ARRÊTONS DE NOUS DÉTRUIRE

I PARTIE 1: CHAPITRE 1

J'étais entrain de jouer au ballon, avec mes amis dans la cours de la récréation, je m'apprêtais à tirer le ballon quand on entendit << DRIIIIIIIIIIIIIG>> c'était la sonnerie de l'école.

- Les enfants ...entrez la pause est terminée. S'écria la maîtresse.

On n'est tous entré en classe, et nous avons pris place pendant que la maîtresse nous expliquait que demain, on devait être en vacance, et que nous ne devons pas oublier de nous préparer pour la fête de fin d'année.

Elle continua quelques temps avons de nous laisser partir. Certains attendaient leurs parents et d'autres partaient à pied, et moi je fis de même avec mes amis BRONDY ,LISA et MATÉO.

De loin, on vit un autre de mes amis PASCAL, qui lui, était dans une école privée , mon ancienne école. Il arriva près de nous et mit sa main sur mon épaule.

PASCAL: Hé ! Kacharel après là on part jouer au ballon ?

Sans même que je ne réponde, BRONDY prit la parole.

B: C'est pas nous qui t'avons demandé d'aller dans une école privée( en riant ) on vient de finir une partie de foot. Et en plus aujourd'hui c'est mon anniversaire.

On le regardait tous contents par la nouvelle.

Ka: joyeux anniversaire. Tu prends 12 ans non?

Br: Oui oui

Chacun le souhaita joyeux anniversaire à son tour, puis il nous disait qu'il nous attendait chez lui pour fêter.

Moi c'est KACHAREL ,une fille comme tout autre de 9ans simple un peu garçon manqué. Puis il y a PASCAL mon voisin le plus proche qui a également 9ans. Ensuite il y a BRONDY , LISA et MATÉO qui ont tous maintenant 12 ans sauf MATÉO que je pense qui en a 13.

Pendant un moment, on parlait en pensant aux vacances et tout ce que nous allons faire ensemble avant que chacun ne prenne la route de chez lui.

Une fois arrivé à la maison, en ouvrant la porte, j'ai vu ma mère avec sa blouse d'infirmière, assise sur l'un des fauteuils du salon, entrain de me regarder.

Ma mère : Kacharel ! (M'interpella t-elle) vient t'asseoir on doit parler .

Je m'approche d'elle en pas lent voyant la tristesse et la déception dans ses yeux sans savoir pourquoi. Puis je pris place sur l'autre fauteuil.

Elle finit par rompre le silence en prenant une bonne inspiration.

Mm: Écoute je sais que tes années passées à NEWSHINE-DANVER n'ont pas été facile....(elle prend une autre inspiration et continua) mais l'année prochaine tu vas y retourner...

Ka: NON JAMAIS (dis-je en criant)

Je croise les bras sur ma poitrine en la regardant fixement. À ce moment je me demandais si c'était sérieux.

Mm: Tu ne me parle pas sur ce ton et c'est moi qui décide pas toi.

Ka: Mais pourquoi ? Je ne veux pas y retourner! (en baisant mon ton)

Mm: TU... TU NE ... TU NE VEUX PAS Y RETOURNER ? ( Elle leva le ton à son tour).

Toute la famille en écoutant ma mère crier s'avancèrent vers nous.

Elle se leva ensuite pour prendre quelque chose derrière le fauteuil et se rapprocha de moi.

Mm: Et ça ! C'est quoi alors?( Elle agita une bouteille de bière devant ma face) Tu ne parles plus ? C'EST QUOI ÇA ?? Et tu veux que je te laisse continuer à apprendre dans cette école ? Dit moi! Avec ces voyous que tu as comme amis.

Ka: TU NE SAIS RIEN D'EUX DONC ARRÊTE DE ME FATIGUER!

Sur mes dires, mon oncle s'approche de moi et me tient par le col furieux. Avant qu'il ne me gifle , ma mère l'attrappe le poignet et me regarde l'air déçu.

Mm : Avant tu ne parlais pas ainsi et .. et tout ça parce que tu traînes avec ces enfants qui sont plus grands que toi et qui passent leurs temps à reprendre les classes.

Je restais là, à écouter tout ce que me disais tout le monde chacun à son tour, avant que mon oncle me pousse complètement en me disant de partir dans ma chambre. Je suis montée sans rien dire.

Une fois dans la chambre, je suis allée m'allonger sur le lit la face tournée vers le plafond sans aucun bruit jusqu'à ce que Firmin, mon petit frère de 6mois de moins que moi, entre dans la chambre.

Il s'assit sur le lit en me regardant .

Fi: Kacharel!

Ka: Quoi?

Fi: Je t'avais pourtant dis d'arrêter de boire, et d'apporter tes bières ici . Et en plus, tante Lisa n'a pas tord en disant que tes amis là ne sont pas biens.

Ka : Laisse moi juste et sort.

Il me regarda quelques minutes encore et prit la porte.

Je continuais à regarder le plafond en pensant tellement à cette école pourrie, que je n'ai pas vu mon grand frère Gaby arrivé .

Ga: Papi t'attend dehors.

Je descends de mon lit et me diriges dehors.

Je le vis assis sur son fauteuil à la terrasse, et me mis à sa gauche. Il regardais devant lui en caressant légèrement sa lèvre inférieure avec son pousse et son index de la main gauche.

Il prit une grand bouffé d'air et me regarda fixement.

Papi: Quand tu es venue au monde , c'est ta grande mère qui a fait accoucher ta mère et elle nous a dit que tu es née en souriant. Tu étais plus la fille de ta grande mère que de ta mère c'était extraordinaire. Tu te balançais partout comme un petit singe( le dit-il en souriant légèrement).
Et ta grande mère a décidé de mettre tous ses économies pour tes études de primaire et universitaire de NEWSHINE-DANVER pour que tu es une bonne éducation scolaire avant qu'elle ne meure du cancers. C'était important pour elle que tu es un bon suivi scolaire quelque soit la filière que tu choisiras. Alors écoute ta mère et fait le pour ta grande mère. Tu n'as jamais voulu me dire pourquoi tu ne voulais plus apprendre là bas mais je t'en pris cesse de faire souffrir ta mère et si tu veux me parler , sache que je suis toujours là.

Je restais là sans rien dire comme si tout ce qu'il venait de me dire ne me touchait pas, même si c'était faux. Et lui aussi ne continua pas de parler sachant que je ne devais pas dire un mot.

On resta dehors quelques temps avant de rentrer.

Je me suis dirigée directement dans la chambre sans porter un regard à quelqu'un. Je ne voulais voir personne, encore moins parler à quelqu'un. J'avais juste envie d'être seule.