renaissance

chapitre 12

Après l’arrivée des Cullen le temps passa à une vitesse folle. Harry avait lié une amitié forte avec Jasper et Alice ainsi qu’avec Emmett qui était comme son grand frère. Il avait aussi rencontré Rosalie et Edward dont il était beaucoup moins proche sans pour autant les trouver désagréables.

Harry a maintenant 17 ans en ce début d'été 1997 et le temps n’avait jamais été aussi chaud et le soleil aussi . Harry restait principalement au château car même si la chaleur ne l’atteignait pas il n’aimait pas tellement rester au soleil.

En ce moment il était dans le bureau avec son père, leur départ précipité avait causé quelques problèmes en Grande Bretagne, comme on aurait pu s’en douter. Dumbledore recherchait activement le sauveur et son espion, envoyant tous ses pions sur le terrain mais sans succès grâce à la protection de la famille Volturi. Les seules personnes à savoir où sont les deux vampires sont Malfoy père et fils, qu’ils avaient revu plusieurs fois et, à la surprise générale, Draco était devenu le meilleur ami d’Harry . Les deux adolescents se faisaient par ailleurs une joie de faire tourner les adultes en bourrique avec leurs farces dignes des frères Weasley. Severus ne savait pas s' il devait être enjoué de cette nouvelle amitié mais le bonheur de son fils passait avant sa santé mentale. De retour dans le bureau, Harry se rongeait les ongles inconsciemment, inquiet des actions de Dumbledore. Il savait la protection des Volturis puissante mais sa peur était que la folie de Dumbledore surpasse cette protection. Quelque chose, enfin quelqu’un le rassurait néanmoins. Il savait que Carlisle veillerait sur lui qu’importe ce qui arriverait. Leur relation s’était par ailleurs beaucoup renforcée depuis l’arrivée du médecin. Ils n’étaient pas encore ce que l’on pourrait appeler un couple mais ça avançait bien, à leur rythme.

-Harry tu m’écoutes?

Harry fut tiré de ses pensées par la voix de son père, assis face à lui.

-Oui désolé j’étais perdu dans mes pensées.

-Tu pensais à Carlisle? Lui demanda son père avec un sourire en coin.

Harry aurait rougi si il avait pu.

-Papa! S’exclama-t-il, gêné.

Severus eut un rire moqueur et reprit un air sérieux.

-Harry il faut que l’on réfléchisse à une solution de secours au cas où Dumbledore sache où l’on est, un endroit où on pourra aller. Je sais que Carlisle et toi vivrons ensemble quand l’occasion se présentera alors c’est pour ça que après y avoir réfléchi et lui en avoir parler sérieusement nous avons convenu que nous pourrions nous installer chez eux à Forks quand leur peine sera terminée. Qu’en penses-tu?

Harry resta bouche bée. Son père avait déjà tout organisé sans qu’il ne soit au courant et de prime son âme-soeur était aussi au courant. 

-Je… Je pense que c’est parfait.

-En plus même si ton éducation a été en très grande partie enrichie par les Cullen et les Volturis tu iras au lycée avec les autres enfants Cullen. Rajouta t-il avec le sourire. 

Le sourire de Harry, au lieu de s’évanouir comme l’espérait Severus, s’élargit.
-Ca veut dire que je pourrais aller au lycée comme une personne normale?! Je n’aurais plus personne sur le dos a chaque angle de couloir et à chaque minutes qui passe?!C’est génial!

Severus sourit et acquiesça. Intérieurement il était blessé de voir à quel point la scolarité de son fils avait été dure jusqu’à présent. Il était heureux que ça change enfin, il le méritait.    

Après cette discussion Harry sortit du bureau le cœur plus léger de savoir ce qu’il arriverait par la suite. Il marchait dans les couloirs, distrait quand il percuta une poitrine ferme. Il sursauta et faillit tomber avant d’être rattrapé par celui qui détournait son attention. 

-Bah alors Harry on ne regarde pas où on marche? Demanda le médecin en riant.

Harry rit aussi. 

-Comment puis-je faire attention à mes pas quand toute mon attention est retenue par un certain vampire ici présent.

-Oh c’est flatteur venant de la part d’un jeune vampire incroyable que je venais trouver.

-Oh tu devait le trouver pourquoi? Demanda Harry très curieux.

-Et si tu me suivais pour le savoir.

Sans plus de parole Carlisle l’attrapa par la main et l’entraîna à travers les couloirs du château puis continua son chemin dans la forêt voisine et enfin après de longues minutes d’attente pour Harry il s'arrêta et se retourna vers son -Et si tu me suivais pour le savoir.

Sans plus de parole Carlisle l’attrapa par la main et l’entraîna à travers les couloirs du château puis continua son chemin dans la forêt voisine et enfin après de longues minutes d’attente pour Harry il s'arrêta et se retourna vers son âme-sœur avec un sourire. 

-Ferme les yeux Harry, fais moi confiance.

Harry sans plus de réflexion ferma ses paupières et se laissa mener pour encore quelques mètres. Quand ils s'arrêtèrent Harry prit le temps de sentir, écouter et ressentir ce qu’il y avait autour comme le lui avait appris Jasper. Un fort parfum de fleurs sauvages, d’animaux sauvages et de sang, qui lui mit l’eau à la bouche, il entendait le bruit du vent dans les feuilles, des oiseaux s’envolant, d’une biche s’abreuvant à une source. Il ressentait de la sérénité et du bien-être et au fond de lui une chaleur dans sa poitrine comme un soupçon de vie comme un battement sourd. 

Carlisle recula d’un pas sans lâcher sa main.

-Tu peux ouvrir les yeux maintenant.

Quand Harry rouvrit les yeux, il fut estomaqué par ce qu’il vit. Au sol, un tapis de fleurs fraîchement cueilli. était surplombé d’un plateau de sucreries à base de sang et d’un écrin en velour rouge carmin. 

-J’espère que ma petite surprise te plaît.

-Tu rigoles, c'est magnifique!

Ils s’assirent sur le tapis moelleux, mangèrent un peu et Harry lui demanda depuis combien de temps son père lui avait fait part de sa demande de les rejoindre aux Etats-Unis. 

-Ça doit faire quelques jours à peine. Bref, ne parlons pas de ça. Si je t’ai emmené ici c’est aussi pour parler de quelque chose.

-Oui de quoi?

-Harry comme tu le sais nous sommes âmes-sœur et même en dehors de ce lien indescriptible j’ai appris à te connaître pendant ces trois années à te connaître et j’ai découvert une personne incroyable que j’apprécie énormément, pour qui j’ai développé des sentiments forts. Nous avons attendu trois ans et maintenant que je peux enfin le faire j’aimerai te demander quelque chose. 

Il fit une pause pour prendre l’écrin à côté de lui et l’ouvrir tout en demandant:

-Harry Snape Volturi veux tu bien devenir mon compagnon pour le reste de notre vie et accepter ceci en guise d’engagement et de lien d’âme.

Même si le cœur de Harry ne battait plus, à cet instant il crut le sentir s'arrêter une deuxième fois. Carlisle était sérieux?! Ca paraissait si irréel qu’il n’y croyait pas vraiment. Il était tellement surpris qu’il ne savait pas quoi répondre, il ne savait pas s' il se sentait prêt. 

-Carlisle je.. je…

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alors déjà désolé de l'attente j'ai pas d'excuse mise a part le syndrome de la page blanche (et du bambou dans la main) mais je vais essayer de reprendre plus régulièrement maintenant
n'hesitez pas à faire des remarques si elles sont constructives
le média est nul mais j'ai pas trouvé ce que je voulais :(