La Soirée enflammée.

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- « Ouuuffff, merci les Dieux. » dit Marcus avec le visage éblouï de satisfaction.
Délivrant, cet ami fidèle, auquel Marcus voua sa plus grande loyauté depuis bientôt 10 ans, le regarda avec stupéfaction. C'est la première fois que cet homme, au couleur chocolatée, avec sa peau brulée par le soleil, dit quelque chose de bien en faveur des Dieux.
- « Qu'est-ce que tu viens de dire là Marcus? » demanda Délivrant.
Avec de la gratitude sur le visage, il affirma:
- « Toi seul a raison mon ami, certains Dieux nous veulent du bien, d'autres non. »
- « C'est ainsi, les Dieux n'ont pas la notion du bien et du mal. Ils agissent selon leur libre abitre en piétinant le nôtre. Regarde le progrès que tu fais aujourd'hui, pourtant hier tu souffrais, tu as même frôlé la mort, ton père serait fier de toi aujourd'hui. »
- « Le passé m'a appris beaucoup de choses, et comme je l'ai  toujours dit c'est grâce à toi si je suis ici maintenant, parmi les vivants. » en regardant Délivrant avec une profonde reconnaissance.
Les deux compères se tenaient sous un hangard et contemplèrent avec satisfaction les agriculteurs qui cueillèrent les cafés dans les champs de Marcus, qui a travaillé si dure pour obtenir ce résultat après ses semaines de maladie. Les camions passèrent récupérer les plusieurs tones de café pour ensuite les traiter et les stocker dans les quelques pièces de la maison de son père qui ont été faites pour ça. Les clients des grandes villes attendèrent déjà l'arriver des cargaisons avec impatience. Les affaires marchèrent pour Marcus, son heure a sonné, son étoile brilla déjà, mais toujours pas dans la vie amoureuse, cette dernière il préféra de le refouler, mais il oublait que tout ce qui n'explose pas, implose; c'est pourquoi jusqu'à présent ça fait mal à l'intérieur.
Après un après-midi de travail, Marcus, tout fatigué, fit le dernier contrôle et renvoya la dernière cargaison de café et rentra chez lui avec satisfaction.
Le lendemain, il fit la répartition des marchandises pour chaque client qui ont déjà déposé leurs argents en attendant la livraison du café, et les camions commencèrent à livrer. Tout fut contrôlé. Il embocha pas mal de personnes pour travailler avec lui et leur donna un salaire satisfaisant.
Se situant dans l'entrepôt pour faire une dernière vérification pour voir s'il n'oublia aucun de ses clients, il entendit une voix familière, bien douce, celle d'une femme:
- « Bonsoir Marcus ».
En cet instant, c'est comme si un rosignol venait de lui bercer la plus belle mélodie au petit matin, mais une chanson qui lui rappela de bons et de mauvais souvenirs, une chanson qui lui dérangea. Il ressentit tout de suite une ambivalence. Dans ses yeux cette personne à qui il pensa, était à la fois un ange et un démon, pour qui il exprima, à la fois, de l'amour et de la dégoutance.
Il leva la tête, et voilà devant lui l'être aimé et détesté à la fois. Cette fois-ci, elle portait une mini-jupe, et une chemisette qui faisait paraître ses mamelons, et sur des talons comme une femme d'affaire qui vint séduire le propriétaire d'une grande entreprise.
- « Désolé, nous sommes fermés. » Manifesta Marcus, en lui tournant le dos.
- « Suis-je pas la bienvenue dans ton entreprise? » demanda Mizyann
- « Je ne dis pas ça, c'est juste que... » Il leva sa tête et la regarda de la tête au pieds, et affirma: « C'est juste que tu deviens trop jolie. » Elle sourit, puis réclama:
- « Je suis à court de stock de café dans mon restaurant, et  je voudrais bien faire une commande de 200 livres de café. »
Marcus fut surpris d'entendre qu'elle a déjà ouvert son restaurant.
- « Tous nos produits sont déjà commandés et payés, nous ne pouvons rien faire pour toi. » Affirma rapidement Marcus
Elle s'approcha de plus proche comme si elle n'entendait pas trop bien ce que venait de dire Marcus et voulut qu'il répéta ses propos. Lui, voulant fuir le contact avec elle, fut quelques pas en arrière jusqu'à se mettre contre le mur. Son cœur n'arrêta pas de battre, par peur et par amour, et elle haussa jusqu'à son orreille et lui chuchota:
- « Bel Papi, tu peux faire quelque chose, et tu dois faire quelque chose. Je veux que ma commande soit livrée ce soir, par le propriétaire en personne. »
Et elle lui mordit l'orreille. En cet instant, Marcus se sentit soumis, esclave de cette déesse de nature démoniaque qui à cette emprise sur lui que même les Dieux n'ont pas.
Elle s'en alla avec le sourire dans l'espoir de le revoir, ça fait pourtant trois mois environ sans ses nouvelles, tandis qu'elle savait où le trouver, mais préférait de se concentrer sur son projet de restaurant qui la tenait autant à cœur. « L'argent primo, l'amour segundo », c'était ses mots d'ordres, après avoir eu le cœur écrabouilli par cet amour impossible.

Marcus admira le départ de Mizyann et affirma en souriant;
- « je vais jouer à ce jeu, soit en faveur de tous les Dieux, ou contre tous. »
Après tout ce qui s'était produit, il décida d'agir selon les préceptes de Délivrant qu'il considéra, désormais, comme un guide. Car c'est lui qui lui a enseigné sur les évènements passés, et comment se défendre dans des situations comme telles.
Une heure après le départ de Mizyann, Marcus chargea un camion de 200 livres de café, en direction du restaurant de Mizyann qu'il connaissait pas encore le nom.
Vue qu'il fit déjà nuit, il se changea et décida de porter un jeans noir et un polo bleu nuit à manche courte, qui épousa spectaculairement bien ses muscles du tronc et ses membres supérieurs. C'était comme s'il était prêt à en faire craquer une pour un rencard. En arrivant à l'adresse précise qu'a donnée la jeune femme, il klaxonnait tellement que Mizyann qui attendait avec impatience fut alarmé de sa présence. Elle sortit pour en justifier, et le voyait déjà debout devant la portière de la camionette qui transportait la marchandise, comme s'il était sur une carosse qui passa récupérer la jeune femme pour un bal d'anniversaire.
Elle s'y approcha, d'un air osé, et lui demanda:
- « Je n'y crois pas à mes yeux! Est-ce vraiment toi qui vient me livrer le café? »
- « Non, mon fantôme. » il poursuivit:
- « Je ne suis pas là pour bavarder, qui va recevoir la livraison? »
- « Ah ça! » répondit Mizyann.
Ses yeux perdus dans les muscles péctoraux de Marcus, en mordant ses lèvres inférieures avec mille et une pensées derrière la tête, elle imagina déjà toutes les scènes en tête. Elle le désira plus qu'avant, comme si ces trois mois passé sans le voir, sans avoir de ses nouvelles, a boosté son amour pour lui, et d'un coup elle a voulu le dévorer en un seul morceau.
Avec une voix faible et séductrice, elle lui demanda de la suivre vers l'entrepôt du restaurant afin de stocker la commande.
Marcus, prit la camionnette et se gara devant l'entrepôt qui était un peu plus à gauche du restaurant, dans le même bâtiment.
Il y entra pour voir où il va stocker la marchandise. L'endroit était aspergé par le parfum de Mizyann, il y profita d'en respirer avec ivresse et gourmandise cette odeur qu'il convoita tant. À chaque inspiration, il se laissa enmener dans l'imaginaire de cet amour impossible où il caressa les cheveux de cette créole, et se laissa perdu dans un lustre d'amour où ses peurs et ses ambitions se marient sous l'éspoir d'une tendresse inouïe.
- « Que fais-tu? » demanda Myziann qui remarqua que Marcus s'est enfouit dans ses pensées.
- « Rien, je regarde l'état des lieux. » retorqua-t-il.
Il commença à mettre les coffrets de café un par un. Chacun pesait environ 50 livres.
L'effort qu'il faisait lui valait une heure dans la salle de sport. Tous ses muscles entrèrent en activité, de son front la sueure coula jusqu'à ses abdos, par le mouvement que faisaient ses muscles son maillot lui collait de plus en plus et on pourrait même remarquer sa peau chocolatée tracée par cette tablette abdominale. Et voilà Mizyann qui assista à cette merveille que les Dieux ont créé mais qui a faillit lui filer entre les doigts, elle s'imagina entrain de bagoter ses doigts sur l'épiderme de Marcus qui ressembla à une cuirasse d'un vaillant soldat aux fin fond de la guerre.
Marcus déposa le dernier coffret, puis poussa un gros soupir pour se libérer de cet effort qui l'épuisa, c'est alors qu'il ressentit la douce main de Mizyann qui glissa sous son maillot et commança à caresser son torse, il tourna avec précipitation pour arrêter cette caresse qui lui fait déjà traverser plusieurs monde, ainsi donc elle l'aceuilla avec un baiser tout mouillé qui fit exploser son petit cœur très fragile en mille morceaux de joie et de bienfaits. Les deux amoureux se laissèrent consumer par le feu de la passion qui brula leur peau et leur envie de se toucher mutuellement depuis le début. Ils s'embrassèrent d'un amour fou, les mains de Marcus ondulaient de caresse la peau de Mizyann qui succomba dans un océan de désir, où il saisit ses fesses avec ses mains fortes, et fit tombé son panty, elle passa ses pieds dans les hanches de Marcus et ne se détacha plus, puis s'accrocha à son cou pour se soûler de baiser. Marcus, lui, la posa sur les coffrets de café, fit monter doucement la mini jupe jusqu'à ses hanches, détacha son chemisier et enleva son soutif en dentelle, puis déposa soigneusement ses lèvres sur les bougeons de ses mandarines juteuses. Ensuite, elle détacha son pantalon, et mit au dehors son épée à double tranchants qui se dressa déjà pour aller au combat, et  Marcus l'a mis, délicatement, dans le fourreau de Mizyann, qui, attendait avec impatience de ressentir sa force et sa droiture.
Subermégés dans un nuage de complaisance, les deux amoureux furent passés la nuit dans l'entrepôt, en perdant la notion du temps et de l'espace, égarés dans leur propre univers.

Entre AMOUR À VIE et AMOUR À Mort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant