Un futur compromis..

La séparation

A nos 18 ans

Fin juin un vendredi en fin de journée, la cloche sonne...Je l'attend dehors en imaginant déjà nos vacances ensemble, ce qu'on va pouvoir faire, si on part en amoureux en vacances ou avec nos amis.

Je l'aperçois de loin, il a le visage assez fermé tout en se dirigeant vers moi, je perds aussitôt mon sourire, peut-être est-il malade ? Je lui prends la main, qu'il me serre légèrement.

Castiel : Il faut que je te parle....

Il m'attire en dehors du lycée, nous arrivons quelques minutes après dans un parc, il se met sur le banc, je reste debout face à lui en étant assez inquiète.

Lynn : Dis-moi ce qui se passe, je vois bien qu'il y a quelque chose.

Il relève la tête vers moi en plongeant ses yeux dans les miens, je vois qu'il cherche ses mots, il hésite, je sens au fond de moi, mon cœur se serrer, j'ai un mauvais pressentiment.

Castiel : Écoute, tu sais que tu es importante pour moi, comme la musique...mais j'ai besoin de me retrouver. Je veux faire le point...

Je ne peux pas le laisser finir que je fronce les sourcils en lui coupant la parole

Lynn : Tu veux rompre ??

Castiel en soupirant : Laisse-moi finir... Ça sera à toi de décider ensuite...juste écoute moi. Je vais partir quelques temps à partir de dimanche, je vais faire mon service militaire, je ne te demande pas de m'attendre, juste que tu sache que je tiens à toi, j'ai beaucoup réfléchi ces dernières semaines et j'ai envie de découvrir autre chose... on pourra se voir pendant les permissions, on s'écrira, je ne...

Lynn : Car tu y penses depuis un moment ?! Et tu n'as jamais cru bon de m'en parler ?? Alors que j'envisageais nos vacances, tu pars dans deux jours et tu m'en parle que maintenant sans que j'ai mon mot à dire ? Tu te fiche de moi !!

Je m'approche de lui et le gifle, un geste que je vais regretter, les larmes coules le long de mes joues sans que je puisse les contrôler.

Il commence à se lever et s'approche de moi en essayant de dire quelque chose, mais je l'arrête, je ne peux plus l'écouter. A quoi bon ? Sa décision est prise, je ne peux rien dire. Je me tourne et part en courant sans me retourner en direction de chez mes parents.