une petite fille rousse dans les bras, qui apparu à l'encadrement de la porte.

"- Harry ! Comment vas-tu ? Tu aurais pu te dépêcher d'ouvrir, c'est quand même toi qui m'a demandé de venir ! Tu as vu Hélina, c'est tonton Harry le monsieur pas coiffé ! Dis bonjour à tonton Harry !

Et la petite Hélina d'agiter sa petite main avec un grand sourire.

- Herm' ! Merci d'être venue. Ta fille embellie de jours en jours dis donc. Bonjour toi ! dit il en s'adressant au nourrisson. Assieds-toi, je vais te servir un café.

En effet, pour ses huits mois, Hélina était déjà une petite fille très belle et très intelligente. Elle avait deux beaux yeux noisettes qui semblaient rigoler. Ses cheveux bouclés lui faisait un visage d'ange. Malgré son jeune âge, Hélina pouvait compter jusqu'à trois, et connaissais une quinzaine de mots.

- Alors ? Il paraît que tu héberges Malfoy ? Je peux savoir ce qui t'a pris ? On en parle dans tous les journaux. On te prends pour un fou. On pense que tu as été ensorcelé. Que tu te fais manipuler par Malfoy. Regarde ! Je t'ai amené quelques articles... Même si je sais que tu ne les liras jamais. Avec Ron, des reporters ont essayés de nous interviewer deux fois en pensant que nous en savions plus qu'eux. Depuis quand es tu charitable envers les Serpentard ? bombarda l'ancienne Gryffondor en s'asseyant sur le divan.

- Herm'... C'est compliqué. Je sais que... nos relations avec Malfoy n'ont jamais été très cordiales, et qu'il aurait sûrement mérité d'être puni pour toutes ses fautes mais comprends moi Herm'. J'ai vu assez de gens torturés, enfermés, tués pour le restant de ma vie. Malfoy a encore toute la sienne devant lui. Je veux dire... Ca pourrait être un mec bien. Non, c'est Malfoy quand même. Ca pourrait être un type correct ? Enfin, t'as compris. Hermione, je l'aide pas pour lui. Je l'aide pour moi, expliqua Harry avec difficulté.

- Mouais... Je sais très bien qu'il y a une deuxième raison pour laquelle tu fais tout ça, Harry Potter, et je la découvrirai ! déclara une Hermione sceptique quand aux propos de son meilleur ami.

Le brun soupira, sachant que la jeune mère ne le lâcherai pas avant d'avoir trouvé le pourquoi du comment. Draco, le grand Draco Malfoy en personne, fit son irruption au salon, encore mouillé et portant en tout et pour tout une mince serviette blanche nouée autour de ses hanches. Son torse luisait à cause de l'eau. On pouvait voir ses épaules et sa poitrine musclée, afin que ses longues jambes athlétiques. Harry ne le remarqua pas jusqu'à que Hermione recrache son café avec élégance, les yeux ronds comme des soucoupes.

- Granger ! Ca fait longtemps dis moi ! Que deviens tu ? Le rouquin n'es pas avec toi ? Tiens, tu as un peu de café là... dit Draco en essuyant le contour de la bouche de la sorcière avec son pouce, et elle rougit. Oh, Granger, tes joues se colorent. Gênée devant tant de beauté ? continua le blond en prenant bien soin de faire rouler ses muscles.

- Malfoy... grogna Harry, exaspéré du comportement de son colocataire.

- Malfoy ! Quelle... surprise. Tu te demandes ce que je deviens ? Eh bien, figure toi que je suis entrée dans la politique. J'envisage de devenir Ministre l'année prochaine. En attendant, je me mobilise pour différentes causes différentes, tout en travaillant sur des potions médicinales et occupant le métier déjà bien lourd de maman. Je te présente Hélina, ma fille, et celle de Ron, qui est actuellement chez Farces pour sorciers facétieux, entrain d'aider George, articula fièrement la jeune femme en reprenant contenance.

L'héritier Malfoy laissa échapper un sifflement admiratif. Il se dirigea vers Hélina, les yeux soudainement emplis de tendresse. Il s'agenouilla devant la petite fille et souffla doucement :

- Bonjour Hélina... Je suis Draco. Coucou ! Ta maman a de la chance d'avoir une petite fille aussi jolie que toi.

Et Hélina commença à jouer avec le doigt de Draco et gazouilla : Daco ! Daco !!

Le coeur du Serpentard s'empli d'un bonheur inattendu. Cette petite créature innocente lui souriait joyeusement sans le juger, sans le rejeter. Et c'était la première fois depuis sa naissance que ça arrivait à Draco.

D'un raclement de gorge, Harry interrompu la scène. Gêné, le Serpentard reprit :

- Euh, oui, la belette aide son frère dans sa boutique ? Comment va George depuis... C'est vrai, moi je les aimais bien, c'étaient les seuls à mettre un peu d'ambiance au château. 

- Il se remet difficilement mais il tient le coup. Je, je vais devoir rentrer donner manger à Hélina. Harry, passe à la maison un de ces jours. J'essaierai de faire en sorte que Ron soit là. Il est débordé de travail au magasin. Il y a tellement de nouveaux clients, tous les jours ! Malfoy, tu devrais aller t'habiller, tu vas attraper froid. Enfin, pas que ça me dérange plus que ça... A bientôt ! salua Hermione en prenant la porte, sa fille endormie dans bras.

Une fois la porte refermée, Draco lâcha, plus pour lui-même que pour Harry, qui partageait son opinion :

- Cette femme est épatante. Elle est femme, politicienne, potionniste et mère, et c'est elle qui est là pour toi et qui trouve des excuses à la belette pour justifier ses absences. On sait très bien qu'il ne saute pas de joie à l'idée de me voir. Enfin, je vais enfiler une chemise moi.

Les deux sorciers avaient passés la journée à la maison et commençaient à s'ennuyer ferme. Pour se divertir, Harry décida de faire des cookies et proposa à Drago de s'y atteler lui aussi. A ce quoi le blond lui répondit :

- Très peu pour moi. Je refuse de faire le travail d'un elfe de maison.

Le brun haussa les épaules et commença à préparer la pâte. Mais bientôt l'odeur alléchante de la première fournée de biscuits en train de dorer au four attira l'attention du Serpentard.

Cédant à son estomac et à ses narines, l'héritier Malfoy s'approcha discrètement du four mais renversa malencontreusement le pot de farine sur Harry. Un rictus joueur, le brun pris deux grosses poignées de farine et attaqua joyeusement Draco, qui riposta. Le brun attrapa le second paquet de farine et déversa son contenu dans les cheveux du blond, et la bataille repris de plus belle. La poudre blanche volait dans tous les sens, et les deux jeunes hommes ressemblaient désormais à des fantômes. Le Gryffondor réussit à plaquer son adversaire au sol sans qu'il ne puisse se dégager de son emprise. Le serpent afficha une moue contrite.

- Alors, Malfoy, tu déclares forfait ? le nargua Harry avec un sourire moqueur.

- Ne m'appelles plus Malfoy. S'il te plaît. Je veux rester Draco, supplia le blond en plongeant ses yeux océans dans ceux du brun.

- D'accord... Draco. murmura Harry avec difficulté, les mots restants coincés dans sa gorge."

Le jeune sorcier sourit faiblement. L'intensité de leur regard était de plus en plus intenable. Alors, le brun ferma les yeux et posa ses lèvres sur celles du blond. Il écarquilla brièvement les yeux sous le coup de la surprise, puis s'abandonna au baiser en y répondant avec ferveur. La langue d'Harry quémanda l'accès à la bouche de Draco qui entrouvrit bien rapidement ses dents. Leurs langues se mêlèrent et dansèrent un balais qu'ils semblaient connaître par cœur. Les deux corps roulèrent dans la farine sans se lâcher. Les deux hommes s'embrassaient avidement, déconnectés de leur environnement.

Mais soudain, une odeur de brûlé les ramena à la réalité.

- Merde ! s'exclama Harry en se dégageant des bras de Draco. J'ai laissé cramé les cookies !"