Les deux individus cornés n'arrête pas de faire exprès de me faire foncer dans des racines, fougères et j'en passe. À chacun de mes cris ils rient. C'est pas vrai quand es-ce qu'on va enfin arriver ! Mais je me ravise j'ai peur de ce qu'il va se passer une fois arrivée là bas. Je prie pour que le chemin continue quitte à m'en prendre plein la figure mais cela ne pouvait pas arriver et le trajet prend fin devant une bourgade paumé à l'orée de la forêt. En rentrant les mères hurlent à leur enfants de se cacher en voyant mon arrivée avant qu'une armée d'hommes viennent vers moi pour me cracher au visage. Évidemment la peur et cette humiliation font que mes larmes roulent sur mes joues. Je veux rentrer chez moi ...
-Oh elle chiale la petite humain.
- Je la touche même pas avec un bâton.
Ils se mettent à rire, heureusement pour moi le cortège est fini, les deux cornés qui me trainent depuis le début me font rentrer dans une bâtisse. Le satyre suit et quand au centaure je crois qu'il s'est pris d'affection pour Pomme car il ne fait que lui caresser le ventre depuis qu'il a ramassé mon sac avec une bouille attendrie. Ça fait peur. La chèvre et le bouc me lancent dans une cage en fer et active un mécanisme pour qu'elle s'élève d'un mètre au-dessus du sol.
- Raspa passe moi le code.
Raspa, le fameux centaure cherche dans une armoire un énorme bouquin. Quoi ils veulent me trainer en justice ?! Ouf ... A moins que je sois condamné à mort ?!
Je croise les doigts pour que la peine de mort soit abolie ici. Raspa le centaure pose le manuscrit dans les mains de la chèvre et du bouc pour qu'ils servent de support, c'est vrai qu'il n'y a pas de table ici, c'est un peu con...-Regardez un peu mes neveux, on prend la première page et on suit dans l'ordre. Tout d'abord il faut y commencer psychologiquement.
Ils veulent parler avec moi ou quoi ?
- forcer les prisonniers à regarder des actes sexuels commis sur une connaissance ; Hum malheureusement mes petits gars l'humaine à été retrouvé seule on ne pourra, pas ni torturer l'un de ses proches.
- Bien sûr que si, elle a un familler.
Le satyre regarde le bouc avec colère. Raspa le centaure quand à lui expira sauvagement l'air de dire "approche toi et je te tue"
- Aucune violence sur les familiers ne sera faite dans mon village. Es-ce clair ?! Le bouc hoche la tête. Très bien passons à la prochaine étape. ( A donc ils ont vraiment envie de me torturer....) La violence verbale.
La chèvre lève timidement la main
- Comment on fait ça... ?
- Excellente question... Ils faut lui dire les pires choses qu'on puisse dire...
- Mais comment on la connaît même pas...
- Siffredi ! Tu commences à faire des sentiments avec cette humaine ?!
- Non bien sûr que non... C'est juste que... Je ... Je vois pas comment on peut faire...
- Alors tu vas devant elle et tu lui dis une méchanceté c'est pas bien compliqué. Maintenant !
La chèvre s'approche et je peux lire sur son visage qu'il est gêné et détourne les yeux sans me regarder.
- Tu... Tu es moche.
Le satyre se fait un facepalm face à l'insulte de son neveu. Ça à pas l'air gagner.
- Remplace ton frère ...
