SECOND LEAD

|Chapitre 3|

Les cours viennent de se terminer, maintenant j'ai athlétisme mais je suis fatigué de ma journée. Peut être que ça va m'aider à me réveiller. Je rentre dans le vestiaire et m'assoie sur le banc en soufflant. J'ouvre mon sac et sort ma tenue. 

Habillé, je referme mon sac et prend mon élastique qui se trouve sur mon poignet pour attaché mes cheveux en queue de cheval. Je regarde une dernière fois mon reflet dans mon téléphone et le range. Les autres filles dans le vestiaires parlent entre elle mais je n'y fais pas attention et sors. 

Le prof me sourie et note sur sa feuille ma présence. Je commence par m'étirer les bras pendant que les autre filles arrivent une par une. Je vois au loin Anders assis dans les gradins, ça me fait immédiatement sourire et lui fait coucou avec la main. Il vient pas souvent me voir à l'athlétisme parce qu'il doit aider son père le soir dans sa petite superette. Il me renvoie le coucou. 

— Allez les filles faite moi deux tours de terrain, nous dis le prof en soufflant dans son sifflet.  

Je commence alors à courir et les filles me suivent. Je me concentre sur ma respiration pour ne pas avoir de point de coter, pire chose quand on court. Je passe devant le prof après mon premier tour et il me dis que je l'ai fais en 1 min et que je dois continuer comme ça. 

— Allez Mack tu peux le faire ! Entender-je de loin.  

Je sourie et me met à courir plus vite. Deuxième tour fini, je pose mes mains sur mes genoux et reprend ma respiration. 

— Très bien Mack continue comme ça, me félicite le prof.  

***

Je sors des vestiaires après mettre laver et changer. Je me dirige vers la sortie du gymnase et voit Anders parler avec une fille prêt d'un mur. Je recule un peu et les écoute. 

— C'est ta petite amie cette fille ? Demande la fille. 

— Non c'est ma meilleur ami, répond-il.  

Je sourie à ce qu'il dit, je sais qu'ils parlent de moi. 

— Donc tu es libre alors ? Ajoute la fille d'une voix mielleuse.  

Je perd mon sourire et mon concentre sur sa réponse. 

— Oui. 

Je sors de ma cachette et m'avance vers eux. 

— Coucou Anders tu m'attendais ? Demande-je en souriant.  

Il porte son attention à moi et répond : 

— Oui

— Bon je vais y aller, nous dis la fille en partant.  

—  Ça va pas ? Demande-je.

— Si si elle était juste bizarre 

J'acquis en hochant la tête et lui tend mon sac de sport. 

— Tu veux bien le porter pour moi je suis fatiguer, essaye-je. 

Il tend son bras et repousse mon sac sur moi. 

— Mais s'il te plait, j'insiste.  

Il secoue la tête en rigolant, je lui donne une petite claque sur son bras pour lui montrer mon mécontentement. 

 — Je te raccompagne ? Me demande-il finalement. 

— Je peux passer voir ton père ?  

— Si tu veux oui. 

Je lui sourie et on part tout les deux vers l'arrêt de bus. On monte et s'installe au fond l'un à coter de l'autre. 

— Elle voulait quoi la fille ? Demandé-je. 

— Elle a demander si j'étais libre.  

— D'accord, je répond.

— Ta famille va bien depuis la dernière fois ? Me demande-t-il. 

— Ils vont bien et d'ailleurs Lesli a un amoureux maintenant ! Elle me la dit seulement hier, ajouté-je. 

— En maternelle elle s'est trouvé un amoureux elle est précoce, se moque-t-il, elle au moins elle a réussi à trouvé quelqu'un. 

Je lui donne un petit coup de pied et ouvre en grand la bouche choquée de ce qu'il a répondu. 

— C'est pas sympa ça ! Rigole-je. 

— Je rigole tu es trop moche pour eux, me taquine-t-il.

—  Mais- dis-je choqué.

Le bus s'arrête et annonce notre arrêt. On se lève et sors de ce dernier. On arrive vers la petite superette et je pousse la porte pour y rentrer. 

— Bonjour monsieur ! Dis-je avec un grand sourire. 

L'homme a la caisse lève la tête et sourit en retour.   

— Bonjour Mack tu vas bien ? Ça fait longtemps que je t'ai pas vu. 

—  Ça va bien et vous ? 

— Tout va bien, me répond-il en sortant de derrière la caisse.  

— Tu veux rester manger ce soir ? Me propose-t-il. 

 — Je vais pas vous déranger.

— Depuis le temps Mack tu nous dérange pas, rigole le père de Anders, allez y je ferme le magasin.

— Merci. 

— Viens on va mettre la table, me dis Anders.  

On sors de la supérette et entre dans l'immeuble d'à coter. Anders se place devant moi et ouvre la porte. On retire tout les deux nos chaussures et rentre dans le salon. Une forte odeur de pâte carbonara se dégage de l'appartement. J'ai hâte de manger ça à l'air super bon. Je sors vite fait mon téléphone et préviens mes parents de mon absence. 

— Bonjour Mack, me dit la mère de Anders. 

— Bonjour madame ça sens bon c'est quoi ? Demande-je en souriant. 

— Des pates carbonara tu reste manger ?  

J'hoche la tête et aide Anders à mettre la table. Contrairement à chez moi ils passent du temps en famille et parle beaucoup pendant les repas. J'aime beaucoup venir ici.  Son père revient et on se met tous à table. 

— Ça se passe bien l'athlétisme ? Me demande sa mère. 

— Oui  

— C'est la première de son équipe, ajoute Anders. 

— C'est vrai ?

J'hoche la tête.