chapitre 9

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Si appelé son mari faisait partie de sa routine , maintenant c'est plus le cas . En voyant tout ce mal qu'elle a , on dirait qu'elle appelle un juge pour connaître son verdict .

Malgré son hésitation , malgré que son cœur battait , et que sa main tremblait elle était déterminer à l'affronter au téléphone .

Pendant que l'appareil  sonna , elle faisait les cent pas , afin de dissiper son stress .

M. Monsignac n'est pas disponible en ce moment , je vous prie de laisser un message . Merci .

Après maintes tentative elle ne fait que tomber sur sa messagerie , elle abandonne en se laissant choir sur le grand canapé .

Elle croit qu'elle est privée entièrement de son mari , elle ne peut même pas entendre sa douce voix rassurante .

Même la messagerie c'est Soraha qui l'avait enregistrer car Ernest n'avait pas de temps pour ces futilités comme il a fait savoir à sa femme .

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- tient comme tu penses que c'est important , fait-le pour ton mari chéri . avait-t-il décidé en tenant son portable à sa femme .

- et si ta maîtresse fait une crise de jalousie en entendant ma voix à chaque appel  , tu feras quoi chéri  ? Enquêta Soraha .

- tu représentes tout ma chérie à mes yeux . confia ce dernier en s'approchant de sa femme.

- tu veux dire que je suis ma propre rivale , il y'a que nous deux  ?  Je suis ta femme , ta maîtresse , ta vie , et même ta pute  ? Illustra Soraha afin de percer des mystères .

- oui chérie il y'a que nous deux , vois-tu comment je suis chargé tu penses que je pourrais géré une maîtresse  ?

- les autres créé un temps pour ça , tu n'as qu'a faire de même .

- maintenant c'est toi qui me le demande , dis-moi veux-tu essayer un plan à trois par hasard  ?

- bébé  ! Tu sais que je n'accepterai jamais une chose pareille , et surtout te voir avec une autre femme c'est délirant .

- alors pourquoi tu insistes à ce que j'ai une maîtresse  ?

-  je voulais savoir s'il n'y avait pas déjà une qui s'est installée sans que je le sache .

- tu feras une bonne détective mon amour , mais sache que ton mari n'a d'yeux que pour toi , tu es ma raison de vivre ma chérie .

- je t'aime Ernest , et j'ai peur qu'on se sépare un jour , j'imagine pas ma vie sans toi .

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Et pourtant on est maintenant séparé , une chose que je n'avais jamais envisager  , c'est arrivé tellement vite que j'ai pas eu le temps de penser aux conséquences .

Il se met à boire comme s' il allait trouver une solution étant saoul. Que dois-je faire mon Dieu  , j'étais pas encore prête à  vivre ça.

Je sais qu' il se sent coupable,  mais pourquoi il n'a rien fait pour que je retourne  avec lui , pourquoi il préfère se lamenter sur son sort,  quelle lâcheté !

Pourtant nous souffrons tout les deux , il aura fallu juste un brin de rien du tout pour éviter tout ce gâchis .

Il me manque je l'avoue,  j'ai toujours su qu'on était trop souder pour vaincre une séparation.

Il me manque putain , j'ai envie de le voir , de le serrer très fort dans mes bras, personne ne pourra le remplacer ça je suis sûre. 

C'est ainsi que Soraha se lamenta sur sort , elle trouva enfin le sommeil,  même si c'est un peu agiter que d'habitude.

Demain sera un autre jour.

Soraha est sur une plage , elle est avec un homme qu'elle ne connaît pas , pourtant ils s'amusent .
Elle était sur le point d'échanger un baisser avec l'inconnu,  Ernest sort de nulle part et les interrompent et se mettant au milieu d'eux,  il est très  furieux , ses yeux se rougissent sous l'effet de la colère.

Il attrapa l'homme par le col de sa chemise blanche , puis commença à le frapper jusqu'à le Jeté sur le sable , malgré les cris de Soraha,  il n'a pas cesser de le tabasser .

Soraha monte sur son dos en pleurant, et enfin le fou furieux laisse l'individu presque inerte .

- Ernest tu l'as tué ,  non je n'arrive pas à croire que tu l'as battu à mort ,  trembla-t-elle des cheveux jusqu'aux orteils .

- Tu n'as pas bien compris ce que je t'avais dis ? Le menaça-t-il en se redressant .

- assassin , tu me fais pitié comment j'ai pu tomber amoureuse de toi ? Cria cette dernière en se rapprochant de l'individu qui était sans vie .

- c'est moi ou personne,  je te jure sur la tête de ma mère que j'hoterai la vie de l'homme qui aura l'audace de t'approcher , tu m'appartiens pour toujours Soraha . Affirma Ernest très calme .

- je te déteste Ernest tu es devenu complètement cinglé , je te rappelle que c'est de ta faute si on est séparé , alors pourquoi tu m'empêche de faire ma vie avec un autre ?

- on n'est pas divorcé,  cela veut dire que tu restes et demeure ma femme , j'ai le droit d'exiger la fidélité .

- Tu viens de tuer un homme Ernest  , tu mérites d'aller en prison . Tu me dégoûte , toi et moi c'est fini . Fini-t-elle par cracher .

- qu'est ce que tu viens de dire ?  Alors tu aimais cet homme,  tu veux que j'aille en taule pour lui ?

Il s'approcha dangereusement de Soraha, le regard interrogateur rempli de méchanceté.

- oui je l'aimais qu'est ce que ça peut bien te faire,  assassin. Dit-t-elle en essayant de cacher sa peur .

Il attrapa Soraha par le cou et exerça une forte pression avec ses mains puissantes pour l'étrengler  , Soraha débata malgré sa force inférieur , jusqu'à l'épuisement,  elle commença vraiment à manquer d'air , elle féblit , si Ernest n'arrête pas , elle finira par rendre l'âme.

Elle se débattait avec le peu de force qui lui restait , et le visage de son mari disparaît dans un brouillard en répétant ce mot .

Aime-moi , je t'en prie mon amour , sinon je te hanterais toute ta vie .

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Soraha se réveille en sueur, le coeur battant plus fort que la normale.

Elle avait si peur on pourrait croire, qu'elle serait réellement morte si elle ne s'était pas réveillé à temps .

Elle regarda de partout pour essayer de comprendre, si c'est juste un cauchemar ou si Ernest est dans la pièce.

Elle se laissa tomber sur l'oreiller et s'autorisa à pousser des cris pour ce libérer de cette boule compresseure qui l'empêche de respirer.

Après deux longues heures , la pauvre arrive enfin à se lever de son lit , elle avait le corps endolori , on dirait qu'elle a passé une journée dans le gym .

Son corps la faisait souffrir , elle ne cesse pas de verser des larmes , elle voulait la mort car elle ne pouvait plus supporter ce fardeau.

La pauvre se dirigea vers la salle de bain,  le reflet dans le miroir n'était pas du tout réconfortant. Cheveux en bataille,  yeux enflés,  des cernes prononcés,  et les joux rosies .
Elle se déshabille, puis rentre sous la douche . Elle se prépara pour aller au clinique voir le psychologue que lui avait référé Carlos .

Aime-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant