Elle marche, les muscles roulant sous sa peau noire,
Aux aguets, ses yeux brillent d'une lueur terrible,
C'est le crépuscule, aux panthères est le pouvoir,
Grondant, crocs sortis, elle se hâte lentement.*
Flegmatique en apparence, un prédateur
Se cache derrière cette lourdeur feinte,
Cruel, assoiffé, impitoyable, tueur,
La mort semble se mêler à ses sombres pattes.*
Tant crainte tant admirée, elle rôde sans cesse,
Dans la savane sur les plus hautes branches,
Autour de vos fragiles cases de tresses,
Dans la nuit, au-dessus des enfants elle se penche.Pilou
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Petits Poèmes
PoetrySur des petites choses. Petits poèmes sans grande prétention mais écrits avec application. Car c'est en essayant qu'on réussit...