Footballeuse pour la vérité

chapitre 5

Je mapprochais du lit lentement. Plus je marchais, plus je montais en pression. J'allais le revoir, après quelques jours à stresser et à me demander. Oui, me demander comment allais je le retrouver, comment allait il et enfin découvrir pourquoi et comment s'était il retrouver ici.
Je vis tout d'abord une touffe de cheveux dépasser de la couette. Ses beaux cheveux châtains étaient toujours coiffé, en houpette bien évidement. J'arrivais enfin un bord du lit, au niveau de l'oreiller. Je maccroupis.
C'était bien lui. Un visage enfantin, les paupières fermés, le visage terne et sans expression. A côté, la perfusion lui permettant de respirer, tournait à plein régime: Il était dans le coma.
J'entre-croisa mes bras, mis ma tête à l'intérieur et pleura. Oui pleura toutes les larmes de mon corps juste à côté de mon meilleur ami. Le savoir entre la vie et la mort... J'avais déjà vu des films comme cela, avec la famille en train de déprimer à côté du lit du malade, à rien penser, à ne pas parler, juste pleurer. Je n'avais jamais ressenti cette sensation. Celle de tout perdre en un instant, comme si le monde ne tourné plus.
Simon me pris dans les bras et me caressa la tête. Lui aussi était émus de le voir ainsi, mais c'est un garçon, et comme ils le disent eux même on est des warriors et les warriors ,c'est des durs. A croire qu'ils ne peuvent pas ressentir la peine et la tristesse. Même si ils ne le montrent pas, nous les filles, nous le savons quand ils sont tristes, et la, je le savais.
La porte s'ouvrit soudain. Un homme, d'une quarantaine d'année entra. Il était assez grand, fin et vêtu d'une blouse blanche. Dans sa main, se trouvait un calpain.
Simon se releva et me pris par la main. Je me recevais à mon tour, m'esuyant les yeux qui étaient devenu rouge et me debarbouillant du mascara qui avait coulé. J'essayais de me redonner une certaine beauté et salua l'homme.
- Mr Helreze Simon? Demanda t il a Simon sans relever les yeux de son calpain.
-Ouai, c'est moi, et ça c'est Tina pulma. On est les meilleurs de Martin. Vous m'avez appeler il y a deux heure environ pour me parler. Alors allez y je vous écoute!
L'homme se racla la gorges et se gratta la tête. Il avait mauvaise mine, comme contraint de nous parler de quelques choses de dur à entendre.
- ce que j'ai à vus dire mes enfants n'est guère réjouissant...Un long malaise s'installa dans la piece.
Paniquée et impatiente, je poussa Simon pour me retrouver nez à nez avec l'homme.
- Mr... ( je regarda sur sa blouse) Joillet, je ne sait pas se qui est le plus dur à entendre, mais je vous en suppli, dites vite se qu'il se passe! Je recommencais à pleurer avant même qu'il ne nous ai parler
-Mademoiselle pulma, votre ami ne s'en sortira peut être pas...