NB : fait suite au précédent poème, n'a ni queue ni tête non plus
×
Cruelle mélodie du vent sauvage,
Qui, arrachant mes feuilles dans sa rage,
Les fait s'envoler loin, pourpres et sans vie,
Doute horrible, est-ce moi qu'elles fuient ainsi ?×
Mes branches nues se tendent, décharnées,
Ombres si noires sur ce ciel grisé.
Ma sève, sang abandonné, s'écoule
Pour chaque perte, toute cette foule.×
Tenaces comme une vieille rengaine,
Des souvenirs d'été me reviennent :
N'est plus, le renard aux yeux bleus qui rient,
N'est plus, avec les feuilles aimées a fui.×
« Aucune promesse murmurée,
Pas de chaînes à vos pieds attachées,
Seulement un regard échangé,
Et tant de jours joyeux partagés. »×
Des feuilles,
Telles des liens
Le vent,
Tel la distance du temps,
Le renard,
Tel l'égoïste idiot,
Et l'arbre,
Comme moi.-Pilou
VOUS LISEZ
Petits Poèmes
PoetrySur des petites choses. Petits poèmes sans grande prétention mais écrits avec application. Car c'est en essayant qu'on réussit...