La 13ème patte de l'araignée (Feitan x oc)

39/ A fleur de peau

-Pdv externe-

Sharnalk : "Hé, les gars! Je crois que je vois la sortie!"

Machi : "C'est pas trop tôt."

Phinks : "En fin de compte Sanae avait bien trouvé le chemin pour sortir."

Tous se retrouvent enfin de nouveau dans le désert, loin de la bête mais surtout de Uvoguine et Sanae.

Feitan s'arrête et observe le tunnel, mains dans les poches, hésitant.

Il est tenté d'aller sauver celle qui fait battre plus vite son cœur... Mais la brigade passe avant tout. Il ne peut pas risquer sa vie pour ça...

Il connaît sa place. Il doit servir Kuroro.

Il marche, sous le regard de certains, et ils se remettent en route mais Feitan avance inconsciemment de moins en moins vite au fur et à mesure qu'il s'éloigne des galeries.

Son expression est parfaitement neutre alors qu'il regarde le sol couvert de sable.

Il semble complètement vide, vu de l'extérieur et il aimerait que ce soit réellement le cas.

Sharnalk : "Eh bien dis donc... T'en fais une de tête, mon vieux."

Franklin : "Ça peut se comprendre..."

Ça l'énerve déjà... Il ne veut pas entendre ce genre de chose.

Il se sent pitoyable.

Phinks : "C'était son choix."

Pakunoda : "Vous feriez mieux de le laisser tranquille. Il a besoin d-"

Nobunaga : "Vous pourriez pas tous vous taire un peu?!"

A bout de nerfs, Nobunaga s'est arrêté et craque.

Il tient son sabre très fermement mais surtout en tremblant.

Son visage dégouline aussi bien de rage que de tristesse.

Nobunaga : "Un peu de silence..."

Il ne les regarde même pas, il fixe un point imaginaire par terre.

Avec deux membres à fleur de peau, la brigade décide de faire une petite pause, à l'abri de la tempête de sable.

Les deux s'éloignent du groupe, chacun de son côté.

Nobunaga s'en veut de ne pas être venu aider son ami, il est certainement trop tard désormais. Il ne se le pardonnera jamais.

Sharnalk : "Quelle ambiance..."

Franklin : "Tais-toi un peu, Sharnalk."

Un silence des plus dérangeant s'installe.

Feitan est dos à la brigade, bras croisés, il est fou de rage et les autres le sentent.
Plus personne n'ose lui parler ou ne serait-ce que l'approcher.

Nobunaga, lui, parle tout seul, ou plutôt il engueule un Uvo imaginaire, à voix basse, les mains toujours cramponnées à son sabre alors qu'il est assis en tailleur, à même le sol.

Shizuku se rapproche de lui et vient poser sa main gauche sur son épaule mais il l'ignore et continue de délirer.

Le lever de soleil fait son apparition quand soudain certains froncent simultanément des sourcils.

Ils ont remarqué la même chose.
Une présence.

Machi : "Quelqu'un approche."

En une fraction de secondes, tous se relèvent et se mettent en position de combat.