Le Silence De La Nuit

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Un bruissement, des brindilles
Qui craquent.
Un hululement lointain.
La nuit, la forêt est reine.

La brise légère souffle
Entre les hautes branches,
La lune peine à glisser
Ses rayons pâles
Dans ce complexe enchevêtrement.

Soudain, un fauve bondit,
De sa gueule aux dents acérées,
Il saisit le lapin imprudent et
Le tue sans pitié.

À la sombre obscurité se mêlent
Rouge et blanc, sang et pelage.
Seuls demeurent,
Deux yeux jaunes dans la pénombre.

Pilou

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