My Dream

Acte 5 : L'attente des résultats

Une fois chez moi, en soirée, avant de me coucher, je fis un tour au robinet non loin de chez moi, celui-ci se trouvait à proximité d'une vieille maison inachevée du genre à donner des frissons dans le dos.
De par ses alentours sombres et effroyables, cet endroit sinistre semblait être le refuge des voyous du coin. On pouvait sentir à des kilomètres à la ronde l'odeur du chanvre qui sortait de ces lieux. Je remplissais alors mon seau à la hâte et je me précipitais d'entrée chez moi. Je me dirigeais alors vers la douche quand mon téléphone se mit à sonner.

Je m'empressai de répondre.

À l'autre bout du fils, ma mère, je pouvais sentir au son de sa voix qu'elle était inquiète et prenait de mes nouvelles avec un grand soulagement. Un long moment c'était déjà écoulé sans que nous ne puissions discuter à notre aise. J'étais très content, je parlais avec elle, le sourire semblait ne pas vouloir se détacher de mes lèvres.

Je l'expliquais comment s'était déroulé l'examen. On parlait à ne plus en finir, je pouvais écouter des petites voix qui se distinguaient de celle de maman. C'était ma petite sœur et mon aîné qui essayaient tant bien que mal de faire passer un message de salutation, mais c'était sans compter le manque de crédit de maman alors on remettait à une prochaine fois ma discussion avec mes frères. Avant de couper l'appel, maman eut à me prodiguer quelques conseils sur comment me tenir face à cette nouvelle épreuve 《 ne te décourage pas, dit-elle ! n'espère pas trop de la vie, crois en toi, et donne-toi les moyens d'y arriver, n'oublie pas que tout vient à point qui sait attendre mon enfant 》, ces mots étaient très réconfortant pour moi, elle fit une petite prière, comme toutes les mamans, elle recommandait mon sort à l'Éternel, et surtout, elle lui demanda de me garder en vie. Quelques instants plus tard, on se disait, bonne nuit.

Une fois l'appel coupé, je pris enfin ma douche et m'étais mis au chaud dans mon lit, j'étais épuisé, la journée avait été difficile à vivre. Et là, je me mis à penser à cette scène que j'avais vécue plus tôt dans la journée quand j'avais fait la rencontre de ces messieurs. La réaction de ce gars était suspecte, une avalanche de questions auxquelles je ne trouvais pas de réponse tournait dans ma petite tête, alors, j'ai jugé mieux de m'endormir.

Le lendemain était le début du week-end, ce qui marquait mes jours de repos au cyber, alors j'avais décidé de me reposer un peu plus. Pendant que je faisais ma grâce matinée, aux alentours de 10 h, je fis réveiller par la musique incessante, dérangeante et assourdissante que jouait mon voisin, il ne se contentait pas seulement d'écouter, mais il chantait en plus comme une vraie casserole...

        Je me réveillais, sans toutefois avoir l'envie de le faire, mon lit était doux comme un nuage, je réfléchissais au comment du pourquoi le quitter. Mais comment aurais-je pu y rester plus longtemps avec tout ce vacarme au tour ? L'idée de me réveiller m'était donc imposé. Alors,
Je me suis assis, sur le bord du lit, je rêvassais encore un peu avant de reprendre mon esprit.
        Puis je me suis levé, suivis d'un petit étirement. Malgré les jambes lourdes, je me dirigeais quand même vers la douche. Brosse à dents en main, mais plus de dentifrice. J'essayais alors de le presser dans tous les sens, mais il semblait ne pas vouloir me faire don de son contenu blanc. Je me rappelais alors qu'à défaut d'avoir du dentifrice, on utilisait le charbon ou du sel quand j'étais encore à Oyem. De toute façon, je n'avais pas le choix, je pris un peu de sel et je fis mon bain de bouche assez salé, mais aussi efficace que du dentifrice.
      Après m'être douché, j'avais passé un coup de téléphone à ma bien-aimée que j'avais laissé en reste depuis le début de la préparation de l'examen jusqu'à sa fin. 
Je lui demandais de me retrouver au bord de mer, un endroit qu'elle appréciait beaucoup. Là-bas, Les couché du soleil étaient beaux, on pouvait voir des couples ici et là marchands main dans la main , des sportifs par-ci et là . Mais comme on était en milieu de semaine, la plage semblait nous appartenir.
N'étant pas très loin de la plage, elle était arrivée avant moi. Quelques minutes, plus tard, je la retrouvais, nous étions assis dans un coin qu'on affectionnait beaucoup. On parlait de tout et de rien. C'était un moment assez agréable et simple. L'expression '' le beau trouve sa place dans la simplicité '' avait tout son sens en ce moment précis. Elle me racontait l'enchaînement progressif de sa semaine, je l'écoutais avec attention, j'étais suspendu à ses lèvres. Ô ! Comme sa présence, son parfum et passer du temps avec ma tendre étoile m'avait manqué. Elle était encore plus belle qu'avant le son de sa voix semblait s'accorder a celui des vagues et le tout ressemblait à une symphonie.
 Après son récit de vie, je lui fis part du mien sans oublier la rencontre que j'avais faite ce jour-là. . .