Chronique: "Louboutins face à la cité"

Partie 14:

Dans la peau de Clarys:

Je me lève à 8 heures. J'ai mal dormi cette nuit je pensais à tout ce qu'il manquait pour l'enterrement. Je ne pense plus qu'à ça, je ne vois plus que sa! Je veux que tout soit parfait et son enterrement est demain et il manque énormément de chose. Il est hors de question que j'aille en cour aujourd'hui. Je prends une pomme dans la cuisine et la mange debout. Eliana est en cour. On ne se parle plus trop toutes les deux, j'ai pas encore digéré le faite qu'elle m'est trahi. Je ne l'a pensais pas comme sa mais bon on se trompe toujours sur les personnes.

Une fois que j'ai fini de manger ma pomme, je vais m'habiller. Je ne suis pas bien à l'intérieur de moi mais il est hors de question que je montre cette faiblesse aux autres! Je met une petite jupe rose pastelle avec un débardeur blanc qui est en dentelle sur tout le dos. Bien sur je rentre le débardeur dans ma jupe. Je file dans la salle de bain afin de me maquiller: fond de teins, correcteur sur les imperfections et pour les cernes, de la poudre, je met du fard à paupière gris clair et un coup de mascara. Je met un rouge à lèvre rouge. Pour mes cheveux, je les reboucle à l'aide de mon fer à lisser. Je prends mes louboutins noirs qui ont la semelle rose parfaitement assorti à ma jupe et je prends un petit sac en bandoulière noir où je mets mon portefeuille et mon téléphone.

Je prends le bus pour aller en centre ville et je demande à deux trois passant où je peux trouver un centre commercial. J'arrive à trouver enfin l'immense centre commercial. Je trouve avec facilité un magasin de chaussure. Je met un peux de temps avant de trouver une paire que ma mère adorerait. C'est des escarpins noirs qui sont tout simple mais qui rappelleront les fleures noirs sur sa robe blanche.

J'hésitais à faire une petite fête mais je n'ai ni le temps ni l'énergie pour l'organiser donc c'est mieux de ne rien faire. Il me reste plus qu'à trouver une chanson et à faire mon discoure d'adieu. J'espère que j'aurais fini à temps.

Je rentre à la maison vers 10 heures, Tarek dort toujours et Loqman a dû partir en cour. Je vais dans la chambre d'Eliana pour commencé à écrire mon discoure. D'habitude je n'est aucun mal à écrire mais quand il s'agit d'exprimer mes sentiments, j'ai aucun mots qui me vient à l'esprit. Je griffonne quelques mots quand la porte de la chambre s'ouvre.

Tarek: "Clarys?"
Moi: "Oui?"
Tarek: "Tu me fait à manger"
Moi: "Euh..."
Tarek: "C'est pas une question"
Moi: "C'est un ordre?"
Tarek: "Nan plutôt un service"
Moi: "Je suis occupée et j'ai pas le temps de te faire à manger"
Tarek: "Bah tu me fais à manger et après..."

Je le coupe.

Moi: "Nan mais me dit pas qu'à 20 ans tu sais pas te faire à manger?"
Tarek: "C'est aux femmes de le faire"
Moi: "Tu sais qu'on n'est ni au temps de l'esclavage ni au temps aux les droits des femmes n'existaient pas"
Tarek: "Pff va faire à manger avant que je me vénère"
Moi: "Nan je suis occupé et même je ne suis pas à ta disposition"
Tarek: "Tu fou quoi même?"
Moi: "Je prépare mon discoure pour l'enterrement de ma mère et tu me dérange donc sort si te plait"

Il ne discute pas et sort de la chambre sans rien dire. Je suis plutôt fière de moi, j'ai tenu tête à Tarek et j'ai gagné.

Cela fait plusieurs heures que je suis devant cette feuille à moitié blanche. Je commence à en avoir marre, j'ai besoin de prendre l'aire et de parler. Stacy me manque énormément et j'ai besoin de l'a voir. Je vais donc à Paris direction le lycée. Elle fini à 16 heures et je suis en avance. Le temps me semble long et ma patiente est mise à épreuve. La sonnerie retenti enfin et les premières élèves sortent de l'établissement. Je regarde les gens sourirent, rirent, racontent des histoires et sa me fait encore plus déprimer. Pourquoi? Simplement parce qu'ils ont la joie de vivre alors que moi je suis en plein doutes sur mon avenir. Je vois Stacy sortir avec Tristan. C'est un beau garçon, blond aux yeux bleu vert. Depuis le début de l'année, Tristan a tapé dans l'œil de Stacy mais elle est trop fière pour lui dire. Personnellement, je l'es verrai bien ensemble.