Le Londres moldu

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Bonjour à tous ! J'espère que vous avez passé de très bonnes vacances. Sans plus attendre voici la suite de ma fanfic et j'attends avec impatience vos retours !

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Chapitre 4 - Le Londres moldu

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Draco Malfoy avait refusé de reprendre la voiture et les deux jeunes sorciers avaient donc été obligés de se rendre au centre de Londres à pieds. Le Serpentard était impressionné par le nombre de véhicules roulant -bus, voitures, scooter et mêmes vélos- et les machins rectangulaires avec qui les gens parlaient. Draco avait très légèrement l'impression d'être devenu fou. 

Un quart d'heure plus tard, le blond commençait à avoir mal aux pieds et Harry le remarqua. Il l'invita donc à s'asseoir à la terrasse d'un café et commanda deux thés glacés avec des cookies. 

"- Potter ? Pourquoi ces moldus parlent à des boîtes ? demanda le jeune Malfoy.

- Ce ne sont pas boîtes. Ce sont des téléphones, répondit le Gryffondor, un sourire sur les lèvres. Avec ça, tu peux contacter des personnes à l'autre bout du monde. Ca marche avec de l'électricité. On appelle ça des "nouvelles technologies". 

Très impressionné, Draco ne le laissa pas paraître et afficha une moue septique. Hum. 

- Bon, ils arrivent, nos thés ? Que font les elfes de maison ? s'impatienta - t - il.

- Malfoy, il n'y a pas d'elfes de maison, uniquement des humains, et vu le monde qu'il y a, c'est normal d'attendre ! Mais j'oublie, ton petit cul d'aristocrate ne sais pas attendre... répliqua le brun.

Ils furent interrompus par une demoiselle rousse qui leur apporta leurs boissons et les cookies.

- Oh mon dieu, les Weasmoche sont arrivés jusqu'ici ! s'exclama Draco. On est envahis.

- Malfoy ! Peux-tu cesser trente secondes d'insulter mes amis ? Bon, tais-toi un peu et mange ça, dit le brun en lui tenant un cookie.

- Tu éviteras de me donner des ordres, je vais finir par croire que tu veux m'empoisonner avec ce satané biscuit, dit sèchement le jeune Malfoy tout en s'emparant de la pâtisserie.

Il croqua dedans et écarquilla brièvement les yeux.

- Pas mal, commenta-t-il. 

- Pas mal ? Pour un délicieux cookie ? Dieu que tu es difficile ! Avant de rentrer à Poudlard j'aurais donné mon bras pour un cookie ! Bon, viens, on va se balader, d'autres clients attendent, on a bloqué la table bien assez de temps.

Ils se levèrent, et, discrètement, le blond enfourna le reste des gâteaux dans ses poches. Les deux hommes marchèrent un moment, et leurs pas les emmenèrent au centre commercial. Les boutiques étaient bondées de gens, mais il faisait si chaud que les deux anciens élèves de Poudlard ne résistèrent pas à l'envie de se mettre en frai dans l'une d'elles. Par malheur pour Harry, ils s'étaient réfugiés dans une boutique de vêtements pour hommes. Draco fixa le brun et dit :

- Très bien... J'ai remarqué que tu mettais toujours le même tee-shirt, quand nous étions à Poudlard. Chaque année, il devenait un peu plus à ta taille, mais tu flottait toujours dedans. Tu a changé de tee-shirt, Merlin merci, mais tu n'as que deux chemises et c'est inacceptable. Alors, tu te tiens tranquille Potter, je reviens dans deux secondes avec de quoi renouveler ta garde robe.

Et il s'en alla parcourir les rayons à la recherche de vêtements. Amusé, le brun s'assit sur une chaise, laissant ses yeux détailler le magasin.

Un quart d'heure plus tard, c'est un Draco aux yeux pétillants qui débarqua avec une vingtaine de vêtements dans les bras.

- C'est magnifique tout ce qu'il y a ici ! Regarde ce que je t'ai trouvé ! Sublime n'est ce pas ? File à la cabine d'essayage, ordonna-t-il.

Harry s'exécuta, bien que de mauvaise foi. Le blond le poussa derrière le rideau et lui mit dans les mains une chemise blanche, une veste et un pantalon noirs ainsi qu'une cravate rose. Le brun attendit que le blond s'en aille pour se changer, mais celui-ci resta planté devant lui.

- Eh bien, qu'est ce que tu attends Potty ? s'impatienta Draco. Essaie !

Le Survivant se déshabilla dos à lui, et commença par enfiler la chemise, puis le pantalon. Le blond loucha un instant sur les fesses d'Harry puis se reprit aussitôt. Le jeune Malfoy avait toujours eu une préférence pour les garçons et l'assumait, mais de là à mater le postérieur de son meilleur pire ennemi...

A coté de lui, le brun ajustait maladroitement la cravate. Exaspéré, Draco lui prit des mais et entreprit de la nouer parfaitement. En relevant la tête, il remarqua que son visage n'était qu'à quelques millimètres du sien. Alors pour une fraction de seconde, ils oublièrent tout et plongèrent dans les yeux de l'autre. Harry le regardait intensément, comme s'il ne voulait plus jamais le lâcher. Le regard du blond n'était plus gris, mais d'un bleu profond et envoutant. Ce fut le Gryffondor qui rompit le contact. 

Gênés, les deux jeunes hommes continuèrent les essayages en silence. Arrivés à la caisse deux heures plus tard, le brun voulu ranger les vêtements, mais Draco le réprimanda :

- Tu vas reprendre ça et tout payer d'accord ! Je me suis pas embêté à te choisir des tenues qui vont bien ensemble pour rien !

- Mais, Malfoy, je n'ai pas l'argent pour... essaya Harry.

- Blablabla. Tu es encore plus riche que ma famille, Potter. Tu ne vas pas me faire croire que tu es fauché ? Je n'y croirais pas. D'ailleurs, j'ai rajouté un ensemble pour moi, puisque je n'ai que la chemise que j'avais en sortant d'Azkaban, dit le blond.

 - D'accord... grommela le brun. Je trouve que tu abuses un peu trop de ma gentillesse, Malfoy.

- Mais pas du tout ! s'exclama Draco, l'air faussement indigné.

Les voilà repartis, cinq sacs sous les bras, en direction du cinéma. Le jeune Potter avait très envie de voir la réaction du blond devant l'écran géant. Il ne lui avait pas dit où il l'emmenait, et Draco commençait à s'inquiéter. Ils arrivèrent devant la porte et pénétrèrent dans la salle. Harry avait acheté deux billets au hasard, et le film commençait dans cinq minutes. Il fit asseoir le Serpentard sur un siège et s'assit à sa droite.

Les lumières s'éteignirent et l'écran s'alluma, faisant sursauter Draco. L'histoire commença à défiler sous leurs yeux. Le blond, d'abord effrayé, ne fit pas un geste. Puis, curieux, il se leva jusqu'à l'écran, et posa sa main dessus. Harry essaya de le rappeler, mais il ne semblait pas l'entendre. Les gens commençaient à râler, quand le chat sur l'écran bondit sur la main de Drago, qui laissa échapper un couinement de souris. Il détala et revint s'asseoir à côté d'un Gryffondor mort de rire.

- Tu aurais vu ta tête, pouffa Harry, Merlin Malfoy ce n'est qu'un écran !

Le film se déroula, et le blond ne cessait de faire des remarques :

- La fille, là, avec la robe rouge, est-ce qu'elle aime celui avec le drôle de chapeau rond ? Pourquoi l'homme est masqué ? Attention Erza, derrière toi ! Trop tard, je te l'avais dit !

- Pitié Malfoy, ils ne t'entendent pas ! Tais toi un peu et profite, supplia Harry."

Le bâtiment explosa, et Erza s'enfuit avec l'homme au chapeau melon. Sans s'en rendre compte, le blond glissa sa main dans celle du brun et l'y laissa jusqu'à la fin du film...

Je ne le fais pas pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant