Chapitre 13

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ABDOU RACHID FALL

Le réveil m'extirpe de mon sommeil, c'est bientôt l'heure de la prière. Je réveille ma femme qui prétexte des maux de je ne sais quoi sûrement pour ne pas me faire mon petit déjeuner car elle est en congé et ne va pas rompre son sommeil pour moi.

Je fini de prier et vais dans l'appartement de mon frère qu'il a aménagé récemment pour prendre là-bas mon petit déjeuner.

Moi : bonjour. Dis je après qu'il m'ait autorisé à entrer

Chérif : ne reste pas là-bas viens. M'invite t-il

Junior : papa bouko wo day diexal sounou ndekki bi.( papa ne l'appelle pas il va manger notre petit déjeuner)

Moi : Ahh je ne vais plus te rien acheter toi

Junior : euhh je ne parle pas de toi mais de tonton Shoukran

Malika : 😂c'est qui encore ?

Junior : tonton Alifoune xana, il dit toujours ça quand quelqu'un répond à ses questions.

C'est en rigolant que je prend place auprès de Sarah du moins ce que je pensais jusqu'à ce que je reçois une petite main sur la joue.

Malika : qu'est ce que je t'avais sagar Fall ? On ne frappe pas les gens

Elle est entrain de parler avec sa mère avec un langage que je suis sûr que Malika ne connaît pas. Elle est vraiment un enfant à problème contrairement à sa jumelle.

Malika : Hey poses tes fesses la wax ( j'ai dit). Dit elle en lui donnant un fessier et elle se réfugie dans les bras de son père.

Malika : Rachid, tu prends quoi ?

Rachid : tout

Malika : si tu te décides tu me dis

Rachid : la douceur tu connais ?

Malika : non

Junior : papa Rachid ana Ndiémé khassaw ( papa Rachid où est Ndiémé nauséabonde)

Malika : wouyyy 😂😂

Moi : c'est qui ndiémé ?

Junior : tata sokhna

Moi : d'où tu sors tes mots ? 🤣

Junior : dans le ventre de Dioumbori

Moi : 🤣

Malika a qu'à même fini à me servir quelques choses et me demande de payer parce que selon elle, il s'agit de tangana. Franchement, une folle reste une folle.

Je termine et me rend au travail. La pause, je l'ai passée avec Alida comme la plus part du temps. Je l'ai aussi déposée chez elle et j'en ai profité pour parler aussi avec son père qui ressent une gêne vis-à-vis de moi.

C'est vers 21h que je suis rentrée mais je suis immobile en entendant les mots de ma femme à ma mère.

Sokhna : Dara guama meneuloul dagn la boutou boutouma.... ( tu ne peux rien contre moi on t'a accouchée de la même manière qu'on m'a accouché)

Sa phrase est suspendue par une gifle de ma mère.

Sans rien dire, je tire sa main et sors de la maison.

 LA LETTRE DE BINETOU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant