Chapitre 12 Samaël

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Je devenais complètement fou, elle m'avait échappé de peu, j'avais besoin d'elle, le lien que j'avais créer entre nous m'y obligé. J'étais dans la tourmente, mon esprit me rejouant sans  cesse la même histoire, l'expression de son visage au moment ou le portail s'était refermé derrière elle, ça aurait été pareil si elle m'avait claquer une porte au visage, cette femme me rendait fou. Je la voulais, et ne pas la trouver me rendait dingue, elle avait parfaitement su couvrir ses traces. Etre à ce point impuissant me laissais un goût amer en bouche, je n'avais plus ressenti ces émotions depuis bien longtemps . . . 

Je me passai les mains sur le visage, me le frottant à plusieurs reprise puis je saisis mes cheveux et tirait dessus comme un possédé en poussant un cri de rage, je sentais mes émotions me submerger complétement. Je saisis tout ce qui se trouvais à ma porté et l'envoyer se fracasser contre les murs, sans même m'en rendre compte je réduisis l'intérieur de ma maison en lambeaux. Fracassant les meubles, je laissais libre cour à ma furie, et malheureusement pour moi il allait falloir que je la retrouve et vite, avant que le côté démoniaque de ma personne décide de mettre à feu et à sang tout le continent dans l'espoir de retrouver sa liée. Je devais essayer de me calmer pour retrouver un semblant de maitrise de moi même.

Je refis lentement surface et repris peux à peux mes esprits, j'eu le plaisir de contempler le chaos que j'avais provoquer. Je me passais à nouveau une main sur le visage.

<<Ou que tu sois, il faut vraiment que je te retrouve . . . Je ne tiendrais pas indéfiniment.>>

J'embrassais de nouveau du regard le désordre ambiant que je venais de provoquer et pris la décision de repartir sans tarder à sa recherche, j'avais un continent entier à fouiller pour la retrouver, à moins qu'elle ai prit la mer pour m'échapper. Je marquais une pause dans ma réflexion.

<<Bordel ! la mer !!!! Fait chier !>>

Autant dire que si elle avait réussi à mettre les voiles ça allait être d'autant plus compliqué, mais ma décision été prise, je commencerai mes recherches par les villes ayant un port, notamment la plus grande d'elle, si elle comptais prendre la mer, elle se rendrait surement là-bas, des bateaux partaient de son port dans toute les directions possible, rien de mieux pour brouiller les pistes. Un sourire machiavélique se dessina sur mes lèvres puis je me téléportais directement sur place.  Il ne me restait plus maintenant qu'à attendre qu'elle tombe dans mes griffes.


Une fois sur place je me rendis sur les quais, je voulais observer les vas et viens des marins. Je me posais contre un mur, choisissant de me faire le plus invisible possible. J'aimais me fondre dans la population et passer inaperçu. J'observais le mouvement incessant des marins, respirant les effluves de la mer, l'odeur d'iode avait toujours eu le don de m'apaiser les nerfs auparavant, et j'eu le plaisir de remarquer que malgré mon agitation intérieure, c'était encore le cas. Mon nez capta une nouvelle odeur que je n'appréciais vraiment pas. L'odeur chaude et musqué des loups. J'en étais vraiment surpris, en principe les loups restaient suffisamment loin des grande étendu d'eau, et ceux que je pouvais flairé étaient clairement sur les quais. Mais si j'avais pu les sentir ils avaient du me sentir aussi, et si leur alpha était dans le coin il allait finir par me tombé dessus, non pas que nous soyons ennemis, mais disons que ces sales bêtes avaient tendance à être territoriale. Et la venue d'autre être surnaturelle sur leur territoire avait tendance à les rendre irritable. je quittais la sécurité toute relative pour m'enfoncé à nouveau dans la foule et disparaître. 

<<Tu mets déjà les voiles ?>>

Je reconnu cette voix, elle m'avait toujours énervé, et si je ne me trompé c'étaient celle d'Adam.

- Adam dis-je en faisans volte face. Que me vaut le plaisir ?

Il était parfaitement calme. 

- Je crois que ce serai certainement plus a moi de te poser la question. Mais soit, je travail. Je suis Capitaine sur la Isadora. Je m'apprête à reprendre la mer après de long mois sur terre.  

Il me montra un bateau qui été amarré à quai un peux plus loin. 

- Tu ne leur à pas dit que les loups ne savent pas nager ? ne pus-je m'empêcher de ricaner. 

Il sourit à son tour. 

- C'était une autre époque, un autre temps. Alors que fais tu ici ? 

- Je cherche ma liée.

Ce fut à son tour de ricaner.

- Tu l'as cherche ? Pourquoi ? 

Mes mâchoire se contractère, décidément je n'aimais vraiment pas l'arrogance des loups. 

- Je demande à voir dans quel état tu serais si ta compagne te fuyais comme la peste ! 

Il leva les mains en signe de paix. 

- Oh, sujet sensible à ce que je vois. Donc elle t'a fuis si je comprends bien.

Je ne pu me retenir de lui montrer les dents, ce qui le fit grogner, les loups détestaient les provocations, et je venais clairement de le faire.

- Je vais mettre ça sur le compte du fais que tu perds la tête ! Tu ferais bien de te calmer, rappel toi qui est en face de toi.

- Rappel toi qui, toi, tu as en face de toi Adam ! Je ne suis pas un de tes chiens !

Il grogna à nouveau, légèrement susceptible le cabot.    

- Je la soupçonne de vouloir prendre la mer dis-je pour apaiser les tentions.

- Et tu veux que je te fasse prévenir si je la vois ? Après tes insultes ? 

- Disons que ça me rendrait services, mais sinon je ferai le gué tout les jours.          

- Et elle ressemble à quoi ta liée ? 

- Grande, rousse, avec des yeux remarquable, disons que tu n'en a surement pas croisé d'autre comme ceux la dans ta vie, pour ma par c'était la première fois, et on sait tout les deux que je suis beaucoup plus vieux. Quand tu la verras tu sauras. 

- Et bien, tout un mystère . . . Ne m'en veut pas si on l'a rate. 

Il tourna les talons et reparti en direction des quais.

- Fait moi confiance, tu comprendras quand tu la verras. 

Il me fit un signe de la main, et disparu dans la foule de marins présent sur le quai. Pour ma pars je choisi de repartir dans le dédalle des rues. J'avais besoin de réfléchir, je n'avais pas vu Adam depuis de nombreuses années, je l'avais même cru mort à une époque, mais le voir réapparaitre à cet endroit précis pile poil à cet instant ne me plaisait pas du tout. Je sentais le mauvais tour arriver et je n'aimais pas ça. maintenant je devais prendre mon mal en patience, elle finirait bien par se montrer. 

Le pacte de SamaëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant