Ce sont nos choix qui définissent qui nous sommes réellement. Il était vrai que je n'avais toujours pas fais les bons choix dans ma vie! Mais il était essentiel pour moi d'arriver à faire face à ces choix! Je n'avais jamais choisi la vie que je vivais parce que je n'étais pas né avec tout! Ce que j'avais eu à traverser m'avait vraiment donné du mal à m'en remettre. Personnellement, tout ce dont j'avais peur m'était déjà arrivé donc plus rien ne m'impressionnait! L'image que chacun donne de lui est une conception de soi! Il n'était plus question pour moi de me justifier devant quiconque qui ne valait même pas la peine! Me remémorer mes souvenirs était la meilleure façon pour moi de me concevoir moi même. Je pensais à tout et sur tout. Je n'avais jamais oublié tous ces gens avec qui j'avais passé de bons et de mauvais moments ensemble. Parce que cela faisait partie aussi de ma vie.
Le véritable amour, dans ma vie je n'avais connu qu'un seul et véritable amour. L'amour que j'avais connu était un amour pur et sincère. Cet amour je la partageais avec Lydia LEMBE, une fille qui habitait le Nord de BrazzerTown. Lydia et moi on s'était rencontré un soir de Noël dans le centre ville de BrazzerTown. Elle était si mignonne et affectueuse, ce soir là on avait discuté durant des heures, on avait appris à se connaître, on avait passé un bon moment ensemble. Et peu de temps après, voire quelques semaines, on s'était enfin décidé de se mettre en couple, on vivait un amour du genre intense, on s'aimait et on s'entraidrait mutuellement. Lydia était mon monde, je ne voyais pas ma vie sans elle. Certes on ne s'était pas présenté à nos parents mais du moins elle m'avait présenté à ses frères et soeurs et moi j'avais fais de même. On était heureux et je savais qu'on allait l'être encore plus quand on allait réussir nos vies. On s'était promis d'être toujours là l'un pour l'autre. Lydia croyait en moi malgré toute ma pauvreté, elle croyait en moi, elle m'acceptait tel que j'étais. Que j'ai un million ou juste un centime, Lydia aurait été d'accord pour tout. Elle n'avait rien à solidifier. Elle me disait..."William... Tu peux devenir tout ce que tu veux devenir parce que tu essaies de devenir tout ce que tu essaies de devenir dans ta vie. Ais juste de la volonté et foi en Dieu". Les paroles de Lydia étaient toujours réconfortantes. Notre amour était si fort que même dans mes rêves je me disais que rien ne pouvait nous séparer. Mais comme on le dit souvent "le cousin de la mort, c'est le sommeil", je dormais trop et je rêvais trop.
Un lundi matin comme tous les autres jours ordinaires, j'étais passé chez Lydia pour la prendre pour l'école. En arrivant chez elle, je voyais sa soeur Ruth qui était assise au seuil de sa porte, le visage pal rempli de tristesse, je me demandais qu'es ce qui s'était passé, je m'étais ensuite rapproché de
Ruth, et ensuite Ruth me regarda et me disa..."Ta Copine est Morte".
A cet instant, tout mon monde s'était écroulé, ma douleur était inconcevable, ni inconsolable, la seule fille que j'avais vraiment aimé dans ma vie venait de mourir, j'avais tellememt pleuré, le choc était trop difficile pour moi à encaisser. J'étais vraiment blessé de ce que je venais d'apprendre. Toute cette douleur m'avait rendu sans coeur. Lydia était tout pour moi, pour cette fille j'aurais fais n'importe quoi. Le jour de son enterrement était sans doute le pire jour de ma vie, tout le monde était vêtu en noir dans une sombre tristesse, ses funérailles étaient illuminés, j'avais surtout de la peine pour ses parents. J'essayais d'imaginer leur douleur, perdre un enfant est sans doute la perte la plus tragique et la plus lourde de la vie. Son corps avait été ramener chez elle pour une dernière fois. Je voyais ma copine allongé dans son cercueil, même morte Lydia était magnifique, j'avais larmoyé pendant des dizaines de minutes devant son cercueil et j'avais repensé à quelque chose qu'elle m'avait dite un jour..: « William, tu réfléchis trop et tu te plains trop de ta vie. Un homme de foi ne se panique pas, un homme de foi est sans crainte. Alors commence à courir, commence à courir Will, parce que ta vie tu es le seul à pouvoir la rendre meilleure, cours mon chéri, cours mon chéri, j'ai confiance en toi. Si t'es heureux, je suis également heureuse...». C'était là sans doute les meilleures paroles de Lydia que je n'avais jamais oublié. J'avais toujours eu une pensée pour Lydia. Je me disais qu'on se reverra peut-être un jour dans une autre vie.
Noir Vie deviendra peut-être rose...
VOUS LISEZ
Le RicheFauché
Non-FictionLe RicheFauché est l'histoire d'un homme qui était à la fois riche et fauché.