Chapitre 7

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Ils me regardent un peu surpris, certains se mettent à glousser face à ma pique. D'autres n'en mènent pas large. Mais ce qui est sûr, c'est que le blondinet est entrain de me viser avec son lance pierre.

-Si tu fais ça, je te fais bouffer tes projectiles jusqu'à te faire éclater la panse. En plus d'avoir une voix de porte grinçante tu vas ressembler a la montagne qu'on a dû grimper pour venir ici. Dis je avec un sourire mauvais.

Ma menace fait lever des "Ouuuuuuh" amusés dans la salle. Même le préfet semble intéressé par la scène. J'entends des paris se lever, j'entends des votes pour moi et beaucoup pour le blond qui, galvanisé par la foule, lance son projectile.

D'un geste de la main, j'arrête la pierre en plein vol. Le temps semble se suspendre dans la pièce. Puis lentement la pierre vient se poser dans ma main. Je la regarde attentivement et avec admiration puis je lève les yeux vers le blond.

-Je vois que tu as faim, Blanc-Bec. Dis je avec un sourire admiratif.

Je me lève et d'un pas lent, je m'approche de Drago. Des rires se lèvent alors que le blond recule pour se mettre derrière la grande table qui trône dans la partie supérieure de la salle.

-Assume, Malefoy. Lancent plusieurs élèves.
-Tu crois que cette pauvre table va te sauver, Abrutis? Lui demandais je avec un sourire de défi.
-Ne m'approche pas! Dit Drago en se croyant protégé par la table. Tu crois que tu me fais peur? Je ne suis pas impressionné par quelqu'un qui n'a pas sa place ici.
-Tu feras moins le fier avec le ventre plein de caillasse !

Raven, entre temps, en a profité pour volet vers lui et d'un coup de bec précis, lui pince les fesses. Il se met à crier avec l'oiseau collé à l'arrière train. Je profite a son tour de son manque d'attention et lui bondit dessus. Il se retrouve donc plaqué sur le sol, moi assise sur son ventre et Rave sur mon épaule. Ce dernier coasse et claque du bec.

-Tu as raison, voyons combien de cailloux j'arriverai à faire rentrer dans son estomac. Dis je en prenant le cailloux qu'il m'avait lancé dessus un peu plus tôt. Aller, dit Aaaaah!
-Espèce de folle, lâche moi!

Au moment où j'allais lui mettre les cailloux dans la bouche, la porte de la salle commune s'ouvre à la volée et l'homme en noir fait son arrivée dramatique. Sa cape flottant derrière lui lui donne une envergure imposante. Des murmures anxieux remplissent la salle commune de notre maison. Mais pour tout dire, je ne me sens que peux impressionné par l'arrivée de cet homme.

-Monsieur Malefoy et Miss Snowpiecer, puis je savoir ce que vous entrain de faire? Lance sa voix glaciale au-dessus de nos têtes.
-Sauvez moi de cette folle dingue. Elle m'a attaqué sans raison. Lance Drago d'une voix terrifié avant de cracher le cailloux que j'avais réussi à lui mettre dans la bouche.

Je plisse les yeux vraiment contrariée. Comment ose t il se faire passer pour une victime alors qu'il a littéralement voulu tuer Raven avec son lance pierre en m'éborgnant au passage.

-Tu as le culot de te faire passer pour une victime, l'Abruti? Tu vas voir que je vais assez te faire sonner les cloches pour te rendre sourd a vie!

Je vais pour sortir la baguette que j'ai en poche mais l'homme en noir m'attrape le poignet d'un geste vif et me force à me lever. Comme l'homme me tord le bras, je ne peux qu' obtempérer et je me lève à contre cœur, avalant ma colère afin de ne pas me dragomorphoser. J'affiche alors un sourire innocent et regarde l'homme qui vient de m'arrêter. Il sort sa baguette et libère l'Abruti de mon sortilège d'un mouvement de poignet, lui redonnant sa voix normale.

-Doit on réellement punir la légitime défense ? Demandais je en faisant un air angélique.
-Ceci ne prend pas avec moi Snowpiecer, continuez ce petit jeu et je priverais la maison Serpentard de cinquante point. Siffle la voix froide de l'homme en noir.

Drago se relève et affiche un air ravi et suffisant, heureux que je sois la seule à recevoir les brimades de l'homme.

-Cela vaut aussi pour vous, monsieur Malefoy. Claque t il. Pour être sûr que vous ne recommenciez pas, vous aurez tout deux une retenue. Dès demain, tout vos temps libre de fin de journée et ceux pendant cette première semaine, vous le passerez dans ma salle a récurer les chaudron.

Je grimace mais n'ajoute rien alors que Drago lui semble pétrifié à l'idée d'être puni. Je plisse les yeux et fait un léger sourire en coin. Tu l'as cherché, Blondasse! Je sens la poigne du professeur se resserrer sur mon poignet suite à la pensée que je viens d'avoir, faisant légèrement craquer l'articulation.

-Professeur, si je puis me le permettre, je crois que vous faites mal à la nouvelle.

Il me relâche d'un mouvement vif comme si mon contact l'avez brûlé puis il s'en va sans ajouter quoique ce soit, faisant voler sa cape noire dans son sillage. Puis une porte claque dans le couloir menant à la porte de la salle commune.

Entre temps, un groupe c'est formé autour du blond et le réconforte. Quelques uns s'approchent de moi.

-Vous avez eu de la chance, tout les deux. Me dit un élèves. Il donne des punitions plutôt sévères d'habitude.
-Je connais des Poufsouffle qui ont du prélevé de l'urine de sombral pour des potion d'invisibilité pendant plus d'un moi et des Serdaigle qui ont du classer la totalité de ses ingrédients par ordre alphabétique...a la moindre erreur, ils leur faisait tout recommencer.
-Le pire, c'est avec les Griffondor. M'informe une jeune fille de seconde année. Il leur fait tester les potion sur eux-mêmes pour voir si il n'y a pas d'effet secondaire.

Ah d'accord, c'est ce genre de personne. Je vois très bien ce qu'il me reste à faire. Je pense que je vais bien m'amuser ici. Ça va être le feu!

-Et pour nous, au niveau des punitions? Demandais je mimant l'inquiétude.
-Nous sommes ses chouchous en quelque sorte. Nous ne sommes jamais puni et il s'arrange toujours à nous donner des points...

Mais l'élève avec qui je discute n'a pas fini sa phrase que le blond me bondit dessus, m'attrapant par le col de mon uniforme.

-Écoute moi bien, sale sang de Bourbe.
-Je t'écoute, le Consanguin. Dis je sur le même ton
-Ne me coupe pas! Claque t il sèchement avant de me secouer et de poursuivre : Lorsque mon père saura que j'ai été puni par ta faute...
-Oooooh, tu a prévu de pleurer dans les jupons de maman? Que c'est touchant! Dis je en lui tapotant le crâne.
-Ne me touche p...
-Je te touche si j'en ai envie. Dis je en me mettant à rire. Après tout, ce n'est pas moi qui est commencé...

D'un geste vif je lui arrache les mains de mon col et m'éloigne d'une démarche triomphante...

À Suivre...

Perce NeigeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant