Série de nouvelles, chaque chapitre est une histoire complétement différente.
Fantasy, policier et aventure au programme...
Le thème de chaque histoire est précisé au début de chaque chapitre et dans l'avant-propos.
Nouvelle histoire chaque dimanche...
Si vous trouvez ces journaux cela signifie probablement que nous avons échoué dans une de nos missions. Alors s'il est entre de bonnes mains, après les avoir lus, j'aimerais te demander humblement de prendre cet héritage et de continuer à accomplir ce que l'on a efforcé de faire jusque-là.
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Journal de mission 261
Mardi 13 Novembre
14h47
Une douce odeur de fromage enveloppait la pièce. Le calme était de mise dans ces moments comme sacrés. La pâte coulissait et venait s'enrouler autour de mes couverts. Puis venait le moment tant attendu celui où elle venait fondre en bouche. Mes papilles s'affolaient, s'exclamaient, s'exultaient et mes yeux pétillaient. Si je devais me passer d'une chose dans ma vie ce n'étaient certainement pas les pâtes aux fromages ! Seule nourriture mortelle que je puisse manger et digérer, je suis très heureuse que ce soit cela plutôt qu'autre chose.
Alors que je divaguais dans ce paradis passager, un tintement singulier vint rompre ce calme. Opale venait de recevoir un message.
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Sans savoir ce que ce message contenait je voulu reprendre une bouchée de mon repas mais Opale se leva tout à coup en bousculant la table au passage. Je manquai alors de renverser mon unique repas d'aujourd'hui. Je voulu lui jeter un regard noir de « prévention » mais son sourire me fit me raviser. Elle nous regarda et nous annonça :
« C'est enfin arrivé ! Aloïs va se monter aujourd'hui ! Alix m'a dit de ne pas l'attendre. »
Winter se leva alors également sans prendre en considération la dernière personne à cette table et failli renverser cette fois la table entière.
« Nous n'avons pas une minute à perdre alors ! Il faut tout mettre en place, nous n'avons pas le droit à l'erreur » s'exclama-t-il.
Ils se regardèrent un instant puis se retournèrent vers moi encore à essayer de déguster ce qu'il restait. Sentant que l'on me dévisager à chaque secondes, mes sourcils se froncèrent et je levai les yeux vers eux. Leur attitude montrait une seule chose : ils allaient continuer jusqu'à ce que je daigne me lever. Je poussai un long soupir et jura.
« Arh pourquoi faut-il qu'il se montre au pire moment ! Ce type a vraiment le chic pour me mettre de mauvaise humeur ! »
Je plantai mon couteau dans la table de frustration et me leva à mon tour. Je me dirigeai vers la poubelle pour y jeter l'entièreté de mon assiette avec un regard triste. En me retournant je les vis encore une fois me regarder attendant un signe sûrement.
« Qu'est-ce que vous attendez encore planter là ! Dépêchez-vous de vous préparer si on ne doit pas attendre ! » Criais-je dans leur direction.
