Chapitre 6

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J'entends la salle prendre son inspiration pour entamer le fameux hymne de Poudlard, alors je me lève presque précipitamment. Ils ne veulent pas non plus plus que je me mette à chanter un truc aussi débile que cela? Mon côté artistique en prendrait un coup.

Alors, capuche sur la tête, je tente une sortie discrète mais je sens que quelqu'un m'attrape par l'épaule et me ramène à ma place.

-Non, je ne crois pas. Tu vas rester pour qu'on puisse entendre ta belle voix, Sang de Bourbe! Crache la voix du blondinet.
-Et pourquoi pas en dansant la danse des connards tant qu'on y est? Dis je sur le même ton... Oups, des Canards.
-Je parie que tu as une voix de casserole, Snowpiercer!

Pardon? Moi une voix de casserole? Je vais lui en mettre des casseroles, il va moins faire le malin.

-Tu veux jouer, le Consanguin? Alors nous allons jouer...ne viens pas pleurer si, d'aventure, tu en ressors avec une véritable voix de casserole rouillée.

La salle se met donc à chanter la fameuse hymne dans un vacarme à détruire les tympans. Je me concentre sur la voix du blond qui n'est pas si moche finalement. À la fin, le directeur applaudit mais...

-J'ai vu que certains ce sont abstenu de chanter, alors je vois prie de bien vouloir venir devant l'estrade... Pour chanter devant vos camarades.

J'envoie mes cheveux en arrière et me lève pour m'avancer d'un pas assuré avec quelques autres vers le devant de la scène et avant de gagner l'allée centrale je glisse au blond :

-Prends en de la graine, abruti.

On s'aligne face aux autres élèves qui nous regardent d'un air moqueur. Dans mon dos, je sens des regard insistant qui scrutent les élèves devant eux.

Mes camarades se mettent à chanter dans une cacophonie désagréable mais ma voix de se joint pas à la leur. J'attends qu'ils finissent. Je ne veux pas participer à un tel carnage...

Une fois qu'ils ont terminé, je prends à mon tour l'hymne, sortant une petite harpe celtique de ma cape en soliste sur l'air de Sound of Silence.


Je sens alors tout les regard se braquer sur moi. Puis il y a un tonnerre d'applaudissements les élèves de Serpentard se lèvent pour m acclamer.

-Et ouais, elle est dans notre maison! Entendis je de la part des élèves plus anciens de Serpentard.

Je me retourne vers les professeur en leur adressant un sourire triomphal. Je gagne à tout les coups à ce jeu la. Je m'incline comme le ferait un artiste terminant son spectacle et retourne à ma place en sautillant, fière de moi. Je saute sur ma chaise et donne une grande tape sur l'épaule du Blondie.

-Alors? C'est qui qui va passer le restant de la soirée avec une voix de casseroles rouillée ?

Je l'attrape par le cou et le serre contre moi pour lui ébouriffer les cheveux

-C'est toiiiiii !

Et en un claquement de doigts près de sa gorge, avant même qu'il puisse réagir, je lui transforme la voix. Il me repousse brusquement et crache d'une voix grinçante comme une vieille porte de placard sont les gonds ont rouillés :

-Non mais lâche moi! Tu n'es pas digne de poser la mai  sur m...

Se rendant compte de sa voix, il plaque ses deux mains sur sa bouche et regarde ses deux acolytes d'un air perdu.

-Ne te moque jamais de moi, le Blond. Dis je hilare. Tu en paieras les conséquences.

Les Serpentard hésite entre rire aux éclats et me sermonner mais c'est le rire qui l'emporte. Et toc! Dans tes dents l'archiduc des trouducs.

Je me sens tout de même observée et cela me rends quand même mal à l'aise. Je lève les yeux vers la tablée des professeurs et remarque une nouvelle fois que l'homme en noir m'observe en passant ses doigts sur ses lèvres d'un air songeur puis, c'est lui qui dérivé jusqu'à la table des Gryffondor pour observer le brun à lunettes.

Il va falloir que je me méfie de lui... Je ne sais pas de quel côté il est mais il sent comme... Lui. Un sombre serpent prêt à étouffer sa victimes.

Le repas se termine dans les rires et la bonne humeur. Nous nous levons et, bien sagement, nous suivons notre préfet de maison jusque dans les cachot, où sont situés les dortoirs de Serpentard.

-Sea Serpent! Dit distinctement le préfet face à un tableau représentant un sorcier habillé en vert.

Le portrait illustre s'incline et lance :

-Bienvenu aux nobles héritiers de la maison Serpentard!
-Pour la noblesse, on repassera! Raille la voix grinçante du blond devant moi
-Attention, je t'entends abruti. Si tu ne veux pas te retrouver avec une tête de crapaud, tu ferais mieux d'être discret si tu veux m'insulter. Lui chuchotais je à l'oreille.

Je le vois frissonner et se tendre alors qu'un grand sourire s'affiche sur mes lèvres en imaginant un humain avec une tête de crapaud et une voix de gonds rouillés.

Nous entrons donc dans la salle commune et notre préfet, désolée je ne me suis pas attardé sur son nom, j'étais trop concentrée à taquiner le blond, nous explique les règles et les instructions pour aborder au mieux l'année.

-Le but, c'est la victoire. Cette année, nous allons gagner la Coupe des Quatre Maisons et devancer ces gros lourds de Griffondor. On va leur montrer que leur "élu" Ne vaut pas un poux de porc. Dit il en levant le poing pour galvaniser les élèves qui se joignirent en coeur avec une grand "OUAIS".

Cette année se promet d'être amusante. Mieux que toute seule dans la forêt en tout cas.

Je n'ai pas le temps de m'installer que Raven passe par une des meurtrière de la salle commune et vient se poser sur mon épaule pour se blottir contre mon cou.

-Raven! Tiens, comme promis, du poulet! Dis je en sortant une cuisse de ma poche.
-Tiens, voilà l'oiseau du diable! Lance Drago qui c'était muni d'un lance-pierre pour viser mon corbeau. Je vais le plumer et on le mangera demain au déjeuner à la place du poulet.

Sa pique fait rire ses camarades. Raven, imperturbable avale tout rond la viande et l'os puis coasse sombrement.

-Oui, tu as raison... Ce sont des trolls sans cervelle... On ne peux plus rien faire pour eux. A part les exposer au soleil pour les transformer en jolies petites statues de pierres. Dis je en caressant les plumes noires du ventre de l'oiseau qui émet un doux son.
-Qu'est ce que tu racontes, les trolls ne se changent pas en pierres... Dit une petite peste brune
-Oups... Je me suis trompée d'univers...

À Suivre...

Perce NeigeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant