CHAPITRE IV : LA DITE QUÊTE

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Les quatre heures d'Élisabeth furent une éternité aux yeux de Shen. Il avait essayé toute sorte d'activité pour se distraire mais rien n'avait attiré son attention à part ses pompes qui l'obsédait tant. Il finit par se lasser et installa la tente qui se trouvait dans le kit de survie de la navette. Il avait rougis comme une tomate à cause des ultra-violets du soleil. Installer la tente n'était pas aussi facile, il dû refaire l'installation huit fois à cause du vent et du sable fin du désert.

Le soleil se couchait sur la dune de sable du désert et Shen perdu espoir de s'en aller à l'aventure cette journée-là. Le moment n'était pas opportun pour dire à Élisabeth que plusieurs de ses souvenirs de sa vie avant l'inertie lui revenait. Cela expliquait bien des choses sur sa nature. Le combat, c'était son quotidien. Rester là à ne rien faire, le rendait malade. Il voulait à tout prit accomplir sa mission. Une mission d'ailleurs qu'il ne connaissait pas encore.

Il s'était assit sur un rocher en train de regarder le soleil rouge disparaître à l'horizon dans ce merveilleux crépuscule peignant le ciel qui allait bientôt s'endormir. Il profitait de ce spectacle merveilleux pour la première fois de sa vie et c'était magique. Bien-sûr, Shen entendait parler des couchers de soleil dans des histoires dans le vaisseau mais le regarder en vrai, c'était tout une autre chose.
Il entendit une voix derrière lui.

-Eh bien, je ne te savais pas si philosophe, "monsieur muscle".

-Hein, quoi mais non, De quoi vous parlez !

-Eh bien, vous êtes plongé au plus profond de vos pensées. Je vous ai appelé plusieurs fois mais vous ne m'avez pas entendu. Voilà pourquoi je dis que vous êtes un philosophe. Enfin bref, je rigole. Alors, Shen, à quoi pensez-vous ? Dit Élisabeth sans regarder Shen.

Shen se retourna

-Vous savez, vous êtes drôle au fait. Et il n'y a que vous pour me tutoyer et me vouvoyer en même temps.

-Hm, cela dépend de mes humeurs. Fin bref vous n'avez pas répondu à ma question. À quoi pensez-vous ? Reprit-elle , un peu gênée.

-Vous n'abandonnez donc jamais ! Vous êtes tenace. Eh bien je me disais que le soleil était bien beau. Vous ne trouvez pas ?

-Oui, parfaite composition. Vous savez pourquoi ces lumières sont si vives ? Ces changements de couleurs m'ont passionné quand j'étais encore enfant dans le vaisseau. Au fait tout n'est qu'illusion de notre oeil. Vous avez du sûrement vous rappelez de quelque chose de votre passé.

-Oui, de beaucoup de chose au fait.

Shen parlait avec une grande mélancolie que la jeune Élisabeth n'osa demander.

-Vous pensez sérieusement que nous sommes les seuls survivants de la terre. Je veux dire, il est probable qu'il y ait eut des gens qui ont survécu à la guerre et qui ont formé une sorte de communauté. De plus on a passé 60 années enfermés dans des caissons en inertie. Qui sait , peut être que des choses se sont passées avant que le génocide de ces braves gens n'ait lieu. Qu'ils reposent en paix, cela dit.

-Je ne sais pas Shen. Peut être que oui ou peut être que non, et ce n'est pas un génocide mais un massacre. Jamais je n'aurais accepter que des gens meurent pour que je puisse vivre. Je préfèrerais mourir aussi. Hélas, jusqu'à ce que nous trouvions la dite mission, nous allons vivre avec ce poids sur la conscience.

Shen redressa son visage et reprit sa comtemplation.

-Élisabeth, la tablette est-elle réparée ?

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