Vincent (en pause)

Excursion à la plage

Maintenant que nous sommes bien installés, il est temps de profiter un peu des magnifiques paysages que nous offre mon pays : Israël.

Aujourd'hui, j'ai décidé que nous irions à Tel Aviv. La ville balnéaire de tous les plaisirs. Et quand je dis tous c'est vraiment tous. Comme beaucoup d'israéliens je considère cette ville comme étant la capitale du pays mais bon ne rentrons pas dans le débat qui divisera forcément.

Tel Aviv c'est la ville où on peut voir beaucoup, partager beaucoup et recevoir beaucoup. Il y a de tout pour tout le monde. Comme toutes les grandes villes, il y aussi des endroits un peu moins fréquentables que d'autres, les quartiers où il y a de la prostitution, que ce soient des femmes ou des hommes d'ailleurs. 

Avec Vincent, j'ai plutôt décidé que nous irions tout d'abord profiter un peu de la méditerranée. Cela nous changera de la chaleur un peu étouffante du désert du Negev qui est tout proche de Beer Sheva.

Il est 10 h 00 du matin lorsque je sors la voiture et que nous prenons la route vers Tel Aviv et environ 1 h 30 plus tard nous étions arrivés. Nous laissâmes la voiture sur un parking, non loin de l'ambassade de France, et nous nous dirigeâmes vers la plage mais avant de profiter de l'endroit il nous fallait manger.

Vincent ne connaissait pas encore la cuisine israélienne, je l'emmenais alors dans un restaurant qui fait des plats du pays. Nous mangeâmes superbement bien et pas forcément pour très cher.

L'après-midi nous le passâmes en grande partie sur la plage. Ayant prévu les maillots de bain nous pûmes profiter également de l'eau à 25° de la Méditerranée. Vers 16 h 00, voulant un peu profiter de la ville aussi je l'emmenais dans le centre-ville où on peut trouver toutes les boutiques que l'on veut.

19 h 00, il est temps de rentrer. Nous récupérons la voiture et nous rentrons à la maison. Vincent semblait intrigué par les moyens financiers que je pouvais avoir.  En France, il est vrai que je vivais, avant d'emménager dans un appartement avec Vincent pour nos études, avec mes grand-parents qui ne roulent pas sur l'or il faut bien le reconnaître. Et ma vie ici en Israël où ma maison est luxueuse et avec tout le confort possible, voire au-delà avec la petite salle de cinéma et la piscine d'intérieur.

Comme je lui ai déjà dit, l'héritage je ne peux pas encore y toucher puisqu'il est bloqué jusqu'à mes 18 ans. Mais il est vrai que lorsque je pourrai en profiter je n'aurais pas grand mal à bien vivre. D'après une estimation faite au moment du décès de mes parents, il y a une dizaine d'années, leur fortune était estimée, en France, à presque 3 millions d'euros. Et leur compte en banque en Israël et presque 2 Millions de shekels (soit environ 550.000 euros).

Je n'ai pas encore décidé de ce que je voudrai faire de tout cet argent une fois qu'il sera disponible. Il y a probablement une partie qui servira pour Vincent et moi et je ferai aussi profiter certaines associations d'aides aux plus démunis. Si mes grand-parents sont toujours de ce monde à ce moment-là, ce que j'espère bien évidemment, ils en profiteront aussi en reconnaissance de leur patience et de leur amour pour moi leur unique petit-enfant.

Il est 20 h 30 lorsque nous arrivons à la villa, je rentre vite fait la voiture dans le garage et nous montons au niveau supérieur afin de nous préparer à manger. Cette journée m'a donné très faim et Vincent est guère mieux que moi.

Les plats tout prêts feront parfaitement l'affaire. Petit tour au micro-onde et 5 minutes plus tard nous sommes devant la télé en train de déguster notre repas. Nous étions en plein milieu de celui-ci lorsque la sirène retentit.

Ni une, ni deux, j'emmenais vite fait Vincent au sous-sol. C'était une alerte roquette et il fallait pendant que lors de l'alerte nous nous mettions dans un endroit suffisamment à l'abri pour le cas où. Le dôme de fer nous protège très bien mais il arrive parfois qu'une roquette tombe au sol faisant rarement des victimes. L'alerte dura à peine 5 minutes. Elle eut quand même pour effet de faire peur à Vincent qu'il a fallu que je rassure un bon moment avant qu'il n'arrive réellement à se calmer.

Il est certain que je ne viendrai pas habiter en Israël tout de suite. De toute façon il n'en est pas question dans l'immédiat, déjà parce qu'il faut que je finisse mes études et puis il y a Vincent. Je ne compte pas le laisser tomber de ci-tôt. 

Après ces émotions de fin de soirée, il est temps d'aller se coucher. Une fois dans le lit je serrais Vincent dans mes bras afin de le protéger le plus possible.