what you know. minsung

🌤 ۰ 87

- T'es prêts ?

- Yup! On peut y aller. Tu connais un minimum la forêt j'espère ? Minho ricana.

- Oui, t'inquiète on se perdra pas.

Finalement, ils partirent tous les deux, en fin de journée sous un soleil couchant, excité de cette petite aventure. La forêt n'était pas loin, il n'y avait que quelques minutes pour y arrivait. Devant l'entrée de celle-ci il y avait un vieux panneau en bois disant qu'il fallait suivre la route, et ne pas y aller seul. Simple panneau de prévention, les deux ne prirent pas la peine de le lire.

Lorsqu'ils étaient entrés, une sensation mystérieuse les avaient retenu de faire un pas de plus. Ils avaient tout deux ce mauvais pressentiment, malgré la bonne odeur du bois et de l'ambiance rassurante. Malgré leur mauvaise impression, en un regard ils s'étaient dit qu'ils devaient y aller, et oublier tout sentiment négatif.

Le début d'un moment relaxant venait alors de commencer. Tout deux, ils parlaient de choses sérieuses, ou moins, de choses drôles, ou pas du tout, mais tout ça avec une très grande maturité, pas toujours présente. En quelques mots, ils étaient eux-mêmes et ne cherchaient plus à utiliser des tournures de phrases pour paraître moins violent ou plus gentil, non ils étaient eux-mêmes et ils n'avaient pas peur de se montrer au grand jour.

Au bout d'un moment, il commençait à faire trop noir pour y voir clair sans lumière, alors Minho alluma sa lampe torche, et ils continuèrent le chemin. Au bout de quelques minutes, Jisung avait besoin de se vider un peu. Alors il prit son téléphone, fit promettre à Minho qu'il ne bougerait de cet endroit que si c'était important, et s'engouffra entre les arbres pour évacuer sa petite eau.

Malheureusement, celui-ci était peut-être aller trop loin, et avait oublié de charger son téléphone, alors comme un drame se devait de se présenter, ce fut sur Jisung qu'il était arrivé. Son téléphone s'était éteint, et Jisung ne voyait rien. Doucement, il commençait à paniquer. Son ouïe se fit plus fine, sa vision excellente et flou, il ne comprenait plus rien. Sa respiration était saccadé, et pensant qu'il y avait des loups prêts à le dévorer, la peur trop immense, il s'évanouissa, la crainte de n'être jamais retrouvé.

15 minutes, pour une petite commission c'était un peu trop long. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Minho se leva, prit sa lampe torche et s'engouffra à son tours dans la forêt. Appelant Jisung, il essayait d'entendre une quelconque réponse, en vain. Plus il avançait, plus il paniquait. Où était-il ? Pourquoi ne voyait-im pas de lumière ? Pourquoi n'entendait-im pas sa voix ? Pitié Jisung, c'est toujours à lui qu'il arrive des merdes...

Il essayait d'être calme, de garder un semblant de sang-froid. Mais alors quand il vu le corps de Jisung au sol, sans bouger, son cœur cessa de battre. Il n'était pas mort, si ? Il courra vers lui, vérifia son état de santé, et fut soulager de le voir simplement inconscient et non inerte. Le gardant dans ses bras quelques secondes, il chercha ensuite son téléphone qui n'était qu'à quelques centimètres de lui, il prit ensuite Jisung sur son dos et essaya de retrouver le chemin.

Pendant une heure il avait porté Jisung, jusqu'à finalement arrivé devant chez son cousin, épuisé. A peine la porte ouverte, qu'il tomba de fatigue, Jisung a ses côtés qui ne s'était pas réveillé. Par le bruit, les garçons étaient aller voir ce qu'il se passait dans l'entrée. Daniel fut le premier à réagir, et Jongho fut le premier à comprendre.

- C'est Minho qui a dû le porter jusqu'ici, regarde, Jisung est un peu sur lui et Minho respire rapidement. Argumenta Jongho en montrant les preuves de ce qu'il avançait.

- Mec vraiment t'es flippant à tout comprendre comme ça. Rétorqua son frère.

Daniel ne fit que ricanait a la petite bride des frères avant de demander de l'aide à son meilleur ami pour porter les deux inconscients. Wooyoung lui allait prendre de quoi mettre à l'aise les garçons en préparant de grosses couvertures pour leur rendre un peu de chaleur dans ce froid d'été.

Les deux avaient été mis dans leur lit, avec une grosse couette en plus, et leurs vestes en moins. Après que les deux meilleurs amis avaient vérifié de nouveau leurs états de santé, ils les laissèrent se reposer.