chapitre 10

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Soraha récupère sa voiture dans le garage , elle s'installe à l'intérieur, et roula jusqu'à la clinique du docteur Gustave .

Impatiemment elle pénétra la clinique , elle prolongea dans le hall , un grand bureau siège au centre de la pièce, elle discuta avec la réceptionniste de son rendez-vous.

Elle fut accompagné par un homme dans la salle de thérapie, M. Gustave attendait derrière son bureau.

À la première vue , Soraha observa curieusement la pièce, mis à part le bureau du docteur  , il y'a des matérielles appliquées pour aider les patients , ainsi que des images médicales imprimées aux murs.

- M. Gustave votre patiente est là, annonça l'homme qui l'accompagne.

Ce qui la fait sortir de sa contemplation, elle marcha jusqu'au bureau pour faire face à son nouveau psy.

- mais... exclama-t-elle en voyant qui se tient assit en face d'elle .

- ce sera plus gentille si tu murmurais un bonjour Soraha. Introduit le docteur Gustave en voyant l'expression de sa chère patiente.

- alors s'était ça ton plan,  je ne voulais rien te raconter en tant que connaissance et tu penses que je vais trouver la force de tout te balancer même si tu es spécialiste.

- je veux juste t'aider. Expliqua-t-il .
- pourquoi tu ne m'avais pas dis que tu es psychologue et qu'il s'agissait de toi, M. Gustave, prononça-t-elle vexée.

- si je te l'avais dis est ce que tu accepterais de venir ? Voulut savoir Carlos.
- non , et ça ne changera rien car je ne compte pas suivre cette séance avec toi .

- Soraha il y'a rien d'humilian si tu racontes tes problèmes à quelqu'un, au contraire ça va t'aider à te sentir mieux .essaie de faire comprendre Carlos à Soraha .

- je suis désolée de t'avoir fait perdre ton temps,  tu n'arriveras pas à me faire changer d'idée Carlos et merci d'avoir essayer . Conclut cette dernière en tournant les talons.

Elle quitta la pièce rapidement pour ne pas faire une crise ou déverser toute sa frustration sur Carlos , elle récupère sa voiture et va directement à l'entreprise .

Chose qu'elle n'avait pas envisager.

Elle croisa Wood sur son passage en prenant l'ascenseur , ils continuent la route en discutant. Ça fait un bail qu'elle n'a pas vue son ami .

- on dirait que tu as mûri, remarqua son ami en le détaillant du regard. tout le monde sera content de te voir tu nous as trop manquer , en faite qu'est ce qui t'amène ici ? Questionna Wood avec discrétion.

- Tu crois ! S'exclama la jeune femme avec joie. Je savais que t'allais me poser cette question, malheureusement j'ai pas de réponse.

- il te manque c'est ça ? le taquina sans pudeur .
- parlons d'autre chose , tu veux ? Demanda la pauvre pour fuir la question de Wood.

- avant tout il faut que tu saches qu'il n'est pas là,  son soi-disant voyage d'affaire ne prendra fin que dimanche alors tu n'as pas à te stresser pour rien. Annonça Wood en voyant l'inquiétude de sa bien aimer.

C'est comme s'il avait lu la pensée de Soraha, elle ne savait pas se qu'elle allait faire ou dire si elle croisait son mari dans les parages.

Ouf elle l'a échappé belle .
Sans le savoir elle s'est encore jeté dans la guelle du loup , une chose qu'elle n'avait pas penser,  elle s'est dirigée ici sur un coup de tête, sur la route elle s'est dit à quoi bon de fuir , si c'est pour se perdre encore une fois. Elle veut affronter ce qui la rend si mal .

- je pensais qu'il était de retour,  il n'a pas l'habitude de passer tout ce temps à l'étranger.
S'inquièta la pauvre.

- il n'a personne qui l'attend, il prend du repos et s'amuse un peu . Il s'est donné corps et âme à son travail ,  quelques jours de congés lui fera beaucoup de bien. La rassure Wood avec sa douce voix protectrice.

- oui tu as raison. Dit-t-elle gênée.
- j'ai toujours raison madame Monsignac.

- vraiment ?
- alors tu comptes venir travailler à nouveau,  je te jure que tu vas te plaindre ma chérie . L'informa son collègue .

- et pourquoi j'aurais à plaindre?

- ton cher mari n'a pas voulu te remplacer,  ce qui veut dire que tu auras à travailler comme une dingue pour combler tes absences.

- je n'y avais pas penser. Soupira-t-elle en imaginant la corvée qui l'attend. 
- je suis là pour ça Soraha.
- je te remercie Wood , à plus je vais saluer les autres.

La journée se termine calmement , avec une agréable air fraîche, ce beau temps ne fait que traîner Soraha dans sa vie antérieure avec son cher mari , elle sourit malgré elle en pensant à ce jour où il fesait si bon et qu'ils ont décidé de faire l'amour sur les chaises arrières de la voiture , c'était un Lundi quand c'est le début de la semaine la journée est très accablante et stressante  à l'entreprise. Pour couronner leur dure journée de travail avec un temps si douce
Ils ont décidés de pimenter la fin de l'après-midi.

Soraha sourit en ressassant ses souvenirs , elle sursauta lorsque Sandra pénétra la chambre, elle se redressa du lit , elle prit la tasse de thé que lui tint son ami .
Sandra s'assoit à côté d'elle.

- Tu vas bien ma chérie, comment à été ton rendez-vous ?
- je vais bien,  et toi?
- je suis un peu fatigué mais ça va.
- pourquoi tu ne te reposes pas .
- j'ai voulu savoir comment ça à été pour toi après je vais me coucher.
- j'ai pas pu suivre la séance tu sais

- vraiment qu'est-ce qui c'est passé ?
- Tu savais que Carlos est psychologue ?
- bien sûr, je sais tout de lui

- c'était lui mon psy et je ne n'avait pas envie de me confier à lui .
- j'ignore pourquoi il t'as caché ça,  je sais qu'il est quelqu'un de bien,  il a voulu peut-être t'aider.

- peu importe,  il n'aurait pas dû me mentir .
- Tu es fâchée contre lui.
- Tu n'imagine pas à quel point.
- je comprends,  mais saches que C'est son domaine, il connaît mieux que quiconque comment s'y prendre.
- je m'en fou , j'ai plus besoin de son aide .
- Soraha tu racontes n'importe quoi.
- je suis sérieuse , demain je retourne travailler .

- vraiment, je suis très contente pour toi ma chérie, et qu'est-ce qui t'as fais changer d'avis brusquement .
- je m'ennuie à ne rien faire,  j'en ai pas l'habitude.
- Ernest est d'accord.
- c'est mon travail, j'ai le même droit que lui donc il n'a rien à approuver .

- Tu es sûre que tu seras à la hauteur , tu vas travaillé avec lui quand même , tu le verras chaque jour.

- je dois l'affronter,  sinon je risque de ne plus supporter sa présence.

- je suis tout à fait d'accord avec toi.
- ok , maintenant que tu sais tout tu peux aller te reposer.
- oui j'y vais passe une bonne nuit.

On dit que la nuit porte conseil pourtant Soraha n'a rien apprit de bon cette nuit , toujours ce même cauchemar ou son mari le menace,  elle commence à en avoir marre de sa présence en elle,  pourquoi elle ne peut pas passer même une seconde sans penser à cet abrutie.

Après maintes tentatives elle ne retrouva plus le sommeil, elle y renonça en allant prendre son carnet de concorde pour s'acharner sur quelques feuilles,  elle se débarrassait de tout ce qu'elle désire , tous les rêves qu'elle a pu nourrir dans sa tête.  En versant de l'encre sur ce bout de feuille elle se rend compte que ça l'apaise beaucoup.

Ce petit carnet contient tout ce qu'elle est , si un jour quelqu'un s'en empare , elle pourra se mettre sous terre tout vivant.

Vaut mieux ne pas y penser,  elle l'a protege comme un bébé.

Demain sera un autre jour !!!

Aime-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant