Partie 10:

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Dans la peau de Clarys:

Je suis au plus mal. J'ai une douleur dans la poitrine comme s'il me manquait quelque chose de vitale, j'ai le souffle coupé comme si mes poumon ne voulaient plus faire leur travail, mon cœur est sur le point de sortir de ma poitrine et mon cerveau me fait revivre le peu de moment magnifique que j'ai pu avoir avec ma mère comme pour me torturer. J'ai mal et personne est là pour me consoler ni comprendre ma douleur.

Je ne sais plus trop où je suis ni même depuis combien de temps je suis là. Le vent froid d'hiver me fouette sur ma peau peu vêtu mais je ne ressens aucun sentiment de frisons ou même de froid. Je suis trop absorbé par le dernier souvenir et les derniers paroles que ma mère m'a dit pour réagir.

*Flashback*

Moi: "Maman, il me faut de l'argent parce que demain il y a une méga fête et j'ai rien à me mettre donc je me vais à Mango avec Stacy tout à l'heure"
Ma mère: "Clarys, tu sais la vie n'est pas toujours fait d'argent ni même de fête"

À ce moment là, je ne comprenais pas le sens de cette phrase. Mais maintenant que cette scène repasse sans cesse dans ma tête, je commence à comprendre. Ma mère m'a plus au moins toujours laissé faire ce que je voulais. Mais elle n'a jamais vraiment aimé mon mode de vie et surtout le fait que j'apporte trop d'importance à mon apparence physique. Je n'ai jamais négligé mon travail scolaire et c'est peut-être pour sa qu'elle a été compréhensible. Je ne suis pas née dans la luxure ni même dans la fortune loin de là pourtant je vie comme telle et même si ma mère ne me l'avouait pas je sais très bien qu'elle n'apprécié pas. 

*Fin du flashback*

...: "Clarys?"

Je suis toujours dans mes pensées quand cette voix sortie de nul part mes fait revenir à la triste réalité. Je n'avais même pas remarqué que Derek et là devant moi. J'ai la tête baissé mais je sens son regard sur moi.

Derek: "Clarys ça va?"
Moi: "Oui *reniflement*"

Je suis pitoyable! D'habitude je sais très bien mentir mais là c'est catastrophique. 

Derek: "Regarde-moi"

Je fais ce qu'il dit. Ne me demandez pas pourquoi, je n'écoute jamais personne à part moi même. Je lève la tête vers lui et dès que mon regard croise le sien, je fond en larme. C'est la première fois que je pleure dans la rue et surtout devant quelqu'un. Je suis étonnée par sa réaction, il me force à me lever du muret et me prend dans ses bras.

Derek: "Calme-toi wesh qu'es qui a? T'as t'es règle ou quoi?"

En temps normal j'aurais rigolé de sa remarque puérile mais là je passe le pire jours de ma vie donc je ne suis pas d'humeur à rigoler. J'ai l'impression que ce jour ne va jamais terminer.

Derek: "Clarys parle"
Moi: "Je... ne l'a... reverrait... plus *je pleure plus* jamais..."

Une fois cette phrase sortie de ma bouche, j'ai l'impression que mon cœur s'est arrêté. Je crois que je viens juste de comprendre que je n'entendrais plus jamais la voix de ma mère ni même que je reverrais un jour son doux visage. 

Derek: "Viens il fait froid"

Sans se décoller de moi, ils nous dirige vers sa voiture. Il ouvre la portière du côté passager et il m'assoie. Il referme la portière et fait le tour de la voiture pour venir se mettre derrière le volant. 

Derek: "Je te ramène chez ton zink"
Moi: "Nan!"
Derek: "D'accord... Calme-toi"

J'essaie de retrouver mon sang froid. Je souffle un long moment. J'essaie de me recoiffer dans le rétroviseur et j'essuie le mascara qui a coulé. 

Chronique: "Louboutins face à la cité"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant