•Précédemment•
Inox- Je suis désolé les gars, je peux pas live comme ça. J'espère que vous m'en voudrez pas trop. Bon..bonne soirée les gars vous êtes les boss. Des bisous le chat !
—————————La journée s'est achevée dans la même ambiance que ce matin. J'ai dîné avec mon oncle et Estelle, je leur ai parlé de ce que j'ai fait sur les réseaux, du déroulement de mes études, ils étaient assez curieux. À vrai dire la dernière fois que je suis venue, j'étais plutôt stressée vis-à-vis de mon entretien et je ne leur ai pas vraiment fait la conversation, mais à présent on s'est bien rattrapé.
Avant l'idée d'annoncer tout ça à Inès me trottait dans la tête, j'avais peur que ça le blesse, que la distance lui fasse encore plus de mal. Maintenant je me répète simplement qu'il ne va pas bien du tout et que j'en suis la seule responsable. Il a voulu me retenir, ses mots étaient si touchants et sincères, j'aurai voulu rester, descendre de ce train, le prendre dans mes bras. Au lieu de faire tout ça, je l'ai abandonné, je l'ai lâché, je l'ai quitté.
Toujours avec ses pensées dans un coin de ma tête, je suis montée dans ma chambre et j'ai préparé mes vêtements pour demain. Ça va être mon premier jour de travail. J'ai vraiment malgré tout hâte de voir à quoi ressemble une vraie journée de travail. J'ai opté pour un ensemble blazer-pantalon bleu marine. Bleu marine...comme le costume que j'avais offert à Inès pour son anniversaire.
J'aimerais tellement lui parler, lui envoyer un message. Il savait me remonter le moral quand je n'allais pas bien. Mais je ne peux pas, je ne peux plus. Je dois résister à cette tentation, oser faire ça ne ferait que de remuer le couteau dans la plaie et d'aggraver la situation. Je suis la personne qui a mit fin à cette histoire, je ne peux pas me permettre de revenir comme une fleur en disant que j'ai besoin de lui et que je veux avoir une conversation avec lui.Il doit me haïr à l'heure qu'il est et il a bien raison. Je devrais peut-être envoyer un message à Miguel. En tout cas si je souhait faire quoique ce soit, je le ferais demain je ne vais pas le déranger à minuit.
Pour finir ma tenue, j'ajoute une chemise blanche et une paire de talons aiguilles noirs.Je m'installe dans les draps et tente de trouver le sommeil. J'essaye toutes les positions pour m'endormir mais quand je ferme les yeux je le revois, sur le quai, les larmes aux yeux, meurtri par ma décision. Je me sens si seule. Je sens que je n'ai pas fait le bon choix mais plus personne n'est là pour me rassurer, plus personne n'est là pour m'aider à me relever. Ou peut-être que je ne veux pas laisser les autres m'aider.
Je le voulais lui, rien que lui. Je me sens seule parce qu'il est pas là. J'ai beau être bien entourée, s'il n'est pas là il y aura toujours ce manque, ce vide. Ses bras me manquent, ils me réconfortaient. J'étais sereine quand j'étais serrée contre lui, même si tout le malheur du monde s'abattait sur ma tête, je savais qu'il était là et ça me suffisait. Il était mon échappatoire, ma bulle, mon foyer, mon cocon.
À force de réfléchir et de me remémorer de bons moments et sensations, la fatigue finit par me rattraper et plusieurs dizaines de minutes, je m'assoupis enfin.
~
Jeudi 30 JuinIl est huit heures du matin quand la sonnerie de mon téléphone m'extirpa de mon sommeil, et comment vous dire que j'ai très mal dormi. Même dans mes rêves il était encore là... Une fois bien réveillée, je descendis les escaliers et me dirigeai vers la cuisine. Je sentis une présence dans mes pieds, c'était Bastet. Puis quelques secondes plus tard, j'entendis de grosses pattes sur le carrelage c'était Théo qui venait de nous rejoindre.
Ça faisait du bien de recevoir un peu d'amour dans une situation pareille. Dans la cuisine, j'attrapai un sachet de brioche tressée dans le placard et me préparai un chocolat chaud. Pendant que je prenais mon petit déjeuner, je me baladais sur mes réseaux. En réalité, je ne me baladais pas, je stagnais, je regardais une nouvelle fois les storys à la une d'Inès.
Quand je vous parle de lui on a l'impression que je ne l'ai pas vu depuis un an, alors que je ne suis partie qu'hier, mais quand je réalise que toute notre histoire est finie, j'en suis déjà nostalgique.
Après ce petit moment émotion, j'allai enfin me préparer. J'enfilai ma tenue, me maquillai légèrement et attachai mes cheveux en un chignon. Je mis mon sac que j'avais aussi préparé la veille à mon épaule, mes chaussures à mes pieds et mes AirPods dans mes oreilles et je partis en direction de mon travail.
L'agence n'est pas loin de chez mon oncle, j'ai deux options, prendre le bus pour trois arrêts ou marcher quinze bonnes minutes.
Aujourd'hui j'avais envie de prendre l'air et de découvrir le quartier, je décide alors de m'y rendre à pied.
Arrivée devant celle-ci, le stress montait doucement comme la première fois que je suis venue ici. C'est inhabituel, c'est tout nouveau. Avant je me rendais à mon école, je m'installais en amphi et j'écoutais les profs. Maintenant les choses sérieuses allaient commencer.Bon, je ne vais pas rester plantée là toute la journée quand même. C'est tout de même impressionnant, c'est une page qui se tourne, un nouveau chapitre qui commence à s'écrire. Je pris une grande inspiration et poussai enfin la porte.
Dans l'agence j'observais tout autour de moi. Les gens concentrés sur leur dossier, tout comme ceux qui riaient ensemble près d'une machine à café. Il y avait une bonne ambiance, c'était accueillant et chaleureux.
Ces personnes avaient l'air de toutes bien s'entendre et ça donne une atmosphère plutôt propice au travail, c'est motivant. Mais, j'étais la petite nouvelle, j'avais l'impression de faire un peu tâche, mais ce n'est qu'une question d'habitude.Ça allait être l'occasion de tout reprendre à zéro et d'essayer d'être plus sociable que je ne l'étais en cours. Et ça ne sera pas difficile de faire mieux. En cours je parlais à personne et personne me parlait, ça me convenait, je n'y prêtait même plus attention.
Mais aujourd'hui c'est le moment de faire de nouvelles rencontres. Après ce petit moment de réflexion, je m'approchai du bureau le plus proche et demandai timidement :
Moi- Bonjour, je cherche le bureau de Monsieur Dupont.
?- Bonjour ! Au fond du couloir à gauche.Mon interlocuteur était un beau jeune homme, il devait avoir une vingtaine d'années. Il était brun avec de magnifiques yeux bleus. On aurait cru plonger dans l'océan rien qu'en plongeant dans son regard. Et oui, j'ai bien dis qu'il était beau, croyez-moi vous l'auriez vu vous n'auriez pas pu dire le contraire !
Bref revenons aux choses sérieuses. Je suivis alors les indications qu'il venait de me donner, et trouvai rapidement le bureau de mon futur patron. Je toquai légèrement à la porte avant d'entendre un "entrez" d'une voix assez grave et qui avait un ton professionnel. Oui j'ai déduis tout ça à partir d'un mot. On se détend, tout va bien se passer.
M.Dupont- Bonjour, vous devez être Mademoiselle P*****, c'est bien cela ?
Moi- Oui tout à fait !Je prends peut-être un peu trop la confiance là non ? J'ai de l'entrain de la voix on dirait une petite enfant, enfin on a surtout l'impression que je parle à mon pote.
M.Dupont- On entend la motivation dans votre voix et j'adore ça ! Je peux vous appeler par votre prénom si ça ne vous dérange pas ?
Bon apparemment ce n'était pas plus mal et s'est bien passé.
Moi- Non, ne vous inquiétez pas ça ne me dérange pas le moins du monde.
Mais c'est quoi cette façon de parler ? Il faut croire que contrairement à ce que je pensais, je ne vais pas donner l'image d'une personne coincée mais plutôt celle de quelqu'un trop à l'aise. Il faut vraiment que je me calme sinon je vais me prendre une réflexion.
M.Dupont- Parfait ! Bon, on ne va pas tourner autour du pot, le travail nous appelle ! Donc pour votre "formation" j'ai fait appel à deux de vos collègues, un agent immobilier et une responsable des médias sociaux de l'entreprise, suivez-moi je vais vous les présenter.
1416 mots
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It's you, it's always you // Inoxtag 🤍
FanfictionLéa s'apprête à vous raconter sa vie plutôt banale jusqu'à se qu'elle fasse une rencontre qui va tout changer...🤍