ABDOU RACHID FALL
Le réveil m'extirpe de mon sommeil, c'est bientôt l'heure de la prière. Je réveille ma femme qui prétexte des maux de je ne sais quoi sûrement pour ne pas me faire mon petit déjeuner car elle est en congé et ne va pas rompre son sommeil pour moi.
Je fini de prier et vais dans l'appartement de mon frère qu'il a aménagé récemment pour prendre là-bas mon petit déjeuner.
Moi : bonjour. Dis je après qu'il m'ait autorisé à entrer
Chérif : ne reste pas là-bas viens. M'invite t-il
Junior : papa bouko wo day diexal sounou ndekki bi.( papa ne l'appelle pas il va manger notre petit déjeuner)
Moi : Ahh je ne vais plus te rien acheter toi
Junior : euhh je ne parle pas de toi mais de tonton Shoukran
Malika : 😂c'est qui encore ?
Junior : tonton Alifoune xana, il dit toujours ça quand quelqu'un répond à ses questions.
C'est en rigolant que je prend place auprès de Sarah du moins ce que je pensais jusqu'à ce que je reçois une petite main sur la joue.
Malika : qu'est ce que je t'avais sagar Fall ? On ne frappe pas les gens
Elle est entrain de parler avec sa mère avec un langage que je suis sûr que Malika ne connaît pas. Elle est vraiment un enfant à problème contrairement à sa jumelle.
Malika : Hey poses tes fesses la wax ( j'ai dit). Dit elle en lui donnant un fessier et elle se réfugie dans les bras de son père.
Malika : Rachid, tu prends quoi ?
Rachid : tout
Malika : si tu te décides tu me dis
Rachid : la douceur tu connais ?
Malika : non
Junior : papa Rachid ana Ndiémé khassaw ( papa Rachid où est Ndiémé nauséabonde)
Malika : wouyyy 😂😂
Moi : c'est qui ndiémé ?
Junior : tata sokhna
Moi : d'où tu sors tes mots ? 🤣
Junior : dans le ventre de Dioumbori
Moi : 🤣
Malika a qu'à même fini à me servir quelques choses et me demande de payer parce que selon elle, il s'agit de tangana. Franchement, une folle reste une folle.
Je termine et me rend au travail. La pause, je l'ai passée avec Alida comme la plus part du temps. Je l'ai aussi déposée chez elle et j'en ai profité pour parler aussi avec son père qui ressent une gêne vis-à-vis de moi.
C'est vers 21h que je suis rentrée mais je suis immobile en entendant les mots de ma femme à ma mère.
Sokhna : Dara guama meneuloul dagn la boutou boutouma.... ( tu ne peux rien contre moi on t'a accouchée de la même manière qu'on m'a accouché)
Sa phrase est suspendue par une gifle de ma mère.
Sans rien dire, je tire sa main et sors de la maison.
VOUS LISEZ
LA LETTRE DE BINETOU
Short StoryUne lettre d'une suicidée pour changer la vie de deux personnes. Noire sur blanc, une feuille à l'intérieur d'une enveloppe fermée et oubliée dans un classier vert depuis des années. Elle a peut être dû m'oublier ou peut être qu'elle le fait exprès...