Papillon

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Elle était comme eux.

Comme ces splendides papillons, 

leur beauté font fuir leurs prédateurs comme elle les envoute, mais, comme elle, ils ne verront jamais leur beauté comme les autres la perçoit.

Ironie du sort certains diront, mais n'est elle pas là, 

la beauté du paillon, car seul une personne extérieur peut les aider et leur dire à qu'elle points ils sont beaux.

Et comme eux, 

elle est unique,

Oui unique mais est-ce que cela ne les rendrait-ils pas encore plus beau, 

comme elle.


Mais est-elle un papillon diurne ou bien nocturne?

C'est la question que de nombreuses personnes se posent.

Car ses ailes de face ne sont visibles que de jour sous la lumière blanche de ces salles moroses et d'un ennuies mortels, ce que sa famille voit au quotidien, alors que de dos  ses ailes ne sont  visible que de nuit sous les néons.

Mais elle a oublié, oublié elle même ce qu'elle était,

dans toute cet ennuie du jour et cette folie de la nuit elle a oublié qu'elle n'était pas un de ces nombreux paillons et qu'elle pouvait voir sa beauté sans l'aide de quelqu'un, sans son aide.

Et c'est cela qui a causé sa perte.

Elle y croyait, elle pensait sincèrement qu'il l'aimait comme elle aimait ces lépidoptères, qu'il la trouvait aussi belle que leurs ailes.

Mais elle lui a donné sa confiance,

en oubliant l'une des choses les plus importante au sujet de ces magnifiques spécimens.

C'est que une fois que quelqu'un touche leurs ailes d'une beauté extravagante,

Jamais, plus jamais ils ne sont dans la capacités de voler.

Comme elle.

Il lui avait touché ses ailes, et elle était devenue dépendante. Dépendante de son odeur, de son touché, de sa voie remplie de belles paroles et de promesses en l'air,

Dépendante à un point de non retour.

Oui c'est cela, un point ou même un contrat avec les dieux et les divinité les plus puissantes en personne n'aurait pas pu la sauver.  

C'est pour cela, que ce soir là, elle prit son envol comme ces êtres qu'elle admire tant, comme ces magnifiques papillons.

Mais elle savait, oui elle le savait qu'elle ne pouvait voler.

Mais que sa chute lui rendrait sa liberté, liberté de renaître dans un nouveau monde, un nouveau corps qui ne l'aurait pas approché.

Mais ce qu'elle ne savait pas c'est que lui aussi était devenu dépendant,

Dépendant d'elle, de sa beauté, de ses caresses, de sa voie, d'elle tout simplement, de son tout qui était comparable à la beauté de ces petits insectes. Alors il prit cette décision insensé de la rejoindre.

Car dans chacune de leur vie qu'elle soit passé, présente ou bien même  future, 

leurs âmes sont et seront toujours liés.

Liés par ces ailes aux motifs envoutant qui les empêches encore maintenant de s'éloigner l'un de l'autre.

Mais qui causent leurs pertes dans chacune d'entre elles. 

Car ils ne peuvent faire que cela se détruire encore et encore.




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