*KOUNA COUNDOUL*
Je suis devant carrefour attendant la femme que j'avais vue sortir de la Banque. Avec sa voiture, je sais qu'elle n'a pas 100 000 f seulement dans son compte.
Il est 22h déjà et je dois rentrer à Thiaroye gare, je commence vraiment à en avoir marre d'attendre cette femme.
Enfin, elle sort avec des sacs de course, ne vous inquiétez pas je ne compte pas lui voler son argent mais je ne vais pas épargner ses achats.
Je me suis habillée comme d'habitude c'est-à-dire sweet, Jean et des plastiques comme chaussures. De loin, on m'aurait crue un garçon.
Expérimentée que je suis, j'ai réussi à la prendre deux des sachets avant de courir la laissant crier '' sathiéyyyy'' ( voleurrrrrrr)Je ne sais pas pourquoi mais je me suis retrouvée par terre. J'ouvre les yeux lentement et de la lumière d'une voiture agresse mes yeux.
: Mademoiselle vous m'entendez ? Ça va ? C'était un homme c'est tout que je sais.
Moi : est-ce que si je me sentais bien j'allais rester au sol hein.
Lui : j....
Moi : aide moi à me lever d'abord après tu pourras t'excuser. Meunolein dawal baparé niamé auto bou reuy thippp ( vous aimez les grosses voitures alors que vous ne savez même pas conduire).
Comme le con qu'il me semble être, il m'aide à me lever et j'en profite pour récupérer discrètement son porte-monnaie.
Moi : ramasse moi mes courses vite fait, je vais réfléchir sur ton cas. L'ordonnais-je
Lui : je connais plus folle que toi. Rigole t-il.
Moi : il n'y a pas deux comme moi.
Lui : Humm.
Il ramasse les fruits, les jus, les chocolats, les boîtes de café, les sachets de lait....
Lui : voilà. Dit il me rendant les sachets.
Moi : euhh il y a ton téléphone qui sonne depuis ta voiture. Mentis-je, c'était un prétexte pour fuir.
Dés qu'il m'a montrée le dos, je prend l'autre sens. Merde mes fesses me font hyper mal à cause de la chute.
Pour une fois de ma vie, je prend un taxi car non seulement je ne peux pas prendre les '' pousseul ma tog '' ( car rapide) mais aussi avec les nourritures que j'ai volées ça sera difficile de prendre les transports en commun.
Arrivée chez moi vers 00h, ma grand-mère Fatou kandji m'attendait devant la chambre.
Elle : kouna, tu as vu l'heure ?
Moi : Mame, tu veux que je fasse quoi si le travail me retient ?
Elle : tout ça parce que tu te prends pour un garçon.
Moi : au lieu de me soulager, tu me grondes. Voilà, on m'a payée et j'ai passé à la super marché pour gâter ma grand-mère.
Elle : merci beaucoup que dieu te gratifie de bien fait.
Moi : amine. Dis je en entrant dans la chambre qu'on partage elle, mon grand frère et moi.
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LA LETTRE DE BINETOU
Short StoryUne lettre d'une suicidée pour changer la vie de deux personnes. Noire sur blanc, une feuille à l'intérieur d'une enveloppe fermée et oubliée dans un classier vert depuis des années. Elle a peut être dû m'oublier ou peut être qu'elle le fait exprès...