Julius, le vicomte démoniaque

Chapitre 1 - La Succession

Le Saint Empire d'Europia, une superpuissance née il y a 219 ans à la suite de la Révolution. Cette révolution qui après avoir ébranler le trône de France, va se propager dans les royaumes d'Italie de Bavière, de Saxe ou d'Angleterre... Les têtes couronnées fuyaient ou périrent en tentant de conserver leurs pouvoirs. La mort se mêlat donc à la liberté dans cette lutte fraternelle des peuples d'Europe.
De peur que la révolution n'atteigne leurs portes à leurs tours, certains royaumes de l'Est, sous l'égide de grand Empire d'Autriche, au sommet de sa puissance, ourdir un plan de lutte commune contre cette révolution qui, chaque jour gagnait de l'ampleur. Un désastre, allant de défaite en défaite la jeune coalition, ainsi que son chef, l'orgueilleux empire d'Autriche, voyaient son influence décroître parallèlement à la destruction de son armée. Une armée qui avait à force de subir des attaques de ses voisins prussiens ou encore russe une réputation d'invincibilité, en finissant toujours par repousser ces assaillants.
Dans la région frontalière avec la Bavière, près de Sarrebourg, elle connut sa plus terrible défaite : affrontant les troupes de la jeune République de Bavière, l'armée de l'empereur Joseph fut encerclée. Passant sur le flanc de la zone alpine, en passant par la Suisse, une armée française de plusieurs milliers d'hommes, fonçât sur l'arrière de l'armée impériale et bloque tout ravitaillement. En quelques heures , et malgré la vaillance des soldats de l'empereur, l'armée impériale fut écrasée en une dizaine d'heure. Un véritable massacre ; sur la plaine où eut lieu la bataille, des morts à perte de vue. Des corps déchiquetés par les coups des sabres et des, des membres arrachés par les canons bavarois. La terre d'Autriche buvait son propre sang et le fleuve emportait dans une mare pourpre les corps des soldats tombés.
Si c'est une victoire éclatante pour le camp des républicains, qui en profitaient pour proclamer à Salzbourg le jour même la naissance de leurs fédération. Elle marque également l'entrée dans le conflit du puissant Empire Russe, à la demande de l'Autriche, désormais puissance affaiblie. Pendant un an, les combats continuent jusqu'à la victoire des Russes à Berlin. Ce qui découpe une fois pour toute l'Europe en deux. Deux mois plus tard, à l'initiative de l'Angleterre, unique allié de la coalition à l'ouest et seule monarchie touchée par une volonté révolutionnaire et à avoir survécu, un traité de paix est signé entre la Fédération et la partie adverse. Et pour faire bonne mesure, la Russie a convoqué à Vienne ses alliés afin de signer un traité d'union impériale de toutes les les couronnes européennes sous le contrôle suprême de Tsar devenu depuis « empereur du Saint Empire et Roi d'Angleterre ». Le Saint Empire d'Europe était né, et son désir de pouvoir était loin d'être tarie.

Aujourd'hui, le 7ème roi-empereur, sa majesté Edward Ier vient de perdre son fils et prince héritier Alexander. C'est donc à son second fils, le prince Dimitri d'Ukraine doit se préparer à assurer la continuité de l'Empire à la place de feu son frère. Pour l'instant, le jeune homme de 19 ans poursuit sa tournée d'inspection avec sa suite du système de protection des frontières. Depuis cette guerre avec la fédération républicaine, le Saint Empire craint toute les
En outre des officiers orgueilleux, des nobles pompeux et des parlementaires aussi véreux que tous les autres, le prince est accompagné de son hôte et gouverneur régional de la zone de Silésie, le vicomte Julius Kingsley. Un jeune noble un peu plus jeune que le prince, toujours vêtu d'un uniforme d'officier de l'armée de Prusse , avec des cheveux bruns tout comme ses yeux, avec une peau assez pâle. Le vicomte est connu pour son sens de l'organisation hors pair qui lui permet de baisser de moitié les dépenses au service de protection des frontières tout en améliorant la qualité des équipements et des soldes pour les soldats. Ce qui le rendit extrêmement populaire au sein de l'armée.
Le petit groupe continua de déambuler dans les différents complexes des casernes militaires. Entre salles de contrôles, hangars pour chars et avions, l'équipe allât se ravitailler dans le restaurant de la 7ème base de surveillance de la frontière Ouest, une places fortes quasiment imprenable. Une fois dans installer, le prince put enfin donner un avis globale de ce qu'il a pu voir aujourd'hui :