chapitre 8

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Le pouvoir de l'amour c'est peut-être de briser des cœurs pour après les redonner une nouvelle forme sans même laisser de cicatrices .

De faire de nous des marionnettes sans libre arbitre , qui n'est pas digne de révolter contre ce sort irréversible .

Pensée seulement à renoncer à l'amour fait de nous des lâches sans défense , mais comment faire si on se sent léser , dérouter , incarner par ce démon ?

Doit-on résister ou se résigner à subir cette agonie  ?  le plus dure dans tout ça c'est qu'on n'est plus au contrôle , sans le savoir on a signer un pacte avec le diable .

Quant  ? Où ? Et Comment  ? 
On n'aura jamais la réponse , car on est prisonnier .
Et les prisonniers de l'amour n'ont pas droit au jugement , car personne n'ausera plaider sa liberté .

Allongée sur son lit , accusé par sa propre conscience qui la reproche d'être une lâche , une traîte et même une hypocrite . d'avoir choisi de fuir son destin au lieu de se battre pour obtenir la victoire .

On rencontre des couples qui on resister au pire moment qui pourrait même couter  leur vie , mais ils ont été forts , confiants , et dévoués à sauver leur union .

Pourquoi tu n'as pas pu résister Soraha , tu te crois trop importante où ton manque de maturité à prit les devants  ?

On n'échappe pas à ce monstre , soit tu acceptes qu'il fait de toi sa marionnette , son esclave , qu'il te passe dans son moule et te donner la forme qu'il désire , soit tu péri par ta propre faiblesse .

C'est dure de porter ce fardeau , un fardeau qui pèse très lourd , on a même l'impression que ça augmentera d'épaisseur au fils des années .

Sandra pénétra la chambre de Soraha sans frapper , elle se figea en voyant son ami sur ce lit comme si rien ne l'intéressait dans ce bas monde , comme si elle trouvait sa paix juste en fixant le plafond qu'elle ne voit même pas à cause de ses pensées qui se perdent dans un autre monde hallucinant .

Sandra s'assoit à ses côtés et caressa les cheveux de son ami , ce qui l'a fait sortir de l'enveloppe qu'elle s'est fabriqué pour savourer sa solitude . Elle fixa Sandra d'un air interrogateur .

- tu te sents comment ma chérie  ?  S'inquièta-t-elle .

- je me sents mieux maintenant . dit-elle en se levant du lit .

Se mettant près de la fenêtre elle fait connaissance à la rue ensoleillée de New York .

- Tu pars déjà  ? Demanda-t-elle à Sandra .

- oui , tu veux que je reste avec toi  ?

- tu te fous de moi , je te jure que cette fois je vais bien . lui rassura-t-elle .

- tu as intérêt à ne pas mentir , je t'ai à lœil ma belle . la menaça-t-elle .

- je sais , tu rentres à quelle heure  ?
- à 4 heure sans doute .

- cool .
- alors je te laisse , passe une bonne journée  ? Souhaita-t-elle à son ami .
- À plus , soit prudente .
Elle embrassa son ami avant qu'elle parte .

Elle prépare une salade de fruits pour son déjeuner , en dégustant sa délice elle décroche son portable qui sonnait à peine .

- bonjour , débuta la douce Soraha en voyant le nom de son bon samaritain.

- j'aime entendre ce beau sourire Soraha , tu te sens mieux  ? Demanda son interlocuteur .

- oui , et toi Carlos tu vas bien ?

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