Acte 4 : Nouvelle chance

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Nouvelle année, mais, même détermination et conviction à réussir, faire mieux que l'an dernier. J'avais pris des nouvelles résolutions, prêt à tout pour réussir.

J'avais décidé à nouveau de passer le concours et de le gagner cette fois-ci.
Même procédure, établir le dossier suivit de son dépôt et enfin de l'attente interminable du jour du dis concours.
Pendant ce temps :
Je continuais de travailler au cyber, il me fallait bien avoir des ressources pécuniaires pour mes besoins du quotidien.

Je m'étais lié d'amitié avec deux garçons qui habitaient mon quartier, il y avait IKOBEKA PHILIPPE plus communément appelé (philippio) et BOUTITOU JEFFREY qu'on appelait (la miss) ce surnom lui avait été attribué en raison de sa démarche extrêmement efféminée. Philippio était étudiant en licence 2 à l'uss et Jeffrey lui par contre avait décidé de travailler plus tôt, alors il travaillait en tant que responsable marketing dans une société de la place. On était des bons amis, on partageait plusieurs bons moments ensemble, une fois, nous sommes allés à une soirée organisée par la société de JEFFREY où j'avais fait la rencontre d'une belle demoiselle. D'une timidité incontournable et saupoudrer de réserve l'aborder, était comparable à une tentative désespérée pour ouvrir à main nue la carapace d'une tortue. Alors que philippio avait remarqué que mon regard ne pouvait plus se détacher l'instant d'une seconde de ma jeune demoiselle, il prit alors les devants dans le but de nous rapprocher, il s'était alors diriger vers elle, puis après quelques échanges, ils se dirigeaient vers moi. Je tremblais, la peur et l'excitation bouillonnaient en moi. Je me disais qu'il n'était pas sérieux, il ne l'emmenait pas quand même vers moi, aïe je n'y croyais pas, c'était bien ce qu'il faisait.

-Philippio prit alors la parole. Voilà mon ami dont je venais juste de te parler.

- Elle : salut, je me prénomme Helena

- Enchanté, moi, c'est Frédérick !

- Bon bah, je vous laisse faire connaissance.
En partant, il m'avait regardé dans les yeux, petit sourire macro, comme pour me dire à toi de jouer. On continuait de faire connaissance la demoiselle et moi toute la soirée, la conversation était fluide, elle s'exprimait très bien, j'étais comme sur un petit nuage. Je ne voulais pas que cela s'arrête, je voulais en savoir encore plus sur elle à l'instant même.

Plus tard dans la soirée, avant de se quitter, nous avons échangé nos numéros de téléphone histoire de se contacter une prochaine fois. Le moment de rentrer était arrivé. Sur le chemin du retour, les gars n'arrêtaient pas de me taquiner.
-Alors, Roberval comment était cette longue discussion avec Helena ? Me demanda Philippio

- Plutôt cool, j'ai aimé, elle est très intéressante et surtout cultiver la totale quoi. Répondais-je avec un petit sourire aux lèvres.

- Ha ! Ha ! Ha ! Surtout cultiver ! Dit plutôt que tu la kiffe. Me disait Jeffrey en me frappant sur l'épaule avec un grand sourire.

- Baaaaaah, c'est possible ? Oui, je kiffe bien sa personnalité, j'aime beaucoup son âme. Répliquais-je timidement

- Arrête de faire genre, tu aimes trop son comportement, moi Philippio, je l'ai bien remarqué, avoue ! On va quitter ici !
- Bon ! Bon ! Bon ! Ok d'accord les gars, j'avoue, je l'ai dans la peau la demoiselle.

Tout au long du chemin. Ils se moquaient de moi, c'était assez drôle, on en riait.

Plus les jours passaient, plus nous apprenions à mieux nous connaître. Trois mois plus tard, je lui demandais d'être mienne et elle accepta, à mon grand soulagement.

Le concours :

Nous étions à un mois du début de l'examen. Comme à mon habitude avant un examen, je me mis au travail. J'avais commencé à bouquiner, j'étais concentré jour et nuit.
J'avais décidé de ne pas échouer cette année, déterminer à réussir, je me préparais pour le jour-j. Je me faisais rare, je ne sortais plus. Ma petite amie était d'une grande aide en ce moment. Elle me comprenait et ne faisait rien pour distraire. Je restais focus sur l'examen, alors elle ne me dérangeait pas.
Le jour de l'examen était arrivé, ce matin, je m'étais réveillé très tôt, j'avais pris ma douche et m'étais mis en tenue correcte, avant de partir, je survolais quelques prises de notes et fis une petite prière.
L'heure était arrivée alors je pris le bus en direction du centre d'examen.

Comme pour la première fois les épreuves écrites, c'était bien déroulé
Le jour de l'oral était ma plus grande peur, j'y étais allé peu confiant. J'avais excellé aux premiers abords. Mes jurys avaient bonne mine. Un des jurys me félicitait et me demanda par la suite si j'avais un parrain.
Encore cette histoire de parrain,
- Non monsieur, je n'en ai pas. Répondais-je avec hésitation
- oh d'accord, bah merci et bonne chance pour les résultats. Avait-il répliqué
- merci monsieur.

Une fois sortie de la salle, je m'étais dirigé vers ce restaurant que j'affectionnais. Sur place, j'avais commandé à manger et à boire, il y avait près de moi deux messieurs qui étaient en pleine discutions, c'étaient deux jeunes hommes l'un d'entre eux devait faire mon âge et l'autre entre 34 et 35 ans, sans le vouloir, je m'étais retrouvé à écouter leur conversation. Comment aurais-je pu ne pas les écouter, ils étaient si proches de moi et leurs voix portaient. Celui qui était plus âgé, se ventait d'être assez influent et surtout d'avoir aidé plusieurs personnes. Alors je me retournais vers eux.
- Bonjour messieurs, désolé du dérangement, je suis juste assis derrière vous et j'ai écouté votre conversation sans le vouloir.
Avant même d'avoir fini mon discours, le plus jeune me stoppa.
- Qui te rends si téméraire d'écouter la conversation des gens et de les interrompre ?
Je me sentais ridicule.
- Vraiment désolé.
D'un ton assez bas, je reprenais la parole. Avant que je ne puisse poursuivre l'autre monsieur d'un air très sympa et jovial me dit...
- bonjour jeune homme, ne fait pas attention à ses propos dits moi plutôt ce qui te préoccupe.
J'étais surpris, l'autre n'osait plus avancer un mot.
- Merci monsieur, voilà, j'ai un souci, et j'aimerais m'entretenir avec vous à l'abri des regards et pour ne pas vous importuner plus longtemps.
- ok, pas de soucis, voici ma carte, appelle moi et on en parlera.
Je pris la carte et je m'en alla.

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