Bl- Un coup de foudre, LuxusXOc

Elément perturbateur

Jake Kaede

- Ta chemise est de mauvais goût. dis-je

- Pour qui tu te prends ?! s'énerva le blond

- T'es un sanguin dis donc ! m'exclamais-je railleur

- T'as qu'à pas m'insulter !

- Je n'insulte que ta chemise léopard ! Sérieux Luxus, je pensais que t'avais au moins un peu de goût !

- Toi...! s'exclama t'il en colère

Plus tôt dans la soirée, Luxus m'avais fait peur. Sa magie et sa force étaient terrifiantes, mais il s'était calmé, à mon plus grand bonheur. J'avais eu du mal à respirer, et je m'étais sentis faible pendant une bonne demi-heure après, mais finalement ça allait mieux.

Cela étant dit, chacun des mouvement que je faisais étais une torture. J'avais, au niveau de mes hanches, des gros bleu qui me faisaient souffrir. Mes coudes et mes genoux étaient égratignés de la veille, et mon poignet droit avait également un bleu suite à la pression que Luxus avait exercé dessus. Mon épaule gauche me faisait aussi souffrir, mais cette fois-ci, c'était la faute de quelqu'un d'autres.

Luxus était déjà à son troisième verre et continuait d'en commander. Je me demandais bien ce qu'un mec aussi friqué que lui avais finis dans cette poubelle.

- Pourquoi t'es là ? demandais-je au blond soudainement

Il me regarda, surpris.

- Tu veux que je parte ? demanda t-il

- Ah ? Non, pas du tout, c'est juste que je me demandais comment tu t'étais retrouvé là. dis-je simplement

- En passant par la porte ? répliqua t-il avec un sourire narquois

- Merci ! Tout est clair maintenant ! dis-je d'une voix ironique

Je posai mes coudes sur mon comptoir en soupirant. Cet acte n'échappa pas au blond qui demanda railleur :

- Tu es sentimental maintenant ?

Je relevai la tête, me forçant un peu à arborer un sourire satisfait :

- Nan, j'attendais que tu t'inquiètes pour moi.

Il souffla du nez et soupira, amusé.

Luxus Draer

Je continuais de parler avec Jake pendant encore une bonne demi-heure avant que je me décide à rentrer. J'allais le lui annoncer, mais quand je relevai la tête, il fixait derrière moi avec un regard dure, limite meurtrier.

- Jake...commença l'interlocuteur mystère

Je me retournai alors pour voir la personne qui semblait contrariée mon barman. Qu'elle ne fut pas ma surprise de voir une touffe brune. N'était-ce pas le gars avec qui ils s'étaient embrassés ?

- Casse-toi d'ici. lâcha le jeune homme d'une voix tranchante qui aurait presque pu me faire frissonner.

- Jake..., on doit...continua le brun

Je suivais leurs échanges en sirotant mon verre.

- C'est chez moi ici. dit l'ébène sans appel. Si je te dis de te barrer, tu te bars, point.

L'autre faisait des yeux de chien battu. Il semblait hésiter, puis se lança. Il fit plusieurs pas en avant et enlaça mon barman. Il y eut un bruit sourd, et je vis avec amusement l'ébène frapper le brun.

- Ne t'approche pas de moi. fis Jake

Un petit coup d'œil sur ses mains, et je voyais qu'elle tremblait légèrement. C'était inacceptable ! Le barman ne tremblait jamais devant moi. Ce minable lui faisait plus peur que moi ?! C'était inacceptable !

Le brun voulu s'approcher à nouveau du jeune homme en lui tendant les bras.

- J-je t'aime vraiment ! Je suis désolé si je t'ai blessé, je ne voulais vraiment pas ! Je t'aime ! S'il te plaît. s'exclama le brun.

Okay...J'étais au milieu d'un drama ennuyant. À tous les coups, Jake lui sautait dans les bras, ou alors il s'effondrait en pleurant. Même si le voir dans l'état de la deuxième option ne me paraissait pas si déplaisant, je ne pensais pas mon barman si ennuyant.

Attendant la réponse de ce dernier, je le dévisageais, cherchant à savoir la fin de ce film à l'eau de rose éclaté. C'est donc avec beaucoup de surprise que je le vis sourire. S'il te plaît. Il releva la tête en replaçant ses cheveux en arrière.

- Tu m'aimes ? demanda t-il en souriant avec beaucoup d'amusement

Il s'approcha de deux pas du brun, qui essaya de reculer, mais avec difficulté. Dans les yeux de l'ébène brillait une sorte d'excitation mêlée à de l'amusement. Le barman prit un air faussement intéressé et fit mine de réfléchir.

- C'est embêtant ça, parce que, une relation ça se fait à deux minimums, je crois. Pourtant tu es tout seul.

Il souriait moqueur. Le brun démarra au quart de tour et attrapa le poignet du barman. Celui-ci esquissa une grimace de douleur avant d'envoyer un énorme coup de pied dans les côtes de l'autre. Ce dernier le lâcha et mit un genou à terre. L'ébène se plaça devant lui, et, en le regardant de haut, dit :

- Au risque de me répéter une troisième fois, tu n'es pas le bienvenu ici.

Il porta sa main à sa ceinture, il en ressortit un pistolet.

- ...alors, tu me feras le plaisir de dégager d'ici.

Je souris en pensent au comportement imprévisible de mon barman. Je devais le reconnaître, il avait un quelque chose d'intriguant.