ARRÊTONS DE NOUS DÉTRUIRE

I/Chapitre 13

Une fois de retour à la maison, Pascal était là. On est alors parti dans ma chambre.

Pascal : j'ai appris ce qui s'est passé, tout le monde s'inquiète pour toi.

Ka: dit leur que je vais bien.

Pascal: j'espère que tu les as bien frappé ( dit-il avec un sourire).

Ka: arrête ne dis pas ça.

Pascal: mais quoi? Tous les jours ils t'embêtent. Et en plus tu reviens à l'école quand?

Ka:( je baisse la tête) je vais aller chez mon père pour continuer les cours.

Pascal : QUOI? MAIS POURQUOI ?

Ka: ne cris pas!( Dis-je en lui fermant la bouche avec ma main droite).

Pascal: c'est ta mère qui..

Ka: oui

On a continué à parler longtemps, il m'a expliqué que les amis d'Athéa n'emmerdaient plus personne et qu'il avait goutter une nouvelle bière avec les autres.

Au bout d'un moment, il est retourné chez lui car il devait faire ces devoirs.

Le matin venu, je me suis réveillée en sueur , comme toutes les autres nuits ,car j'avais rêvé d'Athéa qui me suppliait d'arrêter.

Il était déjà 10h, quand mon grand père et moi sommes allés à l'hôpital. Nous nous sommes encore arrêter près de ce magasin, pour lui prendre du chocolat et des raisins. Une fois arrivé, on a trouvé la mère d'Athéa qui m'a laissé entrer encore une fois.

Je l'ai encore trouvé la tête tournée vers la télé. Elle ne me regardait même pas, et quand elle regardait mon paquet, je lui disais ce qui était à l'intérieur , avant de le déposer sur le meuble près de son lit.

Face à ce silence, je n'ai pu que  lui dire que je suis désolée , avant de prendre la porte. Mais avait de sortir, je l'entends soufflé et je m'arrête sans me retourner.

Athéa : ne m'apporte plus rien car mes parents m'achète déjà tout ça. À demain.

Après avoir entendu ça, je suis sortie. On est rentré à la maison et je suis allée dans ma chambre.

Papi: eh tu dors?

Ka: non non je réfléchis.

Il rit à ma réponse.

Papi: je voulais juste savoir si tu voulais qu'on puisse y retourner demain?

Je ne sais pas trop. Elle ne me parle même pas, ni ne me regarde...mais bizarrement, elle m'a dit à demain.( Eut-elle envie de dire à son grand père).

Ka: oui je le veux( dis-je avec un sourire, en pensant qu'elle m'a dit à demain).

Peut-être elle voulait me revoir. Et bizarrement j'étais contente.

Une semaine c'était encore écoulé. Je partais de temps en temps voir mes amis quand ils terminaient les cours. Tous les jours je partais voir Athéa, mais toujours rien, elle s'était remise de ses blessures et devait bientôt  rentrée chez elle.

À l'hôpital

MD: chéri tu sors demain, tu vas pouvoir reprendre les cours et revoir tes amis.

Athéa : oui ( dis-je avec en souriant).

Je m'étais déjà habitué aux visites de Kacharel et aujourd'hui , j'avais décidé de parler avec elle. Je ne faisais plus les cauchemars où elle me frappait depuis qu'elle venait me voir.

Malgré que je lui ai dit de ne rien apporter, elle le faisait comme même. Devant elle je n'y touchait pas mais quand elle sortait, je me précipitais vers son paquet, le raisin était déjà devenu mon fruit préféré.

Athéa : maman !

MD: oui mon ange.

Athéa : kacharel viendra à quelle heure? Parce qu'elle devait déjà être là.

MD: ho c'est vrai ma puce désolé. Ton amie est partie chez son père hier. Sa mère me l'a dit ce matin.

Athéa : c'est vrai?

MD: oui mon cœur c'est vrai.

Je me sentais un peu triste.

Athéa : pourquoi ?

MD: je n'en sais rien , et en plus je ne vais pas demander ce genre de chose qui ne me regarde pas.

Athéa : hum hum.( Dis-je en baisant les yeux).

Ma mère , me racontais ce que mes frères et sœurs faisaient de leur journée comme à son habitude. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens mais je sais juste que je suis triste. J'aurais aimé lui parler, lui dire que je suis désolée à mon tour,mais c'était à présent impossible.