Une Star Peut En Aimer Une Autre

Chapitre 1

Nda : L'extrait de la scène que j'ai réécrite est à partir de 59'40 ;)

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– Cha va ?

Florent avait interrogé Mikelangelo, un sandwiche dans la bouche et l'air préoccupé par l'expression renfermée qu'affichait son ami.

– [... ]

Mikelangelo expliqua tout ce que lui avait fait subir leur producteur, Dove Attia, et la réaction de Florent ne se fit pas attendre.

– Viens on se casse.

– T'es sérieux ? On s'en va comme ça ?

– Oui, on va lui faire comprendre qu'on traite pas quelqu'un comme ça, et on se reverra ce soir pour le spectacle de toute façon.

– Mais y'a cet ingénieur du son là... Tu le connais toi ?

Mikelangelo était inquiet car s'ils s'en allaient maintenant, ils feraient mauvaise impression devant un célèbre ingénieur du son (qui faisait en réalité partie de la farce).

– Nan, mais s'il est d'accord avec ce comportement et ces horribles paroles que Dove t'as dites alors il n'en vaut pas la peine. Allez viens.

Florent lui tendit la main, et d'un regard assuré incita Mikele à se lever. Les complices de la farce n'eurent pas le temps d'avertir le reste de l'équipe et quelques instants plus tard les deux artistes se retrouvèrent dehors, avec du temps en trop et des émotions encore brouillées.

– Alors on fait quoi maintenant Flo' ? Il est à peine 9h et on n'a rien de prévu avant 18h pour la représentation.

– Je propose déjà qu'on aille petit-déjeuner pour faire passer cette horrible matinée et surtout parce que j'ai faim.

– Ok, tu connais un endroit ? Je suis toujours un peu perdu à Paris c'est si grand !

– Oui, tu vas adorer ! C'est à 10 min en métro en plus.

– Oh naaan j'aime pas le métro... !

–Tu veux qu'on prenne un taxi plutôt ? Je peux rien te refuser de toute façon t'es si têtu !

Ils rirent ensemble puis optèrent finalement pour une petite marche, ayant largement assez de temps devant eux et préférant l'air extérieur à la promiscuité du métro.
Arrivés devant l'adresse, une surprise les attendait.

– Euh... Florent c'est normal que les lumières soient éteintes et qu'il n'y ait personne ? Tu as vérifié que c'était ouvert avant de nous faire marcher jusqu'ici, hein ?

– Oups... J'avais oublié qu'ils étaient en travaux... Si tu veux on est pas très loin de chez moi, j'ai de quoi faire des crêpes ça te dit ?

– Pas très loin comment ? Je suis fatigué moi, je dois garder de l'énergie pour ce soir !

– Viens suis-moi.

Les deux compères reprirent leur marche, qui ne dura qu'une poignée de minutes. Cependant, ce laps de temps avait suffi pour faire considérablement augmenter le stress de Florent. En effet, ce dernier n'invitait que rarement des gens chez lui, et encore moins quand il s'agissait de celui pour qui il ressentait tant de choses. Il ne savait pas encore nommer la nature de ses sentiments, mais il s'efforçait de les laisser de côté pour conserver la précieuse entente dans la troupe et l'incroyable amitié qu'il avait avec l'italien. Sans s'en apercevoir, il s'était arrêté devant chez lui et restait plongé dans ses pensées.

– Hum Flo' ? On ne rentre pas ? Ou alors t'as pas tes clés ?

– Ah oui pardon désolé j'étais dans la lune, je crois que je suis vraiment fatigué !