8# Onegaishimasu

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...S'il te plaît

Mais je crois que je perdais connaissance une fois de plus.

[ 21 : 05 ] - Samedi à la villa

Je me réveillais comme si j'étais sortie d'une longue sieste. Surtout que le lit était tellement douillet et agréable que je me fit un petit plaisir et m'enroulais dans les draps (qui sentaient très bon) comme une petite fille.

Kerian : À ce que je vois tu as l'air de bien aimer mon lit

Surprise je m'arrêtais net et me retournais pour voir Kerian qui était assis sur une chaise et qui semblait me regarder depuis le début. J'avais un peu honte maintenant.

Moi : Qu'est-ce que tu fais là ?

Kerian : C'est plutôt moi qui devrais poser cette question

Moi : On m'a assignée une nouvelle chambre alors j'y suis

Kerian : T'étais tellement perchée que tu n'as pas même vu que tu t'étais trompée de chambre, la tienne était juste à côté

Je ne l'avais pas du tout remarqué mais toute les portes étaient rouges donc comment j'aurais pu savoir laquelle était ma chambre ?

Moi : Ok, répondis-je froidement
Il m'agaçais tellement facilement que je n'avais plus du tout envie de parler avec lui, je voulais juste partir.

Alors comme je me sentais un peu mieux, je me levais du lit.

Kerian : Tu vas où là ?

Moi : Retourner ma chambre

Je m'en allais et me dirigeait vers la sortie mais il me reteint par le poignet.

Moi : L-Lâche moi

Kerian : Tu n'iras nulle part, je t'ai dis que ta chambre était à côté

Je ne comprenais pas bien ce qu'il voulait dire et il le vit aussi.

Il lâcha alors un soupire, m'attira vers lui et reprit en me regardant droit dans les yeux.

Kerian : Une partie des chambres de cet étage sont toutes connectées entre elles, ce qui veut dire que c'est un amas de pièces où je peux circuler comme bon me semble. Cette étage m'appartient donc la chambre que l'on t'a assignée est également la mienne.

J'étais outrée mais maintenant je comprenais mieux la disposition des chambres et pourquoi il n'y avait que des portes rouge.

Il me fixait toujours comme si il attendait une réponse ou une réaction de ma part mais j'essayais d'éviter son regard car la proximité entre-nous était trop proche, alors je m'écartais de lui.

Kerian : Pourquoi tu m'évite ? Dit-il de sa voix grave

Moi : Je ne t'évite pas

Kerian : Regarde moi

Moi : Non

Il s'approcha tout doucement, toujours en me fixant et ça me mettait mal à l'aise.

The first flowers of spring Où les histoires vivent. Découvrez maintenant