|| Je ne pensais pas que je m'y plairais autant...||

-chapitre XI

  Je marche à présent accompagnée de Will, qui lui, a séché ses larmes.

"- Bon, je vais bientôt devoir partir..." Dis-je tristement. Mais je te promets de revenir.

"- J'ai l'impression que quand tu es là, les monstres, eux, ne sont pas là." Me dit-il.

  Je lui souris.

  Nous sommes arrivés au château Byers.

  Je me concentre sur mes sens comme je l'ai fais pour arriver ici. Sans succès.

"- Sam, tu pars pas ?" Me demande Will.

"- Si si ! Je comprends pas, j'y arrive pas.

- Comment ça tu n'y arrives pas ?

- Je sais pas, je..."

  Je me concentre une nouvelle fois mais c'est peine perdue.

"- Bon bah je reste avec toi apparemment..." Dis-je à Will.

"- Tu n'y arrives vraiment pas ?

- Pourquoi ? Tu veux pas de moi ?

- Mais non ! C'est pas ce que je voulais dire !..." Puis il rougit un peu.

"- Je te taquine juste !" Dis-je entre deux rires.

  Il commença lui aussi à rigoler puis nous partons en fou rire général. C'est étrange ; même dans une atmosphère flippante comme celle-ci, nous arrivons à rigoler. Et pourtant, on ne se connaît pas depuis si longtemps que ça...

***

  Quelques heures plus tard, je réessaie de sortir de ce monde lugubre.

"- Alors ?" Me demande Will.

"- Toujours rien..." Répondis-je.

  Nous sortons de la cabane puis marchons un peu, ça fait toujours décompresser de marcher.

  Quelques instants après cela, nous entendons un bruit.

"- C'était quoi ?" Demandais-je, un peu effrayée.

"- Le monstre sûrement..."

  Il me prend par les épaules et m'amène vers le château Byers.

  Je m'assois dans un coin et Will se place à mes côtés.

  Un sorte de rugissement parcourt nos oreilles, nous faisant frissonner.

  Des bruits de pas, de plus en plus fort, foncèrent droit sur nous.

  Le château se mit à trembler.

  Will prit et serra ma main comme par réflexe.

  Pendant trente minutes - qui me parurent une éternité - le château Byers tremblait, il faisait encore plus froid et humide, les rugissements s'intensifiaient... puis tout s'est arrêté.

  Will c'était comme... évanoui ? De peur je suppose.
Sa tête a lentement basculé sur mes genoux.

***

  Quelques heures sont passées, et Will se réveille enfin.

  Il regarde lentement les alentours.