Partie 17:

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Dans la peau de Clarys:

Je me réveille dans la nuit en sur saut. Je panique car je ne sais plus où je suis. Je suis en suceur et il fait noir. Il me faut quelques minutes pour me rappeler que je suis chez Derek à cause du comportement puérile de Tarek qui veut toujours tout contrôler.

Derek: "Clarys? Tu fou quoi?"
Moi: "Rien"
Derek: "Allé viens là!"

Il pend mon poignée et me blotti dans ses bras. Du bout de ses doigts, il dessine de petits cercles sur la peau de mon bras. Il me faut pas plus de quelques secondes pour retourner dans mon rêve.

Je suis de nouveau réveillée mais cette fois ci par des voix graves qui cri. Je me lève rapidement pour voir ce qui ce passe. Dans le couloir, je reconnaît la voix de Tarek ce qui me fait me précipiter dans le salon.

Tarek: "NAN DEREK! Tu peux pas la ramener chez toi à chaque fois!Putain"
Derek: "Mdr j'aurais dû la laisser toute seule dehors, c'est sa?!"

Je remarque Loqman debout accoudé à un meuble qui comme moi regarde la scène sans rien faire. Ils ne m'ont toujours pas remarqué.

Tarek: "Vas-y ferme ta gueule"
Derek: "Wallah c'est pas de ma faute si tu sais pas gérer ta zink"

Je vois Tarek perdre son self contrôle et se jeter sur Derek. Ils sont à terre tous les deux mais Tarek a le contrôle car il est sur Derek. Je reste là à rien faire, je suis contre la violence et s'ils veulent s'entre tuer comme des bêtes sauvages ils ont qu'à le faire.

Loqman me regarde puis fonce pour arrêter son frère. Il le prends par le col de son t-shirt et le plaque contre le mur. Je suis étonné de le voir capable de faire sa, ok il est musclé mais pas aussi musclé que Tarek. Tarek saigne de la lèvre et il a le regard noir comme une bête enragée. Derek est sur le sol et regarde mal Tarek et Loqman, il saigne de l'arcade sourcilière et du nez.

Je décide enfin de bouger. Je dis à Loqman de sortir avec Tarek dans le couloir et lui promet de repartir avec eux. Une fois qu'ils ont quitté l'appartement, j'aide Derek a se lever et l'entraîne dans la salle de bain.

Moi: "Vous êtes con de vous battre comme sa"

J'attrape la trousse de secours, l'ouvre et j'en sors des compresses et le désinfectant. J'évite de regarder Derek dans les yeux.

Derek: "Je trouve pas"
Moi: "Donne moi une bonne raison pour t'avoir battue avec mon cousin?"

J'ouvre les compresse et les imbibe de désinfectant. Avant que je lui désinfecte son arcade sourcilière, il me prends le poignée et me force à le regarder.

Derek: "Parce que je défends ce qui est à moi et que je trouve juste de le faire"
Moi: "Je n'appartiens à personne"

Je peux pas vous décrire le sentiments que je ressens, c'est un mélange de joie et d'énervement. De joie car il m'a fait comprendre que j'étais quelqu'un d'important à ses yeux et d'énervement car je ne suis pas un objet qui lui appartient.

J'enlève son emprise de mon poignée et désinfecte ses plais. Il me regarde faire sans un mot. Quand j'ai fini, je range la trousse et jette les compresses usagés. Je sors de la salle de bain sans dire un mot et en le laissant seul. J'ouvre la porte d'entrée et je vois directement Tarek assis sur les marches des escaliers la tête entre les mains et Loqman adossé au mur.

Moi: "On y va, il faut que tu désinfecte sa"
Loqman: "Ça va?"
Moi: "Oui"

On descends les escaliers tous les trois et on se dirige dans la voiture. C'est Loqman qui conduit et je suis surprise car d'habitude Tarek veux toujours que ce soit lui le conducteur. Personne ne dit rien pendant le petit trajet, on monte en silence à l'appartement d'Amira. On passe la porte d'entrée et là Amira nous saute dessus.

Chronique: "Louboutins face à la cité"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant