Chapitre 5

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_ Voilà on est arrivés, t'es contente ?

_ Très ! Dit Sanji dans l'encadrement de la porte, ravie d'être féminisée.

_ ...T'étais pas obligée de chialer pour me forcer à t'accompagner.

_ Je connais tes points faibles. Tu es si mal à l'aise quand quelqu'un pleure devant toi, que soit tu l'engueules, soit tu paniques.

_ Faut vraiment avoir l'esprit tordu pour se servir de ce genre de truc.

_ Tu veux te battre ? Demanda la blonde en le menaçant de lever le genou. Je ne voudrais pas te priver de ton érection quotidienne.

_ Pétasse ! Cria Zoro, rouge de colère, et près à se servir de la force de ses bras.

_ J'tai déjà dis de pas m'appeler pétasse !

Une fenêtre s'ouvrit, et on entendit une femme hurler.

_ Z'allez vous taire ?!? Y a des gamins qui dorment !!

_ Lâche-nous, pétasse. Marmonna Zoro juste assez fort pour que ce soit audible.

Un coup de pied magistral de la blonde propulsa sa face contre le sol. Sanji se redressa et envoya un clin d'œil à la ménagère de plus de 50 ans qui grimaçait toujours.

_ Je suis « jambes de velours », et je ne laisserais aucun homme nous insulter ma sœur !

La dame fronça ses sourcils avant de refermer la fenêtre, et de la verrouiller à double tour. Qui étaient donc ces abrutis ?

_ Bientôt, mon identité secrète sera célèbre par-delà les océans... . Pensa-t-il rêveur.

_ ...Aie... Tu fais chier !

Zoro se chargea de rappeler sa présence en se relevant.

_ Tu l'as cherché.

Le katana quitta son fourreau blanc, et les hostilités étaient relancées, mais curieusement, cette fois aucun voisin n'osa se plaindre du bruit. Planquées derrière leurs rideaux, ils remercièrent le ciel quand ce drôle de couple entra enfin dans l'hôtel, l'un essayant d'étrangler l'autre.

Le bretteur et la femme fatale furent propulsés tour à tour contre les murs du couloir. Le petit immeuble vibrait depuis ses fondations, et les clients présents crurent à un tremblement de terre.

Le sens de l'orientation pourrit de Zoro permit à Sanji de l'entrainer jusque dans sa chambre sans qu'il s'en rende compte, mais une fois que le marimo eu coincé le cuistot contre la porte close, il eut des doutes.

Et cet imbécile de blondasse qui souriait derrière sa mèche de cheveux mal coiffée !

Elle fit comme lui dans la ruelle, et remonta sa jambe entre celles de son nakama.

_ J'suis pas intéressé. Répondit-il sèchement.

_ Ton corps dit pourtant le contraire. Fit remarquer Sanji, en relevant son visage, laissant la clarté venant de l'extérieur se refléter sur sa peau blanche. ...Tu n'as même pas envie d'essayer ? Si je suis la première femme que tu as embrassé, j'imagine que tu n'as jamais couché avec l'une d'elle.

_ C'était ça ton plan ? M'amener jusqu'ici pour me coincer au pied du mur ?

_ Sauf que là, c'est moi que tu coinces contre le mur, et c'est la deuxième fois en deux jours. Rappela-t-elle en insistant sur l'entre-jambe de Zoro, car bien que 'séquestrée', elle dominait la situation.

ŒSTROGENE, mon amiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant