II/ Chapitre 10

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Pas loin du trio, se trouvait Pascal et Léondre. Léondre, malgré que Pascal le repoussait, revenait toujours. Ce garçon le plaisait, sa manière de le repousser lui plaisait, son sourire le troublait, et son regard fuyant le séduisait. Il avait envie de lui et ça, il le montrait bien.

Sur la piste, il régnait une tension entre les deux jeunes hommes.

- je n'ai pas envie de danser avec toi Léondre. Dit-il à bout de nerfs.

- mais moi je veux danser avec toi. Affirme t'il en faisant son regard séducteur.

- si tu veux danser avec les gens, va trouver Athéa et ses deux partenaires.

- quoi? Dit-il en regardant le trio avant de ramener son regard vers le jeune homme. On dirait même qu'ils s'apprêtent à faire un plan à trois. Ajoute t'il en affichant un petit sourire pervers.

- tant mieux, comme sa tu pourrais les rejoindre. À la fin, il tourne les talons et va vers les toilettes.

Très vite, il était suivit de près par Léondre qui après avoir vérifié qu'ils étaient seuls, ferma la porte à clé.

- mais bordel! Tu ne me veux quoi à la fin? Demande t'il vraiment énervé.

- pourquoi tu me repousses autant? Demande t'il en s'approchant du jeune homme qui s'éloigna.

- parce que je ne veux pas te parler ni même être ton ami c'est si simple que ça. Avoua t'il en levant d'avantage son ton qui, montrait son agacement.

- donc si tu ne veux pas être mon ami tu veux sûrement être mon petit ami alors. C'est ça ? Dit-il toujours joueur. Il s'approcha toujours de Pascal en affichant un sourire assez pervers.

- je crois que tu es malade Léondre... commença t'il sérieux certes, mais avec des joux rouges. Tu penses peut-être que tout les homos du coin n'attendent seulement que tu leur fasses un sourire pour être dans ton lit c'est ça ? Tu penses que tu es qui Léondre ?

Aux dires de Pascal, Léondre perdit rapidement son sourire.

- tu penses peut-être que je fais partir de tous ces débiles qui ont le malheur de sortir avec toi c'est ça ? Tu n'es rien pour moi Léondre. Tu me dégoûtes et laisse moi te dire....hoo oui parce que j'ai l'impression que tu n'as peut-être pas bien compris. Dit il en s'approchant tellement de Léondre qu'ils n'étaient qu'à au moins cinq centimètres l'un de l'autre...jamais, tu comprends? Jamais je ne ferai partir de ces débiles qui osent te succomber.

En disant ça, la colère se lisait dans les yeux du beau Léondre. Il venait de se faire insulter, humilier et repousser en même temps. Il ne lâcha pas le regard noir que le lançait Pascal.

À ce moment, il n'arrivait pas à vraiment réfléchir. Il poussa Pascal contre l'un des murs avant de l'embrasser. Pascal était resté interdit. Il n'arrivait pas à croire ce qui se passait. Il repoussait Léondre en vain, il était bien plus fort que lui oui, mais, à ce moment, c'est pas la différence de force qui a fait en sorte qu'il réponde à ce baiser. Mais plutôt l'envie de ressentir ses lèvres à nouveau. De ressentir son cœur battre d'avantage contre le sien. Il répondit à ce baiser sans pour autant toucher Léondre. Il avait laisser ses mains tomber le long de son corps.

À bout de souffle, Léondre se détacha de ses lèvres sans rompre la distance qui les liait. Leur respiration était saccadée. Pascal le regardait avec un regard qui se voulait colérique et surpris, pendant que Léondre lui, avait les yeux dirigés vers le sol.

- ravie de constater que toi aussi tu fais partir de ses débiles. Dit Léondre toujours les yeux baissés.

Pascal remplit de colère, écarta d'avantage les yeux en écoutant ça.

ARRÊTONS DE NOUS DÉTRUIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant