CHAPITRE 8

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- Je suis fatiguée, Vic ça te dérange de me ramener ?
- Déjà ? Tu es sûre de pas vouloir rester un peu plus ?
- Non non je dois me lever tôt demain pour libérer l'appartement de Valerian.
- Si je le recroise celui-là il va avoir mal !
- Dam... c'est bon, j'ai franchement pas besoin de ça en plus.
- Désolé, je peux te ramener si tu veux ?
- N'importe, temps que je retrouve mon lit dans 30 minutes ça me va.
Ils rigolaient.
- Vic passe moi tes clés je m'en charge.
Le trousseau de clé traversa la table et atterrissa dans les mains de Damiano.
- Allons-y.

Nous étions en train de rouler quand il brisa le silence.
- Aria, je peux te poser une question ?
- Oui bien sûr .
- Tu me promais de répondre honnêtement à cette question ?
- Oui.
- Est-ce que ça va ?
- Dam...
- Est-ce que tu vas bien Aria ?
- je... oui.
- Tu m'as promis Aria...
- Arrête la voiture !
- Quoi ?
- J'ai dit arrête la voiture !
Il coupa le moteur et je m'empressa de sortir.
Il m'attrapa le bras, il m'avait à peine touché, je hurla de douleur.
- Pardon ! J'ai pas voulus te faire mal !
- laisse moi 2 minutes s'il te plaît.
- Ok...
Je sortis la boîte de pilules de mon sac et en avala 3.
J'entendis les pas de Damiano derrière moi.
- Qu'est-ce que tu prends Aria ? Tu es malade ?
- Non... c'est pour me calmer, c'est Valerian qui m'avait donné ça quand j'étais en train de faire une crise de panique, depuis j'arrête pas d'en prendre... je suis désolée Dam.
- T'as pas à être désolée, je vais t'aider, pourquoi tu fais des crises de panique ?
- C'est difficile à expliquer, je me sent pas bien dans mon corps, je sort d'une période où j'avais des TCA ( troubles du comportement alimentaire ) j'ai très peu confiance en moi je psychote pour tout et pour rien, dans ma tête c'est l'apocalypse, j'ai peur de tout.
- Oh.
Il me prit dans ses bras, j'avais libéré un poids, ça fait du bien.
- Je vais t'aider, je vais tout faire pour que tu ailles mieux ok.
- D'accord.
J'étais dans ses bras, on pleurait tous les deux.
Je le regardais dans les yeux, lui aussi me regardait.
Il déposa un léger baiser sur mes lèvres.
- Tu ne t'enfuis pas ? Lui demandais-je.

Sur Un Coup De TêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant