LA LETTRE DE BINETOU

Chapitre 9

❤️BONNE LECTURE❤️

*KOUNA COUNDOUL*

Monsieur tomate me fait la gueule depuis lors mais franchement je n'ai rien à foutre de lui, le plus important est qu'il fait les courses chaque jeudi le reste je m'en balle les couilles astafourla les ovaires.

Malika, je continue à la piquer son argent mais la pauvre elle ne s'en rend même pas compte.

Je descend du travail et c'est chérif qui me dépose à Front de terre, il sait que j'ai déménagé mais il ne sait pas où exactement. Mansour, m'a ordonnée de ne rien dire à Malika sur le fait qu'on habite ensemble.

Chérif : On dirait que c'est tout le Sénégal qui ont une voiture, c'est pourquoi je préfère ma moto

Moi : oui mais tu ne peux pas prendre chaque jour la moto parce que si les enfants viennent aussi tu seras obligé de prendre la voiture. Mais chérif je n'aime pas la façon dont ta nouvelle assistante te regarde.

Chérif : mdrr tu vas arrêter avec ça kouna avant que Malika ne l'entende

Moi : je l'ai déjà dit ça

Chérif : tu veux détruire mon mariage ?

Moi : oui

Chérif : espèce de folle

Moi : tu m'aimes comme ça

Chérif : WA sors de ma voiture je vais prendre le sens opposé sinon je vais passer la nuit ici.

Moi : merci bonne soirée

Chérif : à toi aussi.

Je marche le reste en moins de 10mins, j'arrive chez moi plutôt chez Tomate fall et il y était déjà.

Moi : bonsoir. Le saluai-je comme il le fait ces derniers jours.

Mansour : tu étais où jusqu'à cette heure ?

Moi : j'attendais chérif

Mansour : qu'est ce qui t'empêche de pendre un taxi ou un bus pour rentrer ?

Moi : ça ne te regarde pas

Mansour : tu ne me parles pas sur ce ton Kouna. Dit il en empoignant mon bras

Moi : tu me fais mal Mansour. Dis je en aggravant la situation

Mansour : tu es sous ma responsabilité Kouna.

Sachant qu'il a raison je baisse ma garde.

Mansour : j'avais fait la promesse à ta grand-mère de veiller sur toi

Moi : je suis désolée

Mansour : je veux te voir à la maison avant 19h, est-ce que c'est clair ?

Moi : oui

Il a réussi à toucher mon point faible en parlant de grand-mère. C'est avec le cœur lourd que je prend ma douche et me rhabille.

Moi : où est le dîner ?

Elhadji : va rattraper tes prières. Dit il sans me regarder.

Moi : j'ai déjà prié. Mentis-je

Mais la manière dont il m'a regardée a réussi à faire fondre tout mon courage et je suis allée rattraper mes prières avant de revenir pour le dîner.

Ah j'ai oublié de vous dire que l'argent que j'avais volé à monsieur mougou je l'ai distribué aux ayant besoins et concernant la trafiquante de foufoune je l'ai menacée pour qu'elle me laisse tranquille.