" - Tu sais, quand je t'ai revu la dernière fois, mon cœur s'est emballé. Je ne pensais pas pouvoir te resserrer dans mes bras un jour. Quand tu avais disparu, l'année de nos 5 ans, j'avais promis de te retrouver. Ma mère était en pleure ce jour là, il pleuvait dehors et on venait de m'apprendre la mort de ta mère. J'étais vraiment rongé par la nouvelle de ta disparition. Les jours semblaient plus longs et les mois, éternels. Sans toi je ne m'amusais plus avec les autres enfants, je ne rigolais plus, et j'ai appris à me réfugier dans la colère qui cachait la plus grande tristesse du monde. Chaque jour je priais qu'on te retrouve, chaque jour je regardais les informations à la télé pour savoir si tu avais été secouru, et chaque jour je perdais un peu plus espoir. Mais tu sais, je ne t'ai jamais oublier.
A ma rentrer au collège, ta voix m'accompagnait encore dans mes rêves, je te revoyais à mes côtés, me parlant des banalités comme si tout était normal. J'ai longtemps cauchemardé au sujet de ta mort, mais personne n'avait retrouvé ton corps alors l'espoir persistait.
Tu sais... A cette époque je n'avais vraiment pas d'amis. Juste des brutes qui s'amusaient à harceler les gens plus faibles, je suis sûre que tu les auraient détester, te connaissant. Et puis les années sont passées sans nouvelles de toi.
Mes souvenirs se brouillaient, ton visage perdait en netteté mais une chose flambait encore et toujours dans mon esprit... Tes yeux émeraudes. Jamais je ne les auraient oublié. Comment aurais-je pu ?
C'est ça qui m'a frappé quand je t'ai revu. T'es yeux. Ils ont percé mon esprit et débloqué tous mes souvenirs de toi. Les bons comme les mauvais...
Ce sentiment, était inexpliquable. T'avoir revu tout ce temps après... Je me suis senti enfin compléter, comme si la pièce manquante du puzzle avait été remise à sa place. Quel bonheur. Mais quand je t'ai vu agoniser, sentit ton âme s'envoler vers les cieux, mon cœur n'a pas tenu... Puis te voir allongé dans cette salle blanche d'hôpital, m'a détruit plus que je ne l'aurait imaginer, tu sais... Je pense que c'est parce que je t'aime. Oui c'est ça. Je t'aime et je t'ai toujours aimé. Mes sentiments je les aient refoulés, oubliés, effacés mais ils n'ont jamais disparu. Izuku, je t'aime et je t' aimerai à jamais. A jamais. "Je relevai la tête vers l'homme à qui je m'adressais, à qui mon cœur avait été dévoilé sans barrières ni censure. L'homme que j'aimais.
Je plongea mon regard dans ses yeux émeraudes fatigués par les longues nuits passées, allité, la santé fragmentée, dans cet hôpital fait de blanc et de désinfectant.
Je les voyais, je les voyais ces petites perles qui s'immiscaient dans le creu de ses yeux, chaque seconde plus fragiles et menaçant de couler le long de ses joues rosies.
La peur m'anvahit soudainement. Et s'il ne m'aimait pas ?
Certes ce dernier mois, nous avons passés un nombre incalculable d'heures collés l'un à l'autre, emmitouflés sous les couvertures à la recherche d'un peu de chaleur ne serais-ce que pour nos âmes, glacées par le temps nous ayant séparé. Certes ce dernier mois, j'ai été présent à ses côtés dans les moments les plus difficiles, lors de ses contrôles physiques comme psychologiques.
Certes je n'ai jamais lâcher sa main, tentant en vain de me rappeler le fait qu'il soit avec moi et qu'il ne s'en ira plus au moindre jour passé sans lui, resserrant toujours mon emprise sur sa peau douce.
Certes je l'aime à en mourir, à en souffrir, à m'en aller aux enfers ou au paradis, si dieu le veut, que son châtiment soit; mais Dieu, aurait-il la bonté de m'accorder, malgré mes péchés, l'amour de cet ange ou devrais-je appeler à la miséricorde pour obtenir sa main, ma précieuse ?Trop de pensées m' assaillaient. C'est à ce moment que de fins doigts ce posèrent sur mes joues, abîmées par les pleures lointains, ravivant leurs couleurs.
Le vert soupira."- Katchan..."
Je le savais, je le devinais. Des larmes puis des soupirs, l'avenir me tournait le dos. Et c'est à cet instant que je compris que cet amour naissant, cette fleur aux pétales pivoine, cette lumière aveuglant les yeux des âmes avide ne paraîtrai pas devant moi.
"- KATCHAN !"
Je relevai les iris, à moitié brouillées par mes pleurs, une expression hebêtée. C'était la première fois que Izuku levait le ton sur quelqu'un.
"- Ou.. Oui Izuku? "
Le plus jeune inspira puis relacha son souffle avant de poser sa main derrière ma nuque, enflammant ce qu'il restait à l'intérieur de cette coquille vide qu'était mon corps.
Il posa ses lèvres rouges sur les miennes. Un baiser chaste et doux, envahissait mon cœur et déchirait mon esprit.
Je plongeait ma main dans ses cheveux et approfondie l'échange.
Nous nous séparâmes avec regret et envie et nos front se collèrent l'un contre l'autre dans une tendresse infini. Et la dernière chose dont je me souvenais à ce moment, c'était sa voix mielleuse me sussurant à l'oreille..."- Je t'aime "
Fin heureuse <3
863 mots
Voilà voilà, cette histoire est officiellement terminée avec deux fin selon les préférences haha ! J'espère que vous avez pris le temps d'apprécier ce bonus que j'ai adoré écrire, j'attends vos retours. Merci d'avoir lu et à bientôt <3333333
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La lumière du jour ( bakudeku)
Фанфик⚠️ Cette histoire peut contenir des actes de violences ( sexuelle et physique) ⚠️ Non corrigé, beaucoup de fautes, de mauvaises tournures de phrases... Etc "Maman..." "..." La vie est parsemée de moments difficiles et parfois douloureux. Dans ce m...